PI Services

Le blog des collaborateurs de PI Services

Netdom Trust et les OS Français

Un environnement homogène avec des OS installé en Anglais, c'est la vision de notre éditeur préféré (je parle bien sur de Microsoft).

Dans la pratique on a pas toujours l'opportunité d'avoir tous les OS dans la même version et pire encore dans la même langue d'installation.

 

Quel impact ?

Même si pour certain, installer un OS en Français est plus "Confortable / facile d'administration", en terme de "recherche / résolution" d'incident on est quand même nettement moins bien aidé (entre les messages d'erreur qui ne veulent rien dire ou les commandes qui diffèrent, avoir un langage différent de l'anglais peut vous faire perdre quelques heures).

 

Des Exemples :

Prenons un exemple simple l'activation ou la désactivation du "SID Filtering" dans un "Trust" entre deux domaines.

OS Anglais :

Si les OS des serveurs contrôleur de domaine sont en Anglais les commandes sont simples :

Pour désactiver le SID Filtering : 

Netdom trust **TrustingDomainName** /domain:**TrustedDomainName **/quarantine:No  

Nb: Remplacez **TrustingDomainName** par le nom du domaine qui doit approuver l'autre et **TrustedDomainName ** par le nom de domaine qui doit être approuvé.

 

Pour activer le SID Filtering : 

Netdom trust **TrustingDomainName** /domain:**TrustedDomainName **/quarantine:Yes

 Nb: Remplacez **TrustingDomainName** par le nom du domaine qui doit approuver l'autre et **TrustedDomainName ** par le nom de domaine qui doit être approuvé.

 

OS Français :

Lorsque les OS sont en Français il y a une petite subtilité :

Pour désactiver le SID Filtering : 

Netdom trust **TrustingDomainName** /domain:**TrustedDomainName **/quarantine:Non  

Nb: Remplacez **TrustingDomainName** par le nom du domaine qui doit approuver l'autre et **TrustedDomainName ** par le nom de domaine qui doit être approuvé.

 

 

Pour activer le SID Filtering : 

Netdom trust **TrustingDomainName** /domain:**TrustedDomainName **/quarantine:Oui

Nb: Remplacez **TrustingDomainName** par le nom du domaine qui doit approuver l'autre et **TrustedDomainName ** par le nom de domaine qui doit être approuvé.

 

Vous l'avez ?

Et oui la commande est quasi identique puisqu'elle est en Anglais, mais les arguments eux sont en Français et le pire dans tout ça c'est que si vous passez la commande en Anglais avec les arguments en Anglais, l'OS vous dira que la commande s'est terminée avec succès même si ce n'est pas le cas; mais dans la pratique cette dernière aura échouée.

 

Alors de grâce ayez le réflex lors d'une installation serveur de sélectionner un Iso en Anglais et de l'installer en Anglais (rassurez vous pour le clavier et le fuseau horaire le Français est autorisé ^^ ).

Hyper-V : Créer un disque de différenciation (Partie 1)

Comme certain d'entre vous j'en ai eu marre de ne plus avoir de place sur mon disque mais surtout de devoir re-déployer Windows Server à chaque nouvelle VM pour un Lab; voici donc comment créer un disque de différenciation sous Hyper-V.

1. Créer la VM de référence

1- Dans un premier temps, sur votre poste de travail définissez un répertoire dans lequel sera stocké le disque de référence.

Dans mon cas je vais créer le serveur de référence dans mon disque "D" dans un répertoire "Template" et placer son disque dans un sous répertoire "Virtual Hard Disk".

 

2- Ensuite lancez "Hyper-V Manager"

 

3- Puis sélectionnez le serveur Hyper-V et faites un clic droit « New » puis « Virtual Machine ».

Dans la fenêtre « Before you Begin » faites « Next »

4- Dans la fenêtre « Specify Name and Location » donnez un nom à votre machine de référence et sélectionnez « Store the virtual machine in a different location » et cliquez sur « Browse… »

5- Sélectionnez le répertoire dans lequel seront stocké les éléments de configuration de la VM puis « Select Folder »

6- Faites « Next »

7- Sélectionnez le type de génération de la VM (dans mon cas une VM de génération 2) et faites « Next »

8- Assignez une quantité de RAM à la VM (au moins le prérequis système) et faites « Next ».

9- Il n’est pas obligatoire d’assigner une carte réseau pour la machine de référence, faites « Next ».

