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2008 R2 – Ajouter un pilote d’impression x86 sur un serveur d’impression Windows Server 2008 R2

Problématique rencontrée

Lorsqu’une nouvelle imprimante est ajoutée sur un serveur d’impression Windows Server 2008 R2, le pilote injecté par l’assistant d’installation est celui correspondant au système d’exploitation (pilote pour architecture x64).

Les postes de travail 2000/XP/Vista et Seven étant généralement déployés en 32 bits (architecture x86), il faut impérativement rajouter le pilote x86 dans les propriétés de l’imprimante partagée.

Lorsque l’on réalise cette opération un fichier système nommé ntprint.inf est requis. Par défaut le media d’installation Windows est demandé (répertoire D:\i386).

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Les images ISO de Windows 2000, Windows XP et Windows Server 2003 32 bits contiennent effectivement un fichier ntprint.inf sous le répertoire i386. Or lorsque l’on sélectionne ce fichier, l’assistant ne le prend pas en compte et réaffiche indéfiniment la fenêtre permettant de sélectionner l’emplacement du fichier.

Explication

Le fichier ntprint.inf contenu dans les sources de Windows 2000/XP/2003 n’est pas celui attendu par l’assistant d’ajout de pilote.

Ce dernier s’attend à recevoir un fichier ntprint.inf plus récent (Windows Vista 32 bits ou supérieur) situé dans le répertoire C:\Windows\winsxs.

Solution

La solution consiste à utiliser le fichier ntprint.inf situé dans C:\Windows\winsxs de l’une des versions suivantes de Windows :

  • Windows Vista 32 bits
  • Windows Seven 32 bits
  • Windows 2008 32 bits

Le nom précis du répertoire est le suivant :

C:\Windows\winsxs\x86_ntprint.inf_<id>_<version>.<id>_none_<id>

Remarque : <id> et <version> correspondent à des ID et à la version du système (par exemple 6.0.6002 pour Windows Server 2008 SP2) – cela signifie que le nom du répertoire varie d’une version de Windows à l’autre et également en fonction du service pack

Voici le nom exact du répertoire pour Windows 7 32 bits :

  • x86_ntprint.inf_31bf3856ad364e35_6.1.7600.16385_none_3ad6f3251c0676a9

Pour Windows Server 2008 SP2 32 bits le nom exact est :

  • x86_ntprint.inf_31bf3856ad364e35_6.0.6002.18005_none_3cec160db7d4ac84

Exemple pas-à-pas avec une imprimante Laser Dell 5200

Voici un exemple pas-à-pas pour ajouter une imprimante partagée sous Windows Server 2008 R2 avec les pilotes x64 et x86.

Dans un premier temps il est conseillé d’installer le rôle Print and Document Services avec le sous-composant Print Server (cf. captures d’écran ci-dessous).

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Une fois l’installation du rôle effectuée, lancez la console MMC Print Management. Dans l’arborescence de la console, développez Print Servers / <Nom du serveur>, puis faites un clic droit sur Printers et lancez l’assistant Add Printers…

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Dans la page Printer Installation, choisissez Add a TCP/IP or Web Services Printer by IP address or hostname, puis cliquez sur le bouton Next.

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Dans la page Printer Address, sélectionnez TCP/IP Device dans la liste déroulante, entrez l’adresse IP de l’imprimante, puis cliquez sur le bouton Next.

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Si le pilote n’est pas déjà installé sur le serveur, sélectionnez Install a new driver puis cliquez sur Next.

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Si le pilote de votre imprimante n’est pas présent dans la liste prédéfinie de Windows Server 2008 R2, cliquez sur le bouton Have Disk… pour insérer le pilote (le pilote demandé ici est celui correspondant au système serveur à savoir le pilote x64).

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Une fois le fichier INI chargé, sélectionnez le pilote correspondant à votre périphérique d’impression (dans cet exemple il s’agit d’une imprimante Dell M5200N).

