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Azure : La valse des CLI … (Partie 1)

Bonjour à tous !

Le management d’une plateforme de cloud computing publique est souvent à l’image de la vie de celle-ci, c’est à dire mouvementée !
La plateforme de Microsoft, Azure, n’échappe pas a cette règle. Il est donc temps de faire un point sur les differents outils de ligne de commande mis a notre disposition pour gérer cette plateforme.

Preparation de l’environnement PowerShell

PowerShell

Powershell a été jusqu’à une période assez récente le langage privilégié pour gérer la plateforme Azure en ligne de commande, c’est pourquoi nous commencerons par lui.
La manière la plus simple de récupérer la dernière version des modules Powershell Azure est d’utiliser PowerShellGet.

La disponibilité de PowerShellGet varie suivant la version de Powershell utilisée, à toute fin utile, voici les versions de PowerShell qui sont installées par défaut avec votre OS Microsoft Windows :

  • PowerShell 2 : Windows Server 2008 R2 / Windows 7 SP1
  • PowerShell 3 : Windows Server 2012 / Windows 8
  • PowerShell 4 : Windows Server 2012 R2 / Windows 8.1
  • PowerShell 5 : Windows 10 1507 et 1511
  • PowerShell 5.1 : Windows Server 2016 et 2019 / Windows 10 1607 et supérieur

Les modules PowerShell Azure ne fonctionnant qu’à partir de la version 5 de PowerShell, si vous êtes sous Windows 7 SP1, 8.1 ou Windows Server 2008 R2 SP1, 2012, 2012 R2, il est nécéssaire de passer à la version 5.1 directement en installant le package MSI suivant : Windows Management Framework 5.1

Note : Pour ceux étant sous Windows 7 SP1 ou Windows Server 2008 R2 SP1, c’est un peu moins simple, il faut au préalable installer la version 4.5.2 du .NET Framework avant d’installer le WMF 5.1. Celle-ci est disponible ici : .NET Framework 4.5.2

Note 2 : Vous pouvez vérifier la version de PowerShell installée sur votre OS Windows avec la commande suivante :

$PSVersionTable.PSVersion

PowerShellGet

Pour ceux qui ne sont pas familier avec PowerShellGet, celui-ci permet d’installer des modules ou des scripts PowerShell à partir du repository PowerShell Gallery contenant les modules PowerShell nous intéréssant (mais beaucoup d’autres également). Les personnes connaissant l’univers des distributions Linux retrouveront ici des notions familières.

PowerShellGet, qui est lui même un module PowerShell, est présent par défaut à partir de la version 5 de PowerShell. Celà étant dit, il est préférable de le mettre à jour avant de récupérer des modules avec celui-ci. Pour se faire, deux étapes sont nécéssaires.

On installe d’abord le fournisseur de package .NET Framework NuGet (Equivalent de Apt-Get dédié au .NET Framework pour les connaisseurs). Celui-ci permet à PowerShellGet de pouvoir récupérer des modules à partir du repository PowerShell Gallery qui est de type NuGet. Il permet également à PowerShellGet de se mettre a jour puisque le module est publié lui même sur PowerShell Gallery. Voici la commande pour installer NuGet :

Install-PackageProvider Nuget –Force

Une fois que NuGet est installé, on va pouvoir mettre à jour le module PowerShellGet avec la commande suivante :

Update-Module -Name PowerShellGet

Si pour une raison X ou Y, le module n’est pas déjà installé, vous pouvez le faire avec la commande suivante :

Install-Module –Name PowerShellGet –Force

Nous pouvons donc à présent passer au coeur du sujet à savoir les modules PowerShell Azure.

Modules Azure pour PowerShell

Si vous êtes sous la version 5.X de PowerShell, il vous faut au préalable mettre à jour la version de votre .NET Framework vers la version 4.7.2 via l’installeur suivant .NET Framework 4.7.2 avant de pouvoir installer les modules PowerShell dédiés à Azure.

Module AzureRM (ARM only)

Plus récement, jusqu’en Décembre 2018, c’est le module AzureRM qui est utilisé afin de gérer la plateforme.

Officiellement, Microsoft continue de le supporter après cette date pour des corrections de bugs mais aucune nouvelle fonctionnalité Azure ne sera administrable avec. Pour cela il faudra passer par le module Az.
Les commandes sont de la même forme que celles de PowerShell, à savoir de type VerbNoun. Exemple :

Get-AzureRmLoadBalancer

Le module est installable avec la commande suivante :

Install-Module -Name AzureRM -AllowClobber

Module Azure (alias ASM)

Pour ceux ayant débuté Azure avant l’arrivée du mode de gestion ARM (Azure Ressource Management), il y avait le mode de gestion ASM (Azure Service Management) dont le portail aujourd’hui n’est plus en activité (RIP !).

