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Windows Server 2012 – Optimiser la taille du dossier WinSXS

Rappels

Depuis la sortie de Windows Vista / Windows Server 2008, l’ensemble des composants Windows sont hébergés dans le répertoire C:\Windows\WinSXS.

Cela permet de pouvoir déployer l’ensemble des composants Windows Server (DNS, DHCP, Desktop Experience…) sans jamais avoir recours au média d’installation (DVD, clé USB…).

En revanche, le dossier WinSXS occupe beaucoup de place (entre 5 et 15 Go) et a tendance à occuper de plus en plus de volume avec le temps.

Cela s’explique facilement car ce dossier conserve une copie des anciennes versions des fichiers (.dll, .inf, .exe…) lorsqu’un service pack, mais aussi lorsqu’une simple mise à jour est déployée.

La conservation des anciennes versions des fichiers permet de revenir à l’état antérieur en cas de désinstallation du service pack ou bien de la mise à jour.

Dans certains scénarii, notamment lorsqu’un disque SSD de petite capacité est installé, il peut être nécessaire de réduire la taille du dossier afin de regagner de l’espace.

Optimisation du dossier

Pour réduire la taille du dossier WinSXS il est possible de supprimer les fichiers système antérieurs à l’application d’un service pack avec la commande suivante :

dism.exe /online /cleanup-image /spsuperseded

Cette commande existait déjà sous Windows 7 / Windows Server 2008 R2. Néanmoins dans Windows 8 / Windows Server 2012, il n’existe pas encore de Service Pack.

Windows 8 et Windows Server 2012 apportent une nouvelle option, nommée startcomponentcleanup, qui permet de retirer les anciennes versions de fichiers pour les composants Windows suite à l’application des simples mises à jour (patch KB). Voici la commande à saisir pour retirer ces anciens fichiers :

dism.exe /online /cleanup-image /startcomponentcleanup

image 

Exécutée sur une nouvelle installation de Windows Server 2012 (sans aucun composant déployé mais avec l’ensemble des mises à jour au 12/07/2013), cette commande a permis de réduire la taille du dossier de 700 Mo environ (passage de 11.8 Go à 11.1 Go occupés sur le disque), soit un gain de 7% environ.

image image

Il est possible d’aller encore plus en compressant le dossier, néanmoins cette action est non supportée (contrairement à l’usage de la commande dism.exe qui est une commande standard du système) et également fortement déconseillée dans le cas d’un serveur de production.

Pour ceux qui souhaitent optimiser un environnement de maquettage ou bien un poste de travail non critique, la compression permet tout de même un gain non négligeable (sur le même exemple il est possible de réduire la taille occupée sur le disque de 11.1 Go à 7.3 Go).

image

Pour réaliser la compression du dossier WinSXS (à vos risques et périls !), je vous conseille la procédure suivante qui a le mérite de faire revenir les ACL et l’attribut propriétaire à leur valeur d’origine en fin d’opération.

http://dandar3.blogspot.fr/2013/01/how-to-ntfs-compress-windows-winsxs.html

SCOM 2012 : Erreur « PSRemotingTransportException Job Failure » lors de l’utilisation de sessions powershell distantes

Certains contextes peuvent nécessiter l’utilisation de cmdlet SCOM depuis un ordinateur ne permettant pas l’installation de la console, et donc ne permettant pas d’exécuter ces cmdlet localement ; par exemple en cas de centralisation des scripts de l’entreprise sur un serveur Windows 2003.

Dans ce cas, une des solutions les plus évidentes est le recours aux Remote Sessions Powershell : les cmdlet sont bien appelés par le serveur ne bénéficiant pas de la console SCOM, mais ils sont en réalité exécutés par un serveur où elle est cette fois installée.

Le but de ce billet n’est pas de détailler ce fonctionnement, qui n’a d’ailleurs rien de spécifique à SCOM ; mais ce dernier peut par contre être responsable de certains dysfonctionnements des Remote Sessions.

C’est notamment le cas lors de l’exécution de scripts nécessitant des traitements coûteux en mémoire, qui peuvent provoquer l’erreur suivante :

Processing data for a remote command failed with the following error message: The WSMan provider host process did not return a proper response.  A provider in the host process may have behaved improperly. For more information, see the about_Remote_Troubleshooting Help topic.

    + CategoryInfo          : OperationStopped: (System.Manageme…pressionSyncJob:PSInvokeExpressionSyncJob) [], PSRemotingTransportException

+ FullyQualifiedErrorId : JobFailure

Ce message, assez peu explicite, indique en réalité que la session powershell distante utilise trop de mémoire par rapport à ce qui est alloué : en effet, cette allocation est limitée par défaut à 150Mo, comme le confirme le Powershell suivant (à exécuter sur le serveur où se trouve la console SCOM) :

winrm get winrm/config

clip_image002

En partant de ce constant, deux solutions s’offrent à nous : optimiser le script pour qu’il utilise moins de mémoire, ou augmenter la mémoire allouée à chaque Remote Session Powershell.

Libre à vous de choisir la quantité de mémoire allouée qui vous semblera en adéquation avec les besoins de votre script, en gardant en tête qu’une valeur excessive peut entraîner la saturation du serveur et compromettre sa stabilité.

winrm set winrm/config/winrs `@`{MaxMemoryPerShellMB=`"1024`"`}

Le problème devrait désormais être corrigé.

SCOM 2012 : Alimenter un groupe depuis une source SQL

Imaginons une entreprise qui, pour ses besoins propres d’administration, détermine dans une base de données de référence (CMDB) des ensembles de serveurs sans lien apparent les uns avec les autres, et donc sans possibilité de créer une Discovery basée sur une clé de registre ou une requête WMI.

clip_image002

Le besoin de retrouver cette organisation logique dans SCOM pour positionner des overrides ou cibler des vues peut vite se faire sentir, et il semble alors évident d’intégrer ces serveurs dans un même groupe SCOM.