10- Dans la configuration du disque dur choisissez une taille suffisante pour l’OS (et éventuellement les mises à jour), puis faites « Next ».

11- Sélectionnez l’ISO du Système d’exploitation et faites « Next »

12- Relisez le résumé de la configuration et faites « Finish »

13- Une fois la VM créée dans Hyper-V Manager sélectionnez la et faites « Settings »

14- Naviguez jusque « Checkpoint » et désélectionnez « Enable Checkpoints » puis faites « OK »

La VM est maintenant prête, nous allons donc pouvoir déployer l'image, rendez vous donc dans la partie 2.

 

SCCM : Failed To Run Task Sequence on Hyper-V VM Generation 2

Les messages d'erreur sont parfois frustrant par exemple celui ci-dessous:

En plus de ne pas être des plus explicit, une multitude de cas sont exposé sur internet avec des code erreur divers et variés.

Sans l'accès au log tout devient plus dificile, dans le cas de figure ici présent j'ai voulu déployer une VM de génération 2 sous Hyper-V via un média de boot (clés USB), je pensais que j'allais y passer des heures, mais en fait non 10 minutes tout au plus.

1 - Les causes

Les VM de génération 2 sous Hyper-V, ont par défaut le Secure boot activé.

Le secure boot est une fonctionnalité qui vérifie que le "Boot Loader" est signé par une autorité de confiance de la base UEFI pour empêcher l'exécution non authorisé d'un "Firmware", "OS" ou "Driver"  au démarrage.

Sauf que dans notre cas cela nous empêche de créer la partition pour le "Staging" du WinPe.

2 - Les solutions

désactivez le secure boot.

  1. Lancez Hyper-V management.
  2. Sélectionnez votre VM.
  3. Faites un clic droit "Properties".
  4. Dans "Settings for xxxxxx on xxxxxx" sélectionnez "Security".
  5. décochez la case "Enable Secure boot".
  6. Validez.

 

Créez une partition UEFI.

En cherchant dans les logs on pourrait trouver l'erreur suivante "Unable to find the partition that contains the OS boot loaders. Please ensure the hard disks have been properly partitioned".

  1. Après avoir désativer le sécure boot, démarrez votre VM et faites "F8" durant le démarrage.
  2. Dans l'invite de commande exécutez les commandes suivantes:
    1.  Diskpart (lancez l'utilitaire Diskpart)
    2. List Disk (Listez les disque)
    3. Select disk 0 (sélectionnez le disque 0 qui représente le disque système de la VM)
    4. Clean (permet d'effacer les données)
    5. Convert gpt (permet de convertir le disque)
    6. Create partition efi size=200 (création d'une partition Efi)
    7. Assign letter=s (Assignez un lettre disponible à la partition)
    8. Format quick fs=FAT32 (Formatez la partition)
    9. Create partition msr size=128 (création d'une partition msr)
    10. Create partition primary (création d'une partition Windows)
    11. Assign letter=c (Assignez la lettre C)
    12. Format quick fs=NTFS (Formatez en NTFS)
    13. Exit (quittez Diskpart)
  3. Normalement vous devriez maintenant pouvoir lancer la séquencce de tâche sans encombre.

 

Sécurité : Local Admin Password Solution (LAPS) - Partie 4

Réinitialisation du mot de passe :

Avec un compte faisant partie de "Read_Laps"

Normalement lorsqu'un compte ne fait pas partie du groupe "Reset_Laps", il ne bénéficie pas du droit de réinitialiser le mot de passe, vérifions cela.

Avec le client lourd  :

En effet nous pouvons constater que lorsque l'on essaie de réinitialiser le mot de passe le client affiche au bas de la fenêtre un message "Failed to request password reset"

Avec Powershell :

Avec Powershell le résultat est le même (voir plus explicite), l'utilisateur ne possède pas les droits.

Avec un compte faisant partie de "Reset_Laps"

 

Maintenant nous allons utiliser un compte qui se trouve dans le groupe "Reset_Laps" mais pas dans le groupe "Read_Laps", par conséquent il n'est pas possible de lire le mot de passe mais je devrais pouvoir le réinitialiser. 

Avec le client lourd  :

Cette fois-ci nous pouvons constater que le mot de passe n'est pas lisible, et au bas du client lourd le message "Password reset request was successful".

Avec Powershell :

Conclusion :

Grâce à cette solution gratuite de Microsoft vous pouvez améliorer la sécurité de votre parc informatique en réduisant la portée d'attaque d'une intrusion à l'aide du compte administrateur local.

