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EXCHANGE 2013 DAG

INSTALLATION DU DAG (DATA AVAIBILITY GROUP)

Tout d’abord il faut connaitre le rôle du DAG, son but est tout simplement la haute disponibilité des BASES MAIL.

petit rappel sur les bases mail, c’est une base de donnée qui contient  les boites aux lettres (BAL) des utilisateurs de messagerie exchange et dont la limite est de 2 TB.

Tout d’abord il faut renommer les bases mail pour plus de clarté prévoir une convention de nommage

1) renommer les bases de données (avec convention de nommage simple)

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2) création d’un compte ordinateur que l’on désactive et attribue les droits

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Full control, celui va servir pour le DAG

3) Le serveur File Server Witness (FSW01) joue le rôle de QORUM

Il doit être ajouter au groupe (Exchange Trusted Subsystem ) dans Active Directory puis le groupe Exchange Trusted Subsystem ajouter au groupe local administrator du serveur FSW01.

Le FSW doit être créé car si le cluster passe de serveur impair à pair

On n’aura toujours 1 votant supplémentaire.

Installer la fonctionnalité du serveur de fichier

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Puis ouvrir niveau pare-feu avancé et paramétrer

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4) créer un groupe de disponibilité,

Figure 1

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Figure 2

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Figure 3 : mettre une ip pour le DAG 192.168.1.10 sur le réseau MAPIDAGNetwork

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5) parametrer le réseau dedié au DAG01, dans notre cas

Figurer 1

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Figure 2 : décocher register this connection’s adresses in DNS.

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Pour regarder les configuration du DAG sur EXCH01 et EXCH02 taper la commande suivante sous Exchange management shell:

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Voici les résultats :

EXCH01

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EXCH02

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6) Par defaut les reseaux mapidagnetwork et ReplicationDAG Network

Se configurer en auto avec la carte reseau en prod et l’autre pour REPLICA avec aucune passerelle activé et décocher registrer this connection in DNS, il fait la différence et les bascule automatiquement.

Pour modifier manuellement les configuration du DAG sur EXCH01 et EXCH02 faire comme ci-dessous.

Figure1 : cocher configurer manuellement les réseaux.

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Figure 2 : soit désactiver la réplication soit afficher les détail pour modifier la configuration.

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7) Creation de la copie passive sur les 2 serveurs EXCHANGE :

– Copie des Bases mail De EXCH01 vers EXCH02 et EXCH02 vers EXCH01

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Figure1 : voir ci-dessous

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Figure2 : ajouter le serveur EXCH02 puis cliquer ENREGISTRER

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Taper la commande suivante pour fixer la configuration :

Set-DatabaseAvailabilityGroup DAG01 -ManualDagNetworkConfiguration $false

Tester le réplication avec le commande let : Test-ReplicationHealth

Ou Test-ReplicationHealth | fl

Vérification de la copie de base de données avec PowerShell:

EXCH01

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EXCH02

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8) Test de la bascule de la base de données

Vérification de l’utilisateur créé (kouasti) sur quelle base ? :

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Eteindre le serveur EXCH01 sur lequel la base MBX-DAG01-DB01 est actif

Cela prend quelques secondes.

9) Test de la bascule de la base de données en mode maintenance

Effectuer ses manipulations sur le serveur ou les bases sont actives

MBX-DAG01-DB01

MBX-DAG01-DB02

Aller dans C:\Program Files\Microsoft\Exchange Server\V15\Scripts puis

Taper :

[PS] C:\Program Files\Microsoft\Exchange Server\V15\Scripts>.\StartDagServerMaintenance.ps1 -servername exch02

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RESULTAT

Sur Exch01 faire get-mailboxdatabasecopystatus

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Sur Exch02 faire get-mailboxdatabasecopystatus

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POUR REMETTRE EN PLACE il faut stopper la maintenance:

.\StopDagServerMaintenance.ps1 -servername exch02

 

J’espère que le blog vous a éclairé sur la mise en plce sdu DAG exchange 2013

Exchange 2003 – Configuration du RPC sur HTTP

Contexte

Cet article présent la configuration du RPC/HTTP dans une architecture de type mono-serveur l’unique serveur ayant les rôles suivants :

  • Contrôleur de domaine,
  • Catalogue global,
  • Serveur Exchange,
  • Proxy RPC.

RPC/HTTP permet à une entreprise de relier ses clients Outlook mobile sans mettre en danger son environnement de production par l’ouverture de plusieurs ports (qui sont susceptibles d’être bloqués en sortie dans le réseau du client mobile) les seuls ports utilisés sont les ports TCP 80 ou TCP 443 dans le cas d’une utilisation avec SSL.

Installation du proxy RPC

– Dans « Panneau de configuration » choisir « Ajouter ou supprimer des programmes »

  • Choisir « Service de mise en réseau » puis « Détails » :

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– Sélectionner « Proxy RPC sur HTTP » puis lancer l’installation (le CD de Windows Server 2003 ou le dossier i386 est requis) :

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Configuration du répertoire RPC depuis IIS

– Depuis la console IIS (Gestionnaire des Services Internet), afficher les propriétés du dossier RPC :

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– Dans l’onglet « Sécurité du répertoire », cliquer sur le bouton Modifier de la partie « Authentification et contrôle d’accès » :

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– Dans les Méthodes d’Authentification, décocher la case « Activer la connexion anonyme » et cocher « Authentification de base » :

(Une fois cette modification faite, un message d’information apparait vous signalant que le mot de passe est envoyé en clair via une connexion non-cryptée et est donc visible en utilisant un outil d’analyse de trames, bien sûr, si le SSL est déjà activé sur le site, ce message ne nous concerne pas.)

