Le blog technique

Toutes les astuces #tech des collaborateurs de PI Services.

#openblogPI

Retrouvez les articles à la une

Vérifier l’installation d’un KB sur plusieurs serveurs

Contexte

Dans certains cas, il faut déployer un patch Microsoft sur plusieurs serveurs. Mais comment savoir simplement et rapidement si le patch est bien installé, surtout si vous ne disposez pas de la solution System Center ?

Tout simplement avec un script Powershell. Voyons comment faire.

Dans mon exemple ci dessous, je veux savoir si un KB est installé sur tous les contrôleurs de domaine de tous les domaines de toute ma forêt Active Directory.

Compatibilité

Tout d’abord, ce script s’appuie sur des cmdlets (Get-Job et Get-Hotfix notamment) qui ne sont disponibles qu’avec Powershell version 2 minimum. Pensez à vérifier votre version de Powershell.

Fonctionnement

Dans un premier temps, il faut passer le paramètre “hotfix” au script.

Lors du lancement du script, voici les étapes :

  1. 1- Vérification de la syntaxe du paramètre. Il doit être au format “KBxxxxxx”.
  2. 2- Récupération de la liste de tous les domaines de la forêt Active Directory.
  3. 3- Interroge Active Directory pour récupérer la liste des contrôleurs de domaines en demandant les membres du groupe ‘Domain Controllers’ pour chaque domaine.
  4. 4- Récupération des identifiants pour se connecter à tous les DC.
  5. 5- Création des jobs, avec un job par serveur et maximum 15 jobs simultanés (paramètre $MaxThreads ligne 9).
  6. 6- Récupération des résultats des jobs.
  7. 7- Affichage d’un résumé.
  8. 8- Exportation des résultats.

 

Les jobs Powershell sont utilisés ici afin d’augmenter la rapidité d’exécution. Sinon, les serveurs serait interrogés les uns après les autres. Cette solution fonctionne tout aussi bien, mais demande beaucoup de temps. L’intérêt des jobs est de pouvoir lancer plusieurs requêtes en parallèle. Toutefois, attention à la consommation mémoire car il y’a autant de processus Powershell en mémoire, qu’il y’a de jobs.

Script

Utilisation

Il faut sauvegarder le script ci dessus avec le nom “Check_Hotfix_Installation.ps1”. Ensuite il suffit d’appeler le script dans une console Powershell (en Administrateur) comme ceci : “Check_Hotfix_Installation –Hotfix KB2413670

Conclusion

Avec un simple script Powershell et l’utilisation des jobs, on peut vérifier énormément de serveurs et très rapidement. Rien empêche de modifier le script pour déclencher l’installation du hotfix avant la vérification, ou encore de cibler des serveurs plutôt que des contrôleurs de domaine.

Libre à vous d’adapter ce script selon vos besoins !

Powershell V5 Preview est sorti ! DSC, Switch, OneGet et du chocolat.

Introduction

Après le Management Framework 4.0 qui apportait Desired State Configuration, la Powershell Team vient de publier Management Framework 5.0 Preview (le 03/04/2014). Cette nouvelle version intervient seulement 6 mois après la sortie de la V4.0. Microsoft accélère son cycle de développement avec des versions contenant moins de nouveautés mais celles-ci restent tout de même importantes.

Le Management Framework 5.0 est pour l’instant compatible uniquement avec Windows Server 2012 R2, Windows 8.1 Pro et Enterprise mais Microsoft parle d’une rétrocompatibilité avec d’autres versions à venir.

Voici le lien vers l’update a installé :
http://www.microsoft.com/en-us/download/details.aspx?id=42316

Il contient Powershell V5.0 et Powershell ISE.

Capture d’écran 2014-04-17 à 19.00.43

Il est temps de faire le tour des nouveautés !

Générales

Comme à chaque nouvelle version de Powershell, on nous annonce moins de bugs, de meilleures performances et des nouvelles Cmdlets.

Desired State Configuration

Des corrections de bug et des améliorations de performances sont au programme. La Team Powershell indique que Desired State Configuration est une technologie importante pour eux. C’est logique quand on voit le nombre de ressources (plus de 50) qui a été développé depuis la sortie de Powershell V4.0 : http://blogs.msdn.com/b/powershell/archive/2014/03/28/dsc-resource-kit-wave-3.aspx . Ils indiquent que la stratégie de Microsoft est de pousser l’intégration de DSC avec les outils de gestion de configuration (SCCM ?) et que lors d’un choix de ce type de solution, il sera important qu’elle soit compatible avec DSC.