 

https://www.microsoft.com/en-us/download/details.aspx?id=46899&wt.mc_id=fy16techdays

https://technet.microsoft.com/en-us/library/security/3062591?wt.mc_id=fy16techdays

https://blogs.msdn.microsoft.com/laps/

https://support.microsoft.com/en-us/kb/3062591

[Powershell] Héritage des GPO bloqué

 

Voici quelques commandes Powershell pour trouver les OU dont l'héritage est bloqué:

$GPOBlocked = Get-ADOrganizationalUnit -SearchBase "DC=LAB,DC=Org" -Filter * | Get-GPInheritance | Where-Object {$_.GpoInheritanceBlocked}
$GPOBlocked.count
$GPOBlocked | Select Name,Path

Le DistinguishedName (Path) n'est pas toujours agréable à lire je fais donc une conversion en CanonicalName, ensuite vous pouvez afficher les données à l'écran ou les écrire dans un fichier:

$GPOBlocked | ForEach-Object {
        $Name = $_."Name"
        $Path = $_."Path"
        $CanonicalName = Get-ADOrganizationalUnit -Filter {DistinguishedName -like $Path} -Properties CanonicalName | Select-Object -ExpandProperty CanonicalName
        Write-Output "$Name; $CanonicalName" | Add-Content C:\Temp\GpoInheritanceBlocked.txt
    }

 

 

[Powershell] Excel ne s'enregistre pas via le Planificateur de tâches

Lancer un script Powershell via le planificateur de tâches ne pose aucun problème, en revanche si ce dernier souhaite utiliser Excel (par l'intermédiaire de la commande "new-object -comobject excel.application") on peut rencontrer un problème.

Je dis "on peut" car cela fonctionne si l'on a pas coché la case "Run Whether user is logged on or not", en revanche si cette dernière est cochée, Excel ne sera pas en mesure d'enregistrer le fichier.

Pourquoi ?

Par défaut l'application Excel s'exécute avec le compte "Utilisateur exécutant (The Launching User)", mais si j'utilise une tâche planifiée qui ne nécessite pas que je sois connecté Excel ne parvient pas a déterminer qui fait appel à lui.

Que Faire ?

Simplement en déclarant qui  exécute l'application Excel via la MMC -> Services des composants.

Je vous renvoie au point 2 (Gestion de l'Excel distant) de mon précédent article : [Powershell] Ecrire dans un Excel distant.

Sécurité : Local Admin Password Solution (LAPS) - Partie 3

Vérifications Serveur / Clients

Depuis le serveur

Vérifions l'état du mot de passe du compte Administrateur Local d'une machine cible.

Avec le client lourd  :

Avec Powershell :

Depuis l'Active Directory dans l'onglet éditeur d'attribut 

Depuis le poste Client

Avec un compte faisant partie de "Read_Laps"

Réalisons donc une mise à jour de la stratégie de groupe 

Nous allons pouvoir vérifier l'état du mot de passe du compte admin local.

 

Avec le client lourd  :

Avec Powershell :

Avec un compte faisant partie de "Reset_Laps"

Avec le client lourd  :

Avec Powershell :

 

Test de connexion

Nous testerons donc de nous connecter à la machine avec le nouveau mot de passe

C'est fonctionnel.

Sécurité : Local Admin Password Solution (LAPS) - Partie 2

Mise en Oeuvre :

Installation sur l'infrastructure :

Pour réaliser l'installation de LAPS sur un serveur membre nous aurons besoin dans un premier temps d'un compte avec les droit Administrateur Local sur le serveur, puis de bénéficier des droits Admin du Schéma puis Admin du domaine ou Admin de ou des Unités d'Organisation en fonction de l'étendue sur laquelle vous souhaiter déployer LAPS. (Pour ma part je l'ai fait avec un compte "Admin du Domaine" sur lequel j'ai accordé les droits "Admin du schéma" le temps de l'installation).

L'installation se fait en suivant les étapes ci-dessous :

  1. Installation de LAPS avec les composants Serveur.
  2. Extension du schéma.
  3. Attribution des droits.
    1. Droits pour les computers .
    2. Création des groupes de sécurité.
    3. Délégation des droits aux groupes de sécurité sur les OU.
  4. Paramétrage des GPO
    1. Import des fichiers ADMX et ADML.
    2. Création et paramétrage de GPO.

