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SCOM – Service Level Dashboard 2.0 (SLD 2.0)

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La nouvelle version du Service Level Dashboard (version 2.0), qui rappelons-le sert à effectuer des mesures de qualité de service (SLA), s’appuie désormais sur Sharepoint!

 

Voici quelques une des subtilités liées à son installation:

Installation des pré-requis

Installation de Windows Sharepoint Services

Si vous en êtes au stade ci-dessous, arrêtez-vous tout de suite!

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En effet, le SLD 2.0 nécessite en pré-requis la version 3.0 de Windows Sharepoint Services.

Il ne s’agit donc pas de la version 2.0 intégrée à Windows Server 2003 (comme le montre la description de la capture ci-dessous) mais d’une version à télécharger ici, ou avec SP2 intégré ici.

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Pour information: La version 3.0 n’est pas intégrée dans les services pack de Windows Server 2003.

Après avoir téléchargé Windows Sharepoint Services 3.0, lancer l’exécutable:

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C’est mieux 🙂

Suivre alors les instructions d’installation de Windows Sharepoint Services. Dans mon cas, il s’agit d’une installation en mode “Advanced” pour un serveur autonome (Stand Alone).

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Une fois l’installation terminée, installer le “Service Level Dashboard 2.0”

Installation du Service Level Dashboard 2.0

Le “Service Level Dashboard 2.0” est téléchargeable ici. (ServiceLevelDashboard_x86.msi pour la version 32 bits ou x64 pour la version 64 bits)

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Renseigner les informations de connexion au Data Warehouse de SCOM:

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Spécifier les informations nécessaires à Sharepoint (propriétaire du site qui sera créé, nom de la base de données et serveur…)

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NB: Nous allons conserver le port d’écoute par défaut: 51918

Cliquer sur “Next” puis patienter pendant la création du site web sharepoint dédié au “reporting”:

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=> Cette partie de l’installation peut prendre quelques minutes.

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IMPORTANT:
Lors de ma première tentative d’installation du SLD 2.0, je me suis retrouvé sans site Web dédié au SLD de créé!
Après un nouveau test, je me suis aperçu que le site était créé au moment de l’apparition de la fenêtre MS-DOS ci-dessus, mais qu’il était supprimé en fin d’installation!

Un dernier test m’a permis de découvrir que la cause du problème venait d’Internet Explorer 8! Il m’a donc fallu le désinstaller (et revenir à IE6. IE7 devrait également fonctionner) pour que l’installation se déroule sans problème (et que le site reste).

Donc si vous avez installé les dernières mises à jours Windows update sur votre serveur, vous savez ce qu’il vous reste à faire. (du moins en attendant une compatibilité du SLD 2.0 avec IE8).

Import du management pack dans SCOM

 

Ouvrir la console d’administration de SCOM 2007 R2

Importer le Management Pack du Service Level Dashboard présent dans les sources d’installation:

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Utilisation

Création d’un Service Level Tracking

 

Aller ensuite dans la vue Authoring de la console d’administration:

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Faire un clic droit dans la section droite, puis “Create”

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Saisir un nom pour ce niveau de service

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Spécifier ensuite quel est l’objet mesurer pour ce SLA

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En cliquant sur Select, on obtient la liste des objets. Dans mon exemple, je sélectionne Active Directory Topology Root:

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Cliquer sur Ok

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Sélectionner dans quel management pack mémoriser ce Service Level et cliquer sur Next

Il faut maintenant définir le(s) seuil(s) correspondant aux engagements:

Cliquer sur Add, puis “Monitor state SLO”

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Saisir un nom pour cet objectif, ainsi que l’objectif fixé et les critères de disponibilité. Exemple: 99% de disponibilité

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Cliquer sur OK

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Cliquer sur Next

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et sur Finish

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Fermer la fenêtre.

Le “Service Level” apparait dans la console d’administration:

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Après quelques instant, se rendre sur le site Web du “Service Level Dashboard 2.0”:

Affichage du résultat

Le “Service Level” apparait dans le site (http://<nomDuServeur>:<Port d’écoute>):

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SCOM 2007 : Script de résolution d’alertes

Il peut arriver de devoir passer par un script de résolution d’alertes pour pouvoir nettoyer régulièrement certaines alertes de la console tel que les alertes d’échec de script. Le script suivant est fait pour cela.

Remplacez le nom FQDN_DU_SERVEUR_SCOM  par le fqdn de votre serveur SCOM

Créez une tache planifiée et faites exécuter la commande toutes les heures par exemple en fonction de la fréquence de ces alertes:

“powershell.exe –noninteractive –file chemin_du _script

 

#ce script est executé par tache planifiée tout les jours a 00:00 et clos les

#alertes de nommées ‘Script or Executable Failed to run’

#ou ‘Discovery Probe Module Failed Execution’dont la date de #modification est superieur a #maintenant moins 24 heures.