Switch

Powershell V5.0 propose un module natif permettant de manipuler ses switchs. Microsoft a travaillé avec les leaders de l’industrie afin d’élaborer un standard. Les équipements compatibles porteront la certification "Certified for Windows". Au delà de Powershell, ce standard est utilisé dans SCVMM 2012. Cette technologie fait partie de la politique "Datacenter Abstraction Layer" de Microsoft. Elle vise à gérer l’intégralité d’un Datacenter via un même outil de management au lieu d’avoir une vision réduite à un équipement. Elle permettra d’éviter la multiplication des outils de gestion.

Le module qui permet de manipuler les switchs est : NetworkSwitch. Pour être compatible avec ce standard, le switch devra supporté les sessions distantes CIM. Pour rappel, c’est un standard ouvert développé par la DMTF (Distributed Management Task Force) qui définit les interractions entre des équipements ainsi que leur gestion, supervision, etc sous la forme d’un schéma. Ce schéma est orienté objet. WMI est notamment compatible avec ce standard (depuis Powershell V3.0 via les Cmdlets comme Get-CIMClass, Set-CIMInstance, …).

Voici la liste des commandes de ce module :

Capture d’écran 2014-04-17 à 19.07.54

Parmi les fonctionnalités, il est ainsi possible de :

  • réaliser la configuration générale du switch : nom d’hôte, bannière, activation/désactivation de fonctionnalités
  • gérer les vlan : création, suppression, activation, désactivation, listing
  • configurer les ports : activation, désactivation, listing, définition des propriétés

OneGet

On termine ce tour des nouveautés, avec la fonctionnalité qui va sans doute faire le plus parlée d’elle : OneGet. C’est tout simplement un gestionnaire de paquet comme on peut en rencontrer sur Unix !

Pour obtenir la liste des commandes disponibles :

Capture d’écran 2014-04-17 à 19.07.16

On peut utiliser la commande Find-Package pour chercher 7zip par exemple :

Capture d’écran 2014-04-17 à 19.14.18

Puis-on l’installe (Install-Package) :

Capture d’écran 2014-04-17 à 19.14.36

Bien entendu, comme tout gestionnaire de paquet, il s’occupe également d’installer automatiquement les dépendances.

La commande Get-Package permet de récupérer les packages déjà installé. Le package apparaît dorénavant dans le Start Screen (ou dans Program Files) comme n’importe quel autre programme :

Capture d’écran 2014-04-17 à 19.16.11

Dans cette version preview, OneGet ne possède qu’une seule source (ou repository) : Chocolatey (https://chocolatey.org/packages) qui contient actuellement plus de 1700 package. Ce dernier est basé sur NuGet (connu des utilisateurs de Visual Studio) qui est justement un gestionnaire de package. Microsoft ajoutera le support d’autres repositories ultérieurement. On peut même imaginer qu’il sera possible de créer sa propre source et de l’ajouter via la commande Add-PackageSource. Certaines personnes ont d’ailleurs déjà commencé à le faire : http://learn-powershell.net/2014/04/11/setting-up-a-nuget-feed-for-use-with-oneget/.

SCOM 2012 – exploiter le contenu d’évènements stockés dans la base de donnée pour créer une alerte

 

De nombreux Management Pack SCOM créent des évènements dans la base SCOM (visibles dans la console SCOM via les vues Events).

C’est notamment le cas du MP de collecte  et de formatage d’évènements Syslog que je vous ai proposé dans un billet précédent.

Ces évènements n’ont bien sur que peu d’utilité s’ils ne sont pas traités pour obtenir des alertes ou des courbes de performance…

Je vais ici expliquer comment exploiter ces informations à l’aide d’une règle d’alerte qui exécute un script powershell.

Contexte : il a été demandé de générer une alerte lorsqu’un évènement syslog provenant d’un device réseau n’est pas recu un certain nombre de fois dans un laps de temps donné…. J’ai retourné le problème dans tous les sens mais il n’est à ma connaissance pas possible d’y répondre à l’aide d’un workflow utilisant des datasource et des conditions des librairies “standard”.