Etape 1 : Installation de LAPS avec les composant serveur :

Le fichier msi fournit par LAPS permet d'installer les composants clients et serveurs, par défaut seul les composants clients sont installés, dans notre cas nous souhaitons déployer les composant serveurs nous sélectionnerons donc les "Management Tools".

Vous remarquerez la présence de 3 modules pour les "Management Tools" :

  1. Fat Client UI : Soit l'interface utilisateur client lourd permettant de récupérer les mot de passe en clair dans l'AD
  2. Powershell module : L'interface Powershell
  3. GPO Editor Templates : Les ADMX

Etape 2 : Extension du schéma

Exécuter Powershell en tant qu'Administrateur.

 

# Import du module
Import-module AdmPwd.PS
# Update du schéma
Update-AdmPwdADSchema

Etape 3 : Attribution des droits.

Pour attribuer aux machines le droit de modifier leurs attributs exécutez :

Set-AdmPwdComputerSelfPermission -OrgUnit "OU=Machines,DC=LAB,DC=INFO"

Pour créer les Groupes de sécurité afin de déléguer les droits (Lecture et Réinitialisation), vous avez deux options (en graphique via ADAC ou User & computers AD, ou avec Powershell, pour ma part ce sera Powershell).

 

# Création du Groupe Read_Laps
New-AdGroup -Name "Read_Laps" -SamAccountName "Read_Laps" -Description "Group For Read Permission" -GroupCategory Security -GroupScope Global -Path "OU=Groups,OU=IT,OU=Main,DC=LAB,DC=ORG"

# Création du Groupe Reset_Laps
New-AdGroup -Name "Read_Laps" -SamAccountName "Reset_Laps" -Description "Group For Reset Permission" -GroupCategory Security -GroupScope Global -Path "OU=Groups,OU=IT,OU=Main,DC=LAB,DC=ORG"

Nb: Le nom des groupes est un choix personnel, libre à vous de mettre autres choses.

Nous allons maintenant déléguer les droits sur une OU à l'aide des commandes suivantes :

 

# Permet d'attribuer le droit de lecture du mot de passe au Groupe "Read_Laps" sur l'OU "Main/IT/Computers"
Set-AdmPwdReadPasswordPermission -Identity "OU=COMPUTERS,OU=Main,DC=LAB,DC=ORG" -AllowedPrincipals Read_Laps –Verbose

# Permet d'attribuer le droit de changement du mot de passe au Groupe "Reset_Laps" sur l'OU "Main/IT/Computers"
Set-AdmPwdResetPasswordPermission –Identity "OU=COMPUTERS,OU=IT,OU=Main,DC=LAB,DC=ORG" –AllowedPrincipals Reset_Laps –Verbose

Nb : Le droit peut être déléguer sur l'ensemble du domaine, pour ma part seul les "Domain Admins" bénéficie de ce privilège.

Etape 4 : Paramétrage des GPO.

Par défaut, LAPS positionne les fichiers ADMX et ADML sur le poste local, si on veut les placer dans le SYSVOL de l’organisation, on ira donc récupérer :

  • C:\Windows\PolicyDefinitions\AdmPwd.admx -> A copier dans le "%systemroot%\sysvol\domain\policies\PolicyDefinitions"
  • C:\Windows\PolicyDefinitions\en-us\AdmPwd.adml -> A copier dans le "%systemroot%\sysvol\domain\policies\PolicyDefinitions\EN-US" (Option à répéter pour chaque langage de votre AD).

Nb: Si toutefois vous n'aviez pas les répertoires ci-dessus, il faudra les créer manuellement avec un compte ayant les droits.

Il ne nous reste plus qu'à déployer les stratégies de groupe pour définir le comportement de LAPS.

  1. On ouvre donc "Group Policy Management" et on créé une nouvelle GPO (Dans cet Démo, on la nommera simplement "LAPS").
  2. On accède aux nouveaux paramètres : Computer Configuration -> Policies -> Administrative Templates -> LAPS

C'est donc à partir de ces nouveaux paramètres que nous allons pouvoir activer ou inhiber LAPS et pouvoir agir sur les différentes politiques de sécurité :

  • Intervalle de changement de mot de passe.
  • Longueur et complexité du mot de passe.
  • Définir le nom du compte Administrateur (Seulement si ce dernier à été renommé).

Activation de LAPS

Paramètre du nom de compte Administrateur : Ne pas configurer si le compte est celui par défaut.

Spécifications de longueur et complexité du mot de passe.