#Initialisation du provider Ops Mgr 2007 

add-pssnapin "Microsoft.EnterpriseManagement.OperationsManager.Client" -ErrorVariable errSnapin;

set-location "OperationsManagerMonitoring::" -ErrorVariable errSnapin;

new-managementGroupConnection -ConnectionString:FQDN_DU_SERVEUR_SCOM -ErrorVariable errSnapin;

set-location FQDN_DU_SERVEUR_SCOM -ErrorVariable errSnapin;

#Checks to see if it failed or succedded in loading the provider

if ($errSnapin.count -eq 0)

{

Write-host "`nOpsMgr 2007 PSSnapin initialized!";

}

else

{

Write-host "OpsMgr 2007 PSSnapin failed initialize! Please verify you are running this script on a OpsMgr 2007 Management Server";

}

$alerttoclose = get-alert | where-object {$_.Name -eq "Script or Executable Failed to run" -or $_.Name -match "^.*Discovery Probe Module Failed Execution"} | where-object {$_.resolutionstate -ne ‘255’} | where-object {$_.LastModified -gt [DateTime]::Now.Addhours(-24) }

foreach ($alert in $alerttoclose)

{

$alert | resolve-alert

}

SQL Server 2008 : Types de sauvegardes et choix du mode de récupération d’une base de données

Introduction

Lors de la création d’une base de données SQL Server 2008 on peut choisir le mode de récupération à appliquer pour cette base de données. Ce choix ne doit pas être fait au hasard mais il doit répondre aux besoins de l’entreprise en termes de stratégie de sauvegarde et de récupération.

Types de sauvegardes

SQL Server 2008 offre une multitude de types de sauvegarde pour une base de données sauf que ces types de sauvegarde dépendent du mode de récupération choisi pour celle-ci.

Les types de sauvegarde qu’on peut réaliser sur une base de données sont :

  1. Sauvegarde de données
  2. Sauvegarde des journaux de transactions
  3. Sauvegarde de type copie seule

 

L’étendu d’une sauvegarde peut être soit une base de données complète, une base de données partielle ou un ensemble de fichiers ou groupes de fichiers. Pour chacun de ces étendues on peut faire soit des sauvegardes complètes soit des sauvegardes différentielles.

Une sauvegarde différentielle dépend de la dernière sauvegarde complète réalisée avant celle-ci, la perte de la sauvegarde complète implique la perte de toutes les sauvegardes différentielles réalisées après.

Chaque sauvegarde de base de données contient la portion du journal de transaction qui permet de remettre la base de données à la fin de l’opération de sauvegarde.

Une sauvegarde de type copie seule (Copy Only) nous permet de réaliser des sauvegardes sans affecter la stratégie de sauvegarde mise en place, ce qui veut dire qu’une sauvegarde en copie seule même si c’est une sauvegarde complète n’affecte pas le chainage entre les sauvegardes différentielles réalisées après celle-ci et la sauvegarde complète normale réalisée avant elle.

Mode de récupération

Si le mode de récupération d’une base de données est Simple, la sauvegarde des journaux de transaction est désactivée pour celle-ci, en effet SQL Server prendra en charge la gestion des fichiers journaux et à chaque point de contrôle les parties inactives du journal seront tronquées.

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Le mode de récupération Journalisé en bloc est un mode complémentaire au mode complet qui permet d’optimiser les opérations en bloc mais n’offre pas le même niveau de protection que le mode complet, en effet ce mode ne prend pas en charge la récupération de la base de données à une date et heure précise.

Meilleures pratiques

  • Choisir le mode de récupération Simple pour les bases de données de développement et de test
  • Si votre base de données est configurée avec un mode de récupération complet ou journalisé en bloc il ne faut pas oublier de réaliser des sauvegardes des journaux de transaction.
  • Une sauvegarde différentielle d’une base de données contient toutes les pages de données modifiées depuis la dernière sauvegarde complète, sans la sauvegarde complète de référence une sauvegarde différentielle ne peut pas être restaurée ; dans le cas où on met en place une stratégie de sauvegarde à base de sauvegarde complète et différentielles il faut bien faire attention à ne pas perdre la sauvegarde complète.
  • L’application d’une mise à jour ou d’un patch de sécurité qui change le numéro de version de votre serveur SQL doit être suivi immédiatement d’une sauvegarde des bases de données système, en fait les anciennes sauvegardes seront obsolètes dans ce cas.