La solution la plus simple est alors de stocker tous les évènements syslog proprement formatés dans la base SCOM, et de les traiter à l’aide d’un script.

Voyons d’abord comment il est constitué dans son ensemble, je détaillerai chaque partie ensuite :

                <ScriptBody>
param($IPAddress)

$api = new-object -comObject ‘MOM.ScriptAPI’
$bag = $api.CreatePropertyBag()

$SQLServer = (Get-ItemProperty -path ‘HKLM:\SOFTWARE\Microsoft\Microsoft Operations Manager\3.0\Setup\’).databaseservername
$SQLDBName = (Get-ItemProperty -path ‘HKLM:\SOFTWARE\Microsoft\Microsoft Operations Manager\3.0\Setup\’).databasename
$SqlQuery = "SELECT TOP 2 * FROM [OperationsManager].[dbo].[EventView] where channel like ‘syslog’ AND LoggingComputer = ‘" +  $ipaddress + "’  AND EventData like ‘%Sophos pattern update failed: File transfer failed%’ ORDER BY TimeGenerated DESC"
$sqlquery

$SqlConnection = New-Object System.Data.SqlClient.SqlConnection
$SqlConnection.ConnectionString = "Server = $SQLServer; Database = $SQLDBName; Integrated Security = True"

$SqlCmd = New-Object System.Data.SqlClient.SqlCommand
$SqlCmd.CommandText = $SqlQuery
$SqlCmd.Connection = $SqlConnection

$SqlAdapter = New-Object System.Data.SqlClient.SqlDataAdapter
$SqlAdapter.SelectCommand = $SqlCmd

$DataSet = New-Object System.Data.DataSet
$SqlAdapter.Fill($DataSet)

$SqlConnection.Close()

$referencedate = (get-date).addhours(-4).touniversaltime()

$result = ($DataSet.Tables[0] | where {$_.timegenerated -gt $referencedate} | measure).count

if ($result -ge "2")
{
$status = "KO"
$api.LogScriptEvent(‘Mirapoint CheckSophosTransferFailed Result : KO ‘,20,4,$ipaddress)
}

else {$status = "OK"
$api.LogScriptEvent(‘Mirapoint CheckSophosTransferFailed Result : OK ‘,20,4,$ipaddress)
}

if ($status -eq "KO") { $bag.AddValue(‘Status’,’Bad’) }
else { $bag.AddValue(‘Status’,’Good’) }

$bag

</ScriptBody>

Passons aux explications détaillées :

param($IPAddress) permet juste de récupérer l’adresse IP, passée en paramètre du script. C’est elle qui nous permet d’identifier les évènements correspondant au bon device réseau supervisé.

$SQLServer et $SQLDBName sont des variables qui récupèrent le nom du serveur et de la base SQL de SCOM dans la base de registre du serveur MS sur lequel s’execute le script (comme la règle est ciblée sur des device réseau, le script s’execute sur le MS qui gère le périphérique et non pas sur l’agent)

$SqlQuery est la requête SQL sur laquelle va s’appuyer le traitement du script. La partie “FROM [OperationsManager].[dbo].[EventView]” est obligatoire car il faut requêter la vue EventView pour accéder aux évènements SCOM. Pour le reste, libre à vous d’adapter à votre besoin!

Tout le bloc entre $SqlConnection et $SqlConnection.close() peut être recopiée tel quel, il contient les cmdlet permettant d’effectuer la connexion à la base SQL, d’exécuter la requête et de récupérer son résultat dans la variable $DataSet.Tables[0] .

Le reste du code contient la logique du script et dépend donc de vos besoins, rappelez vous simplement de finir votre script en peuplant puis en retournant le propertybag :

if ($status -eq "KO") { $bag.AddValue(‘Status’,’Bad’) }
else { $bag.AddValue(‘Status’,’Good’) }

$bag

Je ne saurais trop vous recommander de tester votre script “en dehors” du management pack avant de l’y intégrer car il peut vite devenir complexe… une fois satisfait, créez votre règle basée sur une probe Microsoft.Windows.PowerShellPropertyBagProbe par exemple comme le décrit Microsoft : https://social.technet.microsoft.com/wiki/contents/articles/16752.management-pack-composition-exercise-2-creating-a-monitor-based-on-a-windows-powershell-script.aspx