La configuration serveur est maintenant terminée.

Installation sur le client :

Comme par défaut le fichier msi n'installe que les composants client, il vous sera possible de scripter l'installation à l'aide de le commande : msiexec /i <emplacement>\LAPS.x64.msi /quiet

La partie client de LAPS est un CSE (Client Side Extension), soit une extension qui vient s’enregister auprès du service client de stratégies de groupe de Windows. Il s'agit donc bien d'une installation d'un composant de l'OS et non un nouveau service, que vous pourrez retrouver par défaut sous %programfiles%\LAPS\CSE\AdmPwd.dll

A chaque déclenchement du CSE, ce dernier :

  • vérifie si le mot de passe est expiré à l'aide du dernier changement stocké dans l'attribut ms-Mcs-AdmPwdExpirationTime.
  • S'il l'est, en génère un de manière aléatoire basé sur les politiques de sécurité définies par la GPO.
  • Met à jour le mot de passe et l'inscrit en clair dans l'attribut ms-Mcs-AdmPwd et modifie l'attribut ms-Mcs-AdmPwdExpirationTime de l'objet Ordinateur dans l'Active Directory.

Voila la configuration est maintenant terminée, mappons la GPO et vérifions.

 

Sécurité : Local Admin Password Solution (LAPS) - Partie 1

Vous êtes vous déjà posé la question "Mon parc informatique est il vulnérable?".

En terme de sécurité dans une grande majorité des cas la réponse est "Oui", mais alors pourquoi?

Grand nombre de personnes justifierons que le parc est à jour (Update, antivirus, firewall...), à cela je ne vous poserais que deux questions :

  1. Le compte Admin Local est il désactivé sur toutes vos machines comme préconisé par Microsoft ? Si la réponse est non on peut déjà douter.
  2. Le mot de passe du compte Admin Local des postes et/ou des serveurs est il différent sur chaque machine ? Si la réponse est non on à une faille de sécurité.

Envisageons simplement que  le mot de passe sur une de vos machines vient à être compromis, d'un coup, c'est l'ensemble de votre parc qui l'est et cela sans avoir besoin d'utiliser le compte Admin du domaine.

Une fois la première machine compromise il n'y a plus qu'a rebondir sur les autres pour pouvoir compromettre l'intégralité du parc.

Et si je vous disais qu'on pouvait gérer ce problème avec un outil développé par "Microsoft Consulting Services" et fournit gratuitement par Microsoft, laissez moi vous présenter LAPS.

Introduction à LAPS :

LAPS, qu'est ce que c'est?

LAPS pour "Local Admin Password Solution" est un outils permettant la gestion et le stockage du mot de passe Administrateur Local des machines du domaine : Postes clients et Serveurs membres.

Cette solution permet:

  • De mettre à jour le mot de passe dans le contexte système et de l'envoyer au contrôleur de domaine à l'aide d'un composant client. Création aléatoire du mot de passe et transmission au contrôleur de domaine de manière crypté à l'aide de kerberos version 5 et Advanced Encryption Standard (AES).
  • De stocker le mot de passe et sa durée de validité comme attribut de l'objet machine de l'Active Directory. ms-Mcs-AdmPwd et ms-Mcs-AdmPwdExpirationTime.
  • Gérer le déploiement des paramètres de manière centraliser via les Stratégie de Groupes. Nom du compte, fréquence de changement, longueur et complexité.
  • La récupération des mots de passe pour les utilisateurs habilités via une interface graphique ou Powershell. Par défaut seuls les "Admins du domaine" sont autorisés à accéder à ces informations mais il est possible de déléguer les droits sur un groupe.

Illustration à l'aide d'un schéma d'architecture de la solution :

Jusque là c'est sympa mais comment ça fonctionne?

Le coeur  de la solution LAPS est une extension d'un composant du client Stratégie de Groupe (CSE - Client Side Extension) qui pendant la mise à jour des Objets de Stratégies de Groupe, effectue et peut forcer les actions suivantes  :

  1. Vérifier si le mot de passe Administrateur Local est expiré (Contrôle de la date de validité et de la configuration de la GPO).
  2. Générer un nouveau mot de passe si l'ancien a expiré ou nécessite d'être changé avant expiration.
  3. Valider que le nouveau mot de passe répond aux politiques de sécurité.
  4. Envoyer le nouveau mot de passe à Active Directory et le stocker avec un attribut confidentiel dans l'objet ordinateur dans l'Active Directory.
  5. Envoyer la prochaine date d'expiration du mot de passe à Active Directory et le stocker en tant qu'attribut dans l'objet ordinateur dans l'Active Directory.
  6. Modifie le mot de passe du compte Administrateur local.