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Activation du SSL pour le répertoire RPC

ATTENTION ! : Cette partie nécessite que la configuration d’SSL sur le Site par Défaut IIS soit fonctionnelle, avec un certificat de paramétré. Si SSL n’est pas utilisé cette étape peut être passée.

– Depuis la console IIS (Gestionnaire des Services Internet), afficher les propriétés du dossier RPC,

– Dans l’onglet « Sécurité du répertoire », cliquer sur le bouton Modifier de la partie « Communications sécurisées » :

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– Cocher les cases « Requérir un canal sécurisé » ainsi que « Exiger le cryptage 128 bits »:

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Activation du RPC-http depuis la console Exchange

– Depuis la console « Gestionnaire système Exchange » dans le dossier « Serveurs » sur le serveur RPC-http faire clique-droit puis « Propriétés » puis cocher la case « Serveur principal RPC-http :

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Une erreur spécifiant qu’aucun serveur frontal Exchange n’existe est susceptible d’apparaitre. Ignorer ce message.

Configuration des ports utilisé par le serveur Proxy RPC

ATTENTION ! : Cette partie touche au registre. Avant toute modification du registre, il est fortement conseillé de sauvegarder le registre

La configuration des valeurs de registre suivantes est automatiquement exécutée lors du redémarrage suivant l’installation du Proxy RPC-HTTP (pour Exchange Server 2003 SP2). Cette partie est utile, si un reboot n’est pas envisageable ou si vous souhaitez vérifier la bonne configuration de ces valeurs.

– Chercher la clé de registre « HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Rpc\RpcProxy » :

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– L’attribut « ValidPorts » doit être configuré comme il ceci (le texte surligné en jaune doit être modifié en fonction de vos nom de serveurs :

NomNETBIOSduServeur:6001-6002;

FQDNInterneduServeur:6001-6002;

FQDNExterneduServeur:6001-6002;

NomNETBIOSduServeur:6004;

FQDNInterneduServeur:6004;

FQDNExterneduServeur:6004

 

Par exemple :

  • Domaine : TEST.lab
  • NomNETBIOSduServeur : EXCHANGE-SRV
  • FQDNInterneduServeur : EXCHANGE-SRV.TEST.lab
  • FQDNExterneduServeur : mail.TEST.lab

Soit :

EXCHANGE-SRV:6001-6002; EXCHANGE-SRV.TEST.lab:6001-6002; mail.TEST.lab:6001-6002; EXCHANGE-SRV:6004; EXCHANGE-SRV.TEST.lab:6004; mail.TEST.lab:6004

Active Directory – Prise en charge des scénario du type “USN Rollback”

Contexte

Suite à la restauration d’un snapshot ou d’une sauvegarde d’un contrôleur de domaine virtuel, l’erreur USN Rollback peut apparaître.

L’USN (Update Sequence Number) permet un versionning des objets utilisé par l’annuaire Active Directory, chaque modification d’un objet AD depuis un contrôleur de domaine va incrémenter le numéro USN de l’objet. En comparant entre les différents DCs leur numéro d’USN il est possible de déterminer quelle base est la plus à jour.

Lors d’une restauration d’un DC virtuel, et si l’outil de sauvegarde utilisé ne supporte pas la restauration Active Directory, il est probable qu’une erreur USN soit provoquée.

Les autres contrôleurs de domaine – en comparant leur numéro USN – vont détecter le DC restauré comme n’étant pas à jour en ne répliqueront pas avec lui.

Eviter l’USN Rollback

Les solutions suivantes permettent d’éviter une situation d’USN Rollback :

  1. Utiliser une solution de sauvegarde avec prise en charge de l’AD,
  2. Ne pas restaurer des backup dont la date excède le “Tombstone lifetime” qui est de 60 jours par défaut,
  3. Utiliser un contrôleur de domaine virtuel sous Windows Server 2012 ou ultérieur. Windows Server 2012 ajoute au contrôleurs de domaine un attribut supplémentaire (qui est géré par Hyper-V 2012) et qui évite l’USN rollback lors de la restauration d’un snapshot.

 

Symptômes de l’USN Rollback

    • La commande ”repadmin /showutdvec” retourne de différents numéros d’USN,
    • Le service NETLOGON est en pause,
    • La valeur de la clé “DSA Not Writable” est à “4”,
    • Les erreurs 2095 (NTDS Replication), 2013 (NTDS General), 2103 (USN Rollback),
    • Les réplication entrantes/sortantes sont désactivées (visible à l’aide de la commande repadmin /showrepl ),

    Résolution

    Microsoft préconise (après l’apparition d’un USN Rollback) de retirer le contrôleur de domaine défaillant, après avoir transféré les éventuels rôles FSMO qu’il héberge (NTDSUtil permet de transférer les rôles ou de les saisir s’il est impossible de les transférer correctement).

    Egalement dans le cas où la de-promotion du contrôleur de domaine ne se passe pas correctement, il faudra s’aider du switch “/forceremoval” de al commande DCPromo. Il faudra aussi bien penser à nettoyer les métadonnées du contrôleur de domaine défaillant, depuis un contrôleur de domaine fonctionnel.
    L’idéal est – lorsque l’on souhaite restaurer le snapshot d’un contrôleur de domaine alors que le snapshot ne supporte pas la VM-GenerationID – de démarrer le contrôleur de domaine directement en mode DSRM. Une fois démarré en mode DSRM, mettre la valeur de registre “database restored from backup” à “1”.
    Si le contrôleur de domaine a déjà été démarré en mode “normal”, il faudra le retirer (après avoir pris soin de récupérer les rôles hébergés).
    (Source :