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Dans la page Printer Name and Sharing Settings, entrez le nom de l’imprimante, le nom du partage de fichiers et l’emplacement (dans cet exemple le nom du partage est « Imprimante Technique » et l’emplacement est PIS/FRANCE/NOISY/OPEN-SPACE-TECHNIQUE).

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Patientez durant l’installation du pilote d’impression…

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Une fois le pilote installé, afficher les propriétés de l’imprimante dans la console MMC Print Management, allez dans l’onglet Sharing, puis cliquez sur le bouton Additionnal Drivers…

Remarque : Vous pouvez également côcher la case List in directory pour créer l’objet imprimante correspondant dans l’annuaire Active Directory (par défaut l’objet imprimante sera créé à l’intérieur du compte ordinateur correspondant au serveur d’impression).

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Côchez la case x86, puis cliquez sur le bouton OK.

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Une fenêtre doit alors s’ouvrir et demander le pilote d’impression x86 (à télécharger sur le site du constructeur).

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Une fois le pilote x86 correctement installé, une nouvelle fenêtre demande un fichier nommé ntprint.inf présent dans le répertoire i386.

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Spécifiez ici l’emplacement du fichier ntprint.inf (emplacement situé dans le répertoire C:\ Windows \ winsxs \ x86_ntprint.inf_<id>_<version>_none_<id> d’une machine Vista / Seven / 2008 en version 32 bits).

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Après quelques secondes le pilote est correctement installé !

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SEP – Préinstaller le client SEP dans une image “Master” de type Ghost

Problème rencontré :

Dans le cadre d’une implémentation de SEP dans une entreprise, beaucoup de services informatiques ont la volonté d’intégrer le client SEP dans le “Master”. Pour intégrer le produit, l’idée première serait de créer un package d’installation avec la console SEPM et de lier le client SEP directement a la console. Ce package serait déployé sur le poste de référence et donc présent au sein du « master ».

Cette idée d’optimisation serait idéale si le client SEP ne possédait pas un “SID” unique créé lors de l’intégration du client à l’architecture SEP. L’effet créé est que un seul poste remonte dans la console (même si le master contenant l’installation de SEP est déployé sur des centraines de postes), et change de nom, d’IP, … à chaque démarrage d’une machine issue de la même intégration.

Exemple, dans l’ajout d’un poste (PosteB) avec le même client SEP d’installé, la communication avec le serveur SEPM ne fait pas s’ajouter un client supplémentaire dans la console, mais change les “informations” d’un autre poste (PosteA)

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Solution apportée :

Pour optimiser le déploiement, il est possible de pré-installer le client SEP dans un “Master”. Le client doit être impérativement installé en mode “Non-géré”. A la fin d’un déploiement, il suffit de “lier” le client SEP a la console de gestion grâce a l’outil “Sylinkdrop.exe” et d’un fichier de liaison “Sylink.xml”.

Symantec recommande d’installer l’antivirus après la “masterisation” du poste. Cela évite d’avoir à refaire les “Masters” à chaque évolution (MRx) du produit.

Si des masters ont déjà été créé, voici un lien de Symantec qui explique les modifications à apporter au client SEP installé:

http://service1.symantec.com/support/ent-security.nsf/854fa02b4f5013678825731a007d06af/d84071c5137d6d318825738a00663b8d?OpenDocument

NOTE: La clé de registre HKLM \ SOFTWARE \ Symantec \ Symantec Endpoint Protection \ SMC \ SYLINK \ SyLink \ SySoftk peut également être supprimée si elle est présente.
Une fois l’image “Ghost” appliquée sur un nouveau système, le client va générer une valeur d’identification unique, se connecter avec son SEPM et s’enregistrer.  Lors de l’inscription sur le le serveur de gestion,  SEPM va enregistrer toutes les informations clientes nécessaires dans la base de données.

Symantec Enterprise Vault V8 SP3 – Virtual Vault

Une des nouveautés annoncées par Symantec dans le SP3 de la version 8 d’Enterprise Vault s’appelle le “Virtual Vault”… mais QU’ES ACÒ ???…

Est-ce une réelle avancée technologique ? Est-ce que cela répond à des besoins précis ? Est-ce compliqué à mettre en place ? Et surtout, pourquoi Virtuel ?