Il est possible de déléguer les droits suivants:

  • Read Permission : Permet de lire le mot de passe depuis l'Active Directory, le client lourd LAPS ou avec Powershell par les utilisateurs autorisés. L'autorisation se fait par délégation de droits à des Groupes de sécurités (par défaut les "Admins du domaine").
  • Reset Permission : Permet de soumettre une demande de changement de mot de passe depuis le client lourd LAPS ou avec Powershell.

Prérequis et OS supportés :

Prérequis :

Infrastructure :

  • Active Directory : Windows Server 2003 SP1 ou ultérieur (L'attribut confidentiel n'est supporté qu'à partir du 2003 SP1 dans Active Directory)
  • Ajout des attributs ms-Mcs-AdmPwd et ms-Mcs-AdmPwdExpirationTime (Action réalisé lors de l'installation).
  • Restriction aux utilisateurs qui ne doivent pas accéder à l'attribut (retrait du All Extended Rights pour les groupes sensibles).
  • Installation & paramétrage d'un ADMX.
  •  Être Admin du Schéma le temps de l'installation (une Extension de Schéma est requise lors de l'installation)

Outils d'administrations :

  • .NET Framework 4.0.
  • Windows PowerShell 2.0 or ultérieur.

OS Supportés :

Clients : Windows 10 , Windows 8.1, Windows 8, Windows 7, Windows Vista avec le dernier Service Pack

Serveurs : Windows Server 2016, Windows Server 2012 R2, Windows Server 2012, Windows Server 2008 R2, Windows Server 2008,  Windows Server 2003 avec le Service Pack 2 (mais plus supporté)

Note : Les machines Itanium ne sont pas supportées.

 

Gestion de WSUS en Powershell - Partie 5

Comment Supprimer des KB dans son serveurs WSUS ?

Ce qui me déplait le plus dans un Serveur WSUS c'est de voir les KB dont je n'ai pas besoin (par Exemple les mises à jour pour Serveurs Itanium).

Toutes les mises à jours non désirées, remplacées ou expirées peuvent être déclinées, mais elles restent présentes en terme d'affichage.

Voyons comment les supprimer définitivement de la "WID", sans qu'elles ne reviennent après une synchronisation avec Windows Update.

Pour ce faire il faut donc:

  1. Définir les KB que l'on souhaite supprimer (on va créer une variable).
  2. Les supprimer à l'aide de Powershell.

1. Créer sa variable

Dans mon exemple je vais supprimer les KB déclinées et les Itanium.

$KB = $Wsus.GetUpdates()
$KBToDelete = $KB | Where-Object {($_.IsDeclined -eq $True) -or ($_.LegacyName -like "*Itanium*")}

2. Supprimer les KB

Maintenant supprimons les mises à jours associées à la variable.

# Check
$KBToDelete.count

# Action
$KBToDelete | Foreach-object {
  $Id = $_."Id"
  $KnowledgebaseArticles = $_."KnowledgebaseArticles"
  Write-Output "$KnowledgebaseArticles" | Add-Content C:\Temp\KBDeleteFromWid.txt
   $Wsus.DeleteUpdate($Id.UpdateId.ToString())
   }

# New Check
$KB = $Wsus.GetUpdates()
$KBToDelete = $KB | Where-Object {($_.IsDeclined -eq $True) -or ($_.LegacyName -like "*Itanium*")}
$KBToDelete.count

Et voila, comme ça je garde une vue relativement "propre" dans mes WSUS.

Si jamais vous souhaitiez de nouveau obtenir un KB supprimée, il faudra faire un import manuel depuis le serveur WSUS.

Import Manuel de mises à jour

  1. Sur le serveur WSUS développez "Update Services".
  2. Sur "Updates" faites un clic droit "Import Updates...".
  3. Vous serez redirigé vers la pages du Catalogue Microsoft®Update.
  4. Sur le Catalog Update, il faudra rechercher le numéro de KB que vous souhaitez importer.
  5. Sélectionnez votre KB, faites « ajouter » (répétez l'opération de recherche et d'ajout au Panier autant de fois que de KB à importer), puis aller dans votre panier.
  6. Cochez "Importer directement dans Windows Server Update Services" et faites « importer ».