Cependant, vous avez pu remarquer que certaines ressources de type ASM persistent au sein du portail ARM sous le nom de Classic. Il est toujours possible de gérer ce type de ressources via PowerShell mais il faut installer un module supplémentaire qui vient en complément du module AzureRm. Il est installable via la commande suivante :

Install-Module -Name Azure -AllowClobber

Module Az (ASM + ARM)

C’est donc le remplaçant officiel du module AzureRm ainsi que du module Azure depuis fin 2018.
Il est installable via la commande suivante :

Install-Module -Name Az -AllowClobber

Les changements concernent principalement la partie technique du module, son utilisation est très similaire à celle de l’ancien module.
Il suffit de remplacer toutes les commandes VerbAzureRMNoun par VerbAzNoun. Exemple :

Get-AzLoadBalancer

Microsoft, afin de faciliter la transition, a ajouté des alias qui vous permettront d’utiliser vos anciens scripts adaptés au module AzureRm. L’activation des alias se fait via la commande suivante :

Enable-AzureRmAlias

Cependant, attention, si vous décidez d’utiliser les alias du nouveau module Az, il est impératif de désinstaller toutes les versions précédentes du module AzureRM. 

Il est possible techniquement de faire cohabiter les deux modules en les installant tous les deux sur la même machine mais Microsoft recommande la désinstallation de toutes les versions des modules AzureRm avant d’installer le module Az.

Et pour les autres OS/langages ?

Microsoft, devant le succès de sa plateforme Azure, a constaté le besoin de pouvoir administrer celle-ci depuis un poste autre que Windows ou depuis des périphériques BYOD.

C’est ainsi que son nés PowerShell 6, l’environnement Azure CLI ou encore Cloud Shell. Ces moyens d’adminitration cross-plateformes feront donc l’objet de la deuxième partie de ce billet.

SCCM – Les clients ne reçoivent plus les mises à jour après une restauration ou un changement de serveur

Suite au remplacement du serveur de site dans une infrastructure SCCM, les clients ne recevaient plus aucune mise à jour.

L’analyse du fichier de log UpdatesDeployment.log révèle le message “EnumerateUpdates for action (UpdateActionInstall) – Total actionable updates = 0 ‘ “.

Bien qu’il ne s’agisse pas à proprement parler d’une erreur, cette information est manifestement erronée : il y a bien des mises à jour manquantes, et l’exécution de la commande powershell suivante sur un client en donne la liste :

get-wmiobject -query "SELECT * FROM CCM_UpdateStatus" -namespace "root\ccm\SoftwareUpdates\UpdatesStore" | where {$_.status -eq "Missing"} 

Le client SCCM n’en reconnait pourtant aucune comme actionnable, comme le montre cette nouvelle commande qui ne renvoie rien :

get-wmiobject -query "SELECT * FROM CCM_SoftwareUpdate" -namespace "ROOT\ccm\ClientSDK"

Il faut savoir qu’à chaque synchronisation du catalogue WSUS, SCCM incrémente la version du catalogue. Cela permet aux agents de savoir si une version plus récente que celle qu’ils ont déjà téléchargé est disponible.

Or, lors du changement de serveur ou de la restauration d’une sauvegarde, il arrive que ce compteur reparte de 0… Si votre infrastructure SCCM existe depuis longtemps, il pourrait donc falloir des milliers de mise à jour du catalogue avant que la version n’atteigne à nouveau celle attendue par les agents!

Heureusement, le correctif est simple : il suffit de modifier dans le registre la version du catalogue afin de reprendre là où les agents s’étaient arrêté.

Commencons donc par identifier la version du catalogue qu’attendent les agents, à l’aide de la requête SQL suivante qui indique la plus haute valeur attendue :

;WITH XMLNAMESPACES ( DEFAULT 'http://schemas.microsoft.com/SystemsCenterConfigurationManager/2009/07/10/DesiredConfiguration') 
SELECT MAX(CI.SDMPackageDigest.value('(/DesiredConfigurationDigest/SoftwareUpdateBundle/ConfigurationMetadata/Provider/Operation[@Name="Detect"]/Parameter/Property[@Name="MinCatalogVersion"]/@Value)[1]', 'int')) MinCatalogVersion  
FROM [CI_ConfigurationItems] as CI  
WHERE CIType_ID = 8  

Il faut ensuite incrémenter d’une unité cette valeur, puis l’insérer dans la base de registre dans les clés suivantes :

[HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\SMS\Components\SMS_WSUS_SYNC_MANAGER]
"ContentVersion"=x
"SyncToVersion"=x
"LastAttemptVersion"=x

Enfin, il faut exécuter une nouvelle synchronisation du catalogue dans SCCM afin que sa valeur reflète les modifications effectuées (ou attendre la prochaine synchronisation planifiée), puis exécuter un Machine policy refresh suivi d’un Update evaluation cycle sur les agents si vous souhaitez forcer le téléchargement des mises à jour.

SCOM 1801 – La console web affiche une page blanche sous IE11

Encore un petit souci de jeunesse de la nouvelle console web introduite dans SCOM 1801 lorsque vous tentez d’y accéder depuis Internet Explorer 11, une page blanche est affichée alors qu’elle fonctionne parfaitement sous Chrome/Firefox/Edge.

Pour pallier ce problème, il suffit de rajouter le HTTP Host Header suivant dans IIS, pour les sites OperationsManager et MonitoringView :

image

Nom : X-UA-Compatible

Valeur: IE=edge

image

Ce problème est normalement réglé par le passage à SCOM 1807, mais si tel n’était pas le cas, ce contournement devrait vous permettre de rétablir un accès normal!