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Scripting – Exemple de la recuperation de la date de modification du password d’un compte AD

Problématique:  Récuperer et rendre lisible un timestamp représentant la date de modification du password d’un compte AD, renvoyé par l’outil Dsquery (https://ss64.com/nt/dsquery.html)

 

$user = "johndoe"
$domain = "mydomain.com"

# Executer la commande dsquery pour recuperer l'attribut pwdLastSet
$obj = dsquery * -filter "samaccountname=$user" -attr displayName pwdLastSet -d $domain

# Decouper $obj pour ne recuperer que la chaine correspondant au timestamp
$TimeStamp = $($obj[1] -split " ") | Where-Object {$_ -match '^\d+$'}

# Convertir le timestamp en date avec l'outil w32tm.exe
w32tm.exe /ntte $TimeStamp



Intune : Contrôle de la version des mises à jour de fonctionnalités (Feature updates)

Dans Intune, les stratégies de déploiement des mises à jour Windows sont découpés en deux principales catégories :

  • Update rings for Windows 10 and later
  • Feature updates for Windows 10 and later

Si vous créez une stratégies de déploiement Update rings for Windows 10 and later et la déployez sur un groupe d’ordinateurs, les appareils Windows 10/11 vont récupérer les dernières mises à jour de qualité mais aussi de fonctionnalités (Feature updates).

Exemple : un ordinateur sous Windows 10 20H2 passera à 21H2

Dans un scénario où on souhaite bloquer les mises à jour de fonctionnalités Windows 10/11 sur une version bien définie, il faut cibler les ordinateurs concernés par une stratégie Feature updates for Windows 10 and later.

Exemple : dans les paramètres de la stratégie, on définie la version 20H2 –> les ordinateurs seront bloqués sur cette version jusqu’à ce que l’administrateur choisisse de les mettre à jour vers une version ultérieure de Windows.

Tant que la version de fonctionnalités reste statique, les ordinateurs peuvent continuer à installer les mises à jour de qualité et de sécurité disponibles pour leur version de fonctionnalité.

Windows Server – Collecter des logs de crash applicatifs avec Windows Error Reporting

Windows Error reporting aussi abrégé WER a été introduit depuis Windows Vista et permet de générer un fichier de dump lorsqu’un processus crash. C’est particulièrement utile car tous les processus ne génèrent pas forcément leur propre logs.

 

Identifier le processus fautif

L’identification du processus qui crash se fait à l’aide du gestionnaire d’événement ou event viewer en anglais. Il permet d’accéder à plusieurs informations du crash tel que l’heure et le nom du processus en erreur.

Dans l’exemple suivant, on voit que c’est une défaillance du process lsass.exe qui fait planter la machine et le module responsable du crash de lsass.exe est ntdll.dll

 

Activer la génération de crash dump pour le processus en erreur

  1. Ouvrir l’éditeur de registre regedit sur le serveur qui est concerné par le crash
  2. Naviguer jusqu’à HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Windows\Windows Error Reporting\LocalDumps
  3. Créer une nouvelle Key qui a comme valeur le nom du processus défaillant, dans notre exemple lsass.exe
  4. Dans la précédente clé, créer un premier DWORD (32-bit)
    1. Name : DumpCount
    2. Valeur : le nombre de crash dump a sauvegarder, par exemple 5
  5. Créer un deuxième DWORD (32-bit) value
    1. Name : DumpType
    2. Valeur : 2 cela permet de générer un full crash dump, celui-ci est le plus complet
  6. Créér une String value
    1. Name : DumpFolder
    2. Valeur : le chemin complet du dossier qu’il faudra créer et qui contiendra les dumps, par exemple c:\temp
  7. Créer un dossier temp dans le disque C:

 

Récupérer le fichier de log et l’analyser

Au prochain crash du processus, un fichier de log sera créé dans le dossier choisi dans la base de registre.

Pour pouvoir lire les fichiers de log, il est nécessaire d’installer un outil tel que WinDbg

 

Supprimer la génération de fichiers de dump

Pour supprimer la génération de log, il faut supprimer la clé précédemment créée dans la base de registre, dans notre exemple cela reviendrait à supprimer la clé lsass.exe

 

Pour aller plus loin

Documentation officielle Microsoft sur l’activation de Windows Error Reporting