Le blog technique

Toutes les astuces #tech des collaborateurs de PI Services.

#openblogPI

Retrouvez les articles à la une

WINRM : Erreur-2144108387 0x8033809D

 

Aujourd’hui mon blog va porter sur l’erreur WINRM : 2144108387 0x8033809D que l’on peut retrouver sur tout les serveurs de :                                                                                                                                 – Windows 2003 SP2 à Windows 2012 R2. Même en regardant dans l’observateur d’évènement ID 4 qui correspond à une solution TechNet qui n’est pas adapter à la situation.

PERIMETRE: Dans le cadre de l’organisation des reboots de 400 serveurs chez un de nos client, j’ai mis en place une vérification Post-démarrage de ces 400 serveurs.

Voici la commande du script powershell qui permet de vérifier la date les derniers redémarrage des serveurs, bien sûr l’exemple ci-dessous porte sur 1 serveur le but étant de démontrer l’erreur winrm.

SCRIPT:

$computer = « SRV01 »   
$LastBootUpTime = ([Management.ManagementDateTimeConverter]::ToDateTime((Get-WmiObject Win32_OperatingSystem).LastBootUpTime)).ToString(« dd’/’MM’/’yyyy-HH’h’mm »)

Invoke-Command -ScriptBlock { $LastBootUpTime }  -ComputerName $computer

RESULTAT:

image

ACTIVATION WINRM:

Bien évidement tout ceci est conditionné par le fait qu’il faille activer winrm sur tout les serveurs et que le port 5985 doit être ouvert lui aussi (invoke-command est utilisé, il lance la commande à distance .

sur certains serveurs, j’ai rencontré des problèmes lié à l’activation de WINRM dont l’un des serveurs SRV01.

ERREUR :

clip_image001

IDENTIFICATION DE L’ERREUR :  Apparemment lorsque le rôle serveur WEB est mis en place sur un serveur, il se peut que le TRANSPORT HTTP soit lié à un compte de service web exemple : SVC- WEB

Comment déterminer si un  compte de service est  attribué au service HTTP avec la commande exemple :                                                                       

setspn –q */srv01 

                                                                                                                                Une liste s’affiche ci-dessous : nous voyons clairement en violet que le service http est lié au compte de service web :  SVC- WEB

Checking domain DC=domaine,DC=com

CN= SVC- WEB,OU=Utilisateur,OU=Ordinateurs,DC=domaine,DC=com

      HTTP/SRV01

       HTTP/SRV01.domaine.com

TERMSRV/SRV01

       TERMSRV/SRV01.domaine.com

       WSMAN/SRV01.domaine.com

       RestrictedKrbHost/SRV01.domaine.com

       HOST/ SRV01.domaine.com

       WSMAN/SRV01

       RestrictedKrbHost/SRV01

       HOST/SRV01

Existing SPN found!

RESOLUTION : 

à savoir que cela puisse ne pas être une solution car il faut déterminer si les SITES WEB s’appuie sur un compte de service web et si ce compte ne gère pas d’autre site web qui s’appuie dessus , alors la solution appliquer ne permettra plus d’effectuer sous IE une requête sur:

 http://SRV01:80 ou http://SRV01:443                                                                                                                                                            Par contre si avez mis en place un cluster NLB site web exemple : http/clustersrv01-02.domaine.com, alors la solution peut être envisager

La commande permettant de ne plus lier le service http au compte de service WEB (SVC-WEB) est la suivante :

– Setspn   –D  http://srv01  SVC-WEB

– Setspn   –D  http://srv01.domaine.com SVC-WEB

Lorsque vous effectuer de nouveau la commande query :  setspn -q */srv01 nous voyons de nouveau  qui est lié au compte d’ordinateur  et plus au compte de service WEB si vous effectuer de nouveau  WINRM QC cela fonctionnera.

Checking domain DC=domaine,DC=com

CN= SRV01,OU=server,OU=Ordinateurs,DC=domaine,DC=com

TERMSRV/SRV01

       TERMSRV/SRV01.domaine.com

       WSMAN/SRV01.domaine.com

       RestrictedKrbHost/SRV01.domaine.com

       HOST/ SRV01.domaine.com

       WSMAN/SRV01

       RestrictedKrbHost/SRV01

       HOST/SRV01

Existing SPN found!