SCOM ne permet malheureusement pas par défaut d’utiliser une source externe pour peupler un groupe, il faudra donc en passer par la manipulation du code source XML du management pack contenant le groupe afin d’arriver à nos fins. Prêts ? Suivez le guide !

Exportez le management pack contenant le groupe à modifier, et ouvrez le fichier XML dans un éditeur de texte.

Partie 1 : Manifest

Ici, il est nécessaire d’incrémenter la version afin de pouvoir importer le management pack par la suite.

Il faut également s’assurer que les librairies Microsoft.Windows.Library et Microsoft.SystemCenter.InstanceGroup.Library sont référencées :

<ManagementPack ContentReadable="true" SchemaVersion="2.0" OriginalSchemaVersion="1.1" xmlns:xsd="http://www.w3.org/2001/XMLSchema" xmlns:xsl="http://www.w3.org/1999/XSL/Transform">

<Manifest>

<Identity>

<ID>TEST</ID>

<Version>1.0.0.1</Version>

</Identity>

<Name>TEST</Name>

<References>

<Reference Alias="MicrosoftWindowsLibrary7585010">

<ID>Microsoft.Windows.Library</ID>

<Version>7.5.8501.0</Version>

<PublicKeyToken>31bf3856ad364e35</PublicKeyToken>

</Reference>

<Reference Alias="MicrosoftSystemCenterInstanceGroupLibrary7585010">

<ID>Microsoft.SystemCenter.InstanceGroup.Library</ID>

<Version>7.5.8501.0</Version>

<PublicKeyToken>31bf3856ad364e35</PublicKeyToken>

</Reference>

</References>

</Manifest>

Partie 2 : TypeDefinitions

Nous allons maintenant définir le groupe qui sera peuplé via la base SQL, ainsi que sa relation.

Pour le groupe, il n’y a rien de très spécial, il y a de fortes chances que votre MP contienne déjà une classe de ce type s’il contient déjà un groupe ; sinon rajoutez la ligne <ClassTypeID …. /> entre les balises <ClassTypes> </ClassTypes> et remplacez Test.Group par un ID correspondant à votre groupe.

Il est, par contre, plus probable qu’il vous faille rajouter la relation. Reprenez le bloc <RelationshipTypes> </RelationshipTypes> et modifiez les parties en rouge pour les adapter à votre contexte.

<TypeDefinitions>

<EntityTypes>

<ClassTypes>

<ClassType ID="Test.Group" Accessibility="Public" Abstract="false" Base="MicrosoftSystemCenterInstanceGroupLibrary7585010!Microsoft.SystemCenter.InstanceGroup" Hosted="false" Singleton="true" Extension="false" />

</ClassTypes>

<RelationshipTypes>

<RelationshipType ID="GroupPopulation.TESTGroupContainsWindowsComputers" Accessibility="Internal" Abstract="false" Base="System!System.Containment">

<Source ID="Source" MinCardinality="0" MaxCardinality="2147483647" Type="Test.Group" />

<Target ID="Target" MinCardinality="0" MaxCardinality="2147483647" Type="MicrosoftWindowsLibrary7585010!Microsoft.Windows.Computer" />

</RelationshipType>

</RelationshipTypes>

</EntityTypes>

</TypeDefinitions>

Section 3: <Monitoring>

Cette section est normalement déjà présente dans votre management pack ; c’est elle qui contient les différents moniteurs et règles, en particulier celle qui nous intéresse ici : la règle de découverte liée à la classe du groupe.

C’est elle qu’il va vous falloir identifier (elle est reconnaissable à sa ligne <Discovery=…. Qui doit contenir la mention Target="TEST.Group"), puis modifier de façon à intégrer un script VBS qui se connectera au serveur SQL et récupérera la liste des serveurs à intégrer au groupe.

Attention : il est nécessaire que le compte SCOM ait accès à la base de données SQL de référence qui contient la liste de vos serveurs !
L’extrait ci-dessous montre l’ensemble de la Discovery que vous devez réutiliser à la place de votre actuelle, en surlignant les parties à adapter à votre contexte :

<Discovery ID="TEST.Group.DiscoveryRule" Enabled="true" Target="TEST.Group" ConfirmDelivery="false" Remotable="true" Priority="Normal">

<Category>Discovery</Category>

<DiscoveryTypes>

<DiscoveryClass TypeID="TEST.Group" />

</DiscoveryTypes>

<DataSource ID="DS" TypeID="MicrosoftWindowsLibrary7585010!Microsoft.Windows.TimedScript.DiscoveryProvider">

<IntervalSeconds>300</IntervalSeconds>

<SyncTime />

<ScriptName>TESTGroupDiscovery.vbs</ScriptName>

<Arguments>$MPElement$ $Target/Id$</Arguments>

<ScriptBody>Dim SourceId

Dim ManagedEntityId

Dim oAPI

Dim oDiscoveryData

Dim objConnection,objConnection2

Dim oRS,oRS2

Dim sConnectString,sConnectStringOPSMGR

SourceId = WScript.Arguments(0)

ManagedEntityId = WScript.Arguments(1)

Set oAPI = CreateObject("MOM.ScriptAPI")

Set oDiscoveryData = oAPI.CreateDiscoveryData(0,SourceId,ManagedEntityId)

sConnectString = "Driver={SQL Server}; Server=REFERENCESQLSERVER\INSTANCE; Database=REFERENCEDATABASE;"

sConnectStringOPSMGR = "Driver={SQL Server}; Server=SCOMSQLSERVER; Database=OperationsManager;"

Set objConnection = CