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Active Directory Replication Status Tool : « License has expired »

 

Cet outil permet de surveiller la réplication entre les contrôleurs de domaine sur l’ensemble d’une même forêt.

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Pour les personnes ayant installé la version 1.0 Build 2.3.20717.1 (ou antérieur) de cet outil, un message d’erreur va apparaître : « The License has expired. Please download a new version of the Active Directory Replication Status Tool from the Microsoft website ».

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Depuis le 08 juin 2013, les versions 2.3.20717.1 ou antérieures sont confrontées à cette erreur. Cela est dû au fichier License.xml que l’on trouve dans le répertoire C:\Program Files (x86)\Microsoft Active Directory Replication Status Tool\Licensing. En ouvrant le fichier, la date d’expiration apparaît :clip_image006

Ce fichier n’est pas modifiable puisqu’il est signé numériquement.

Afin de corriger ce problème, il est obligatoire de télécharger la dernière version de l’outil disponible depuis le 06 avril à l’adresse suivante : http://www.microsoft.com/download/details.aspx?id=30005

La version disponible est la build 2.4.20.717.1.

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Elle expirera le 30 Novembre 2013.

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Powershell v3.0 : Les Workflows

Introduction

L’une des grandes nouveautés de Powershell 3.0 est l’intégration des Workflows. Pour généraliser ceux-ci représente une série d’action sur lesquels on va pouvoir effectuer des actions pendant l’exécution. Concrètement, grâce à ceux-ci nous pouvons désormais :
Paralléliser l’exécution d’actions indépendantes les unes des autres. Cela était déjà faisable via les jobs mais la syntaxe des Workflow est orientée pour les traitements lourds.
– Interrompre puis reprendre des tâches.
– Placer des checkpoints permettant de reprendre des traitements à un endroit donné. Par exemple, si le workflow crashe, nous pouvons reprendre son exécution à partir du checkpoint et non dès le début.

Exemple d’utilisation

On peut imaginer toute sorte d’utilisation :
– Réaliser des pings en parallèle sur des ordinateurs (Traitement sur de multiples postes en même temps).
– Renommer un ordinateur puis reprendre l’exécution du workflow une fois le poste redémarré pour qu’il envoi un mail de confirmation à un administrateur (ou qu’il effectue un traitement).
– La création de machines virtuelles en parallèle.  Puis, on réalise un checkpoint, puisqu’elles n’auront plus à être recréées. Enfin on démarre les machines virtuelles en parallèle et on leurs fait rejoindre le domaine de l’entreprise.
– Créer parallèlement de nombreux ordres de déplacement de boîtes aux lettres dans le cas d’une migration Exchange.
– Créer un workflow contenant d’autres workflows tous exécuté en parallèle (Récupération en même temps, des comptes Active Directory désactivés, expiré, et verrouillé).

Tests et syntaxe

Ici, nous verrons comment implémentés les concepts que l’on a énoncé dans nos scripts. Les différents exemples se veulent simples afin de se focaliser sur la syntaxe.

La syntaxe est similaire au fonction. En effet, seul le mot clé diffère. Il s’agit de "workflow". L’appel au workflow se fait de la même façon que les fonctions.

Tout d’abord, nous allons comparer le temps d’exécution d’un workflow qui exécute 2 pauses d’une seconde en parallèle et une fonction qui réalise la même opération les unes à la suite des autres. Aussi au niveau de la syntaxe, on remarque que ce qui est parallélisé se trouve dans un block de code (entre accolades) précédé du mot clé "parallel".

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Le résultat montre bien la différence entre les 2 modes d’exécution, puisque le workflow se réalise en un peu plus d’une seconde contre 2 pour la fonction.

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A l’intérieur d’un bloc "parallel", il est possible d’insérer un bloc "sequence" pour être certain que les actions contenu dans celui-ci ne seront pas parallélisées. 

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Le résultat obtenu permet de constater que les actions en parallèle s’exécute dans un ordre indéterminable (ici, le résultat de la ligne 9 s’affiche avant celui de la ligne 6 par exemple).

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Il est aussi possible de gérer une boucle "ForEach" au travers de multiples exécution simultanées. Il suffit d’ajouter le paramètre "parallel".

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Certaines commandes ne peuvent être traitées par le framework Workflow, il faut donc les inscrire dans un bloc "inlinescript". En voici un exemple avec "Get-ChildItem".

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Pour qu’une variable déclaré dans un workflow soit accessible dans un bloc "inlinescript", il faut le préfixer par le mot clé "using:". Ci ce n’est pas le cas, alors Powershell est incapable de retrouver la valeur.

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Il en est de même si l’on souhaite modifier une valeur déclarer en dehors d’un bloc "parallel". Il faudra que celui-ci soit préfixé du mot "workflow:".

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Enfin, le dernier thème abordé, sera celui de la sauvegarde, de la mise en pause et de la reprise d’un workflow.

Tout d’abord, la commande "Checkpoint-Workflow" permet de sauvegarder l’état d’un workflow. Ainsi, si celui-ci s’arrête à cause d’une erreur notamment, il pourra être repris à l’endroit où il s’est arrêté. Cela peut être intéressant pour éviter de ré exécuter des traitements lourds.

"Suspend Workflow" permet quant à elle de mettre en pause un traitement. Cette commande intègre automatiquement un checkpoint implicite afin de reprendre plus tard le workflow où il s’est arrêté.

Lorsqu’un workflow est suspendu via "Suspend-Workflow" ou une autre commande comme "Restart-Computer", il est possible de reprendre un traitement en cours via 2 méthodes. La première est manuelle.Lorsque l’on exécute le code ci-dessous, un job est créé. Grâce à l’un de ces attributs comme le nom ou l’ID , il est possible de redémarrer le workflow.

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Pour l’exemple ci-dessous la commande à exécuter serait :

Get-Job -Name Job2 | Resume-Job -Wait

Afin de réaliser la même chose de façon automatisée, on crée un nouveau "job trigger". Celui-ci va nous permettre de gérer de l’évènementiel (lancer une tâche automatiquement à un moment donné).

L’exemple ci-dessous montre la création d’un "job trigger" qui lancera une tâche au démarrage. Cette dernière récupère le Workflow en suspend (ici "Myjob"), et le reprend. Contrairement à l’exemple précédent, on remarque qu’il est possible de définir le nom du job que prendre le workflow. En effet, lorsque l’on invoke un workflow, il existe le paramètre "JobName" qui permet de spécifier ce nom. Ce dernier est un paramètre qui existera pour n’importe quel workflow qui sera créé.

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Utiliser MDT/WDS – Partie 1

Introduction

Windows Deployment Services (WDS) est la solution proposée par Microsoft pour le déploiement de master via réseau. En soit WDS ne s’occupe que de la partie déploiement du master brut, pour aller plus loin, c’est vers MDT qu’il faut se diriger.

Microsoft Deployment Toolkit ajoute à WDS la possibilité de créer des séquences de tâche, l’intérêt de cette fonction est d’ajouter au master déployé par WDS drivers, applications et personnalisations..

Dans ce 1er post nous verrons comment créer une image de capture et capturer une image de Windows à laquelle nous aurons ajouté les dernières mises à jour, nous n’utiliserons donc que WDS.

Le post suivant se concentrera sur MDT et la création de “Task Sequences”.

Prérequis

Pour ce tutoriel nous utiliseront les prérequis suivants :

        1. Les sources de l’OS à préparer,
      1. Un poste physique ou une VM,
        1. Une image de capture que nous créeront,
        2. Un serveur de déploiement sous Windows Server 2012 avec le rôle WDS.

 

Création d’une image de capture

Ajout d’une image basique

Dans le dossier “Boot Images” de la console WDS faire clic-droit puis “Add Boot Image”, une fenêtre apparait et demande le fichier boot.wim disponible dans le fichier sources du DVD d’installation de Windows (E:\sources\boot.wim).

Génération de l’image de capture

Une fois l’image ajoutée il faut en générer une image de capture, et ici, WDS s’occupe encore de tout ! Il suffit de sélectionner l’image tout juste ajoutée avec un clic-droit, puis de sélectionner “Create capture boot Image” comme ceci : 

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Après avoir nommé l’image de capture (nous la nommerons Capture Image) et lui avoir indiqué un emplacement, WDS va générer le fichier .WIM correspondant. 

Ajout de l’image de capture

Tout comme plus haut dans le paragraphe “Ajout d’une image basique” il faut ajouter l’image fraichement générée en indiquant cette fois le chemin donné lors de la génération de celle-ci.

Avec cette image ajoutée, on peut maintenant capturer un OS, c’est à dire en générer un fichier .WIM sérialisé qui nous servira de base lors des futurs déploiements.

Préparation du master

Dans cette partie nous verrons comment préparer le master et comment le sérialiser avec un sysprep.

Installation et intégration des mises à jours

L’avantage d’utiliser une image capturée pour les master et d’y intégrer les éléments communs qu’il serait (bien que possible) long d’ajouter via MDT. Les mises à jour en sont l’exemple parfait, je vous recommande donc de mettre à jour l’OS avant d’en capturer l’image.

On peut aussi penser à d’autres éléments, par exemple il se peut que lors du déploiement du master, le même fichier de données doit être présent sur la machine, dans ce cas il serait également judicieux de l’intégrer avant la capture.

Sysprep

!ATTENTION !

La phase du sysprep est la plus délicate, une fois lancé, l’ordinateur va s’éteindre, et la capture doit immédiatement être prise avant le redémarrage.

Egalement, afin d’économiser en espace lors de la capture du .WIM, penser à bien vérifier qu’il n’y a AUCUN fichier superflu sur la machine.

Aller dans le répertoire suivant :

C:\Windows\System32\sysprep

Puis exécuter l’application sysprep

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Cochez la case « Generalize » et sélectionner « Shutdown » dans la droplist « Shutdown Options »

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Le sysprep s’exécute puis la machine s’éteint.

Capture

A l’aide de l’outil de l’assistant de capture d’image réalisé dans la partie “Génération de l’image de capture”, la machine sysprepée va maintenant être capturée.

Une fois la machine éteinte il faut :

  • Vérifier que la machine est bien connectée au même réseau que le serveur de déploiement,
  • Démarrer en mode « Network Boot » ou PXE à l’aide de la touche F12,
  • Puis sélectionner l’OS « Capture Image »

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L’assistant capture d’image se lance :

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Sélectionner le volume à capturer ainsi que le nom de l’image :

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Définir l’emplacement (local ou distant) où l’image sera stockée une fois générée :

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La capture se lance, une fois celle-ci terminée, l’ordinateur va démarrer, comme celui-ci a été sysprepé, un assistant d’installation va se lancer.

Une fois l’assistant passé, l’image sera disponible à l’emplacement précisé plus tôt.