 

 

Lync 2013 – Lync client devient Skype Entreprise

Nouvelle interface

Dès aujourd’hui (mardi 14 avril 2015) Lync client devient Skype Entreprise (Skype for Business en anglais).
Cette modification apporte une refonte complète de l’interface Lync cliente. Les fonctionnalités de cette nouvelle version restent pour le moment inchangées (par rapport à Lync client 2013).
image

Activer ou désactiver Skype Entreprise

Il est pour le moment possible de désactiver l’interface Skype Entreprise pour les utilisateurs Lync Online.
Pour se faire il faut se connecter en PowerShell à Lync Online.
Téléchargement du module PowerShell pour Lync Online : http://www.microsoft.com/en-us/download/details.aspx?id=39366
Utilisez ensuite les commandes suivantes :
   Import-Module LyncOnlineConnector
   $session = New-CsOnlineSession –Credential username@domaine.com
   Import-PSSession $session

Remarque : Si le domaine du compte administrateur n’est pas @tenant.onmicrosoft.com, il faut ajouter le paramètre –OverrideAdminDomain « tenant.onmicrosoft.com » à la commande PS.
Lancez la commande Get-CsClientPolicy | ft Identity,EnableSkypeUI. Deux politiques existent déjà, une pour activer l’interface Skype et l’autre pour la désactiver.
image

Pour ajouter une politique à un utilisateur il faut lancer la commande suivante :
Get-CsOnlineUser Utilisateur@domaine.com | Grant-CsClientPolicy –PolicyName Police

image

image

Office 365 – Retour d’expérience d’une migration IMAP

Introduction

L’offre Office 365 inclut un outil de migration. Cet outil permet la migration des boites mails depuis Exchange (2003 / 2007 / 2010 /2013) vers Office 365 ou depuis un autre serveur de messagerie utilisant l’IMAP vers Office 365.
Ce billet portera sur mon retour d’expérience d’une migration IMAP vers Office 365.

Retour d’expérience

Les prérequis

1) Chaque compte migré doit avoir un utilisateur unique associé avec une licence active. Le compte peut être uniquement dans le cloud ou synchronisé avec Active Directory (via DirSync par exemple).
Dans le cadre d’une architecture hybride (c’était le cas dans ce projet), d’autres prérequis utilisateurs sont nécessaires. L’utilisateur doit être "connu" par les serveurs Exchange OnPremise. Pour cela la commande PowerShell suivante est à passer sur les serveurs Exchange OnPremise :

Enable-RemoteMailbox –Identity Utilisateur –RemoteRoutingAddress utilisateur@tenant.mail.onmicosoft.com –PrimarySMTPAddress utilisateur@domaine.fr
Remarque : Attention, si l’utilisateur possède d’autres adresses SMTP que la principale il est nécessaire de les indiquer dans la commande à l’aide du paramètre EmailAddresses
Remarque 2 : Il est également recommandé d’avoir l’UPN (UserPrincipalName) de l’utilisateur qui soit égal à l’adresse email afin de faciliter la connexion aux services Office 365.

2) Un Migration Endpoint avec les éléments suivants :

  • L’URL du serveur IMAP
  • Le type d’authentification (Basic ou NTLM)
  • Le chiffrement (Aucun, SSL, TLS)
  • Le port utilisé pour se connecter en IMAP au serveur
  • Le nombre maximum de migrations simultanées
  • Le nombre maximum de synchronisation incrémentales simultanées

image
3) Un fichier CSV contenant l’adresse email cible, le nom d’utilisateur et le mot de passe du compte IMAP (ou d’un compte administrateur). Le fichier CSV sera construit ainsi :

Les éléments migrés

La migration IMAP n’inclut que la partie mail. En effet les éléments de type contacts, calendrier, tâches… ne sont pas pris en compte.
La migration IMAP prend en compte les mails qui se trouvent dans les différents dossiers (et sous dossiers) personnels ainsi que les dossiers de base (Boite de réception, éléments envoyés, éléments supprimés…).

La migration

La migration se déroule par lot. Chaque lot peut comporter jusqu’à 5000 utilisateurs.
Pour une meilleure gestion des erreurs et de la volumétrie, des lots de 1200 utilisateurs environ ont été fait.
A titre d’exemple, le temps de migration pour un lot de 1200 utilisateurs ayant une volumétrie d’environ 30 Go au total (soit une moyenne de 25Mo/BAL) a mis un peu plus de deux heures.
Cette estimation est bien évidement propre à l’architecture et peut être différente en fonction de la bande passante et des performances du serveur source.

La gestion des erreurs

Il est courant qu’un lot de migration comporte des erreurs. Pour les identifier il est possible d’utiliser la commande PowerShell suivante sur le tenant Office 365 :
Get-MigrationUser -ResultSize Unlimited | ?{$_.Status -ne "Synced"}

image

Les utilisateurs en échec peuvent être sorti du lot de migration et relancés dans un lot séparé.
Remarque : Un utilisateur ne peut pas être inclus dans un nouveau lot s’il appartient déjà à un lot. Microsoft met également à disposition des rapports (au format CSV) sur la plateforme d’administration d’Office 365 – Exchange.

Conclusion

Dans le cadre de cette migration, le pourcentage d’erreur a été de 0.2% (moins d’une vingtaine de boites en erreur sur plus de 6000 boites migrées).
Le seul point négatif est la limite des éléments migrés. Les calendriers, carnets d’adresses… ne sont pas pris en compte et doivent être fait manuellement par l’utilisateur ou via un autre outil de migration.

Pour conclure l’outil de migration fonctionne parfaitement. Même s’il possède peu de fonctionnalités contrairement à d’autres outils de migration (Refresh IT, Quest…) il permet une migration simple à un moindre coût.