Après l’Offline Vault … après le Vault Cache … voici le Virtual Vault !

A l’identique du “mode Exchange mis en Cache” pour les clients Outlook, Enterprise Vault propose depuis quelques temps déjà une fonctionnalité permettant d’avoir accès à ses éléments archivés en mode déconnecté, à savoir l’Offline Vault (avant la version 8) ou le Vault Cache (depuis la version 8). Le principe consiste à répliquer localement sur le poste de travail les mails archivés ainsi que l’arborescence dans un fichier de type OST, et à concurrence d’un % d’espace disque disponible défini depuis la console d’administration de la solution.

Donc, cela n’est pas nouveau mais n’était pas visible

Désormais, il est possible de visualiser le contenu de ce Vault Cache depuis Outlook, et de le faire apparaître comme un dossier personnel type PST.Le Virtual Vault n’est en quelques sortes qu’une extension de son Vault Cache. Mieux, il devient un vrai dossier intégré à Outlook et interagir avec lui depuis son client de messagerie est maintenant possible.

Mais à quoi cela ressemble t-il…

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Dans la boite aux lettre de l’utilisateur, un nouveau dossier apparaît sous la forme “Vault – Nom de la boite” et affiche le contenu complet de l’archive Enterprise Vault, avec la structure dossier, sous-dossier impactés par l’archivage. De plus, les mails archivés apparaissent avec les icônes originaux, donc des enveloppes…

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Comment est-ce géré ?…

…Directement depuis la console d’administration avec les différentes Policies :

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… Mais aussi depuis son client Outlook :

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Et quel sont les mécanismes permettant d’appliquer les modifications apportées à son Vault Cache ?…

… En premier lieu, la synchronisation des Policies vers les cibles permet d’appliquer les modifications…

… Puis, tout simplement les mécanismes de Synchronisation de Vault Cache entre le client et le serveur Symantec Enterprise Vault :

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Au final, quels pourraient bien être les avantages à activer le Virtual Vault ?…

  • Il devient possible d’y créer des dossiers, des sous dossier, une structure,
  • Effectuer des déplacements de dossiers ou de message se réalise facilement,
  • Glisser des mails depuis sa boite aux lettres vers son archive se fait allègrement
  • Générer des “règles” dans Outlook pour aller déverser directement des mails dans son archive devient possible
  • Toutes les opérations comme “répondre”, “répondre à tous”, “transférer” sont réellement fonctionnelles
  • La recherche intégrée à Outlook est désormais capable de montrer des résultats depuis la boite aux lettres comme depuis le Vault Cache, le tout avec le même outil
  • Il est possible de gérer à l’identique toutes les archives auxquelles on a accès et de toutes les faire apparaître (sa propre boite aux lettres, boites aux lettres partagées, …)
  • Et plus encore…

Du coup, la gestion de ses archives devient intuitive et perturbe beaucoup moins l’utilisateur final. Et il devient légitime de se poser d’autres questions:

  • Est-il encore nécessaire de remplacer les mails archivés par les fameux “raccourcis” ?
  • Doit-on encore fournir les outils de recherche Symantec Enterprise Vault à l’utilisateur final dans Outlook (recherche simple ou avancée, recherche Web, Archive Explorer) ?
  • Et doit-on encore déployer Windows Desktop Search ?
  • Quid du fonctionnement en Outlook Web Access ou Outlook Web Application ?
  • Quelle stratégie adopter pour les nomades ayant accès en 3G ?
    Plutôt intéressant comme nouveauté !…

N’hésitez pas à laisser un commentaire si ce tips vous a été utile ou bien si vous avez des éléments à ajouter !…

Vous trouverez ci-dessous certains document relatifs à cet article :

ftp://exftpp.symantec.com/pub/support/products/Exchange_Mailbox_Archiving_Unit/347092.pdf

http://seer.entsupport.symantec.com/docs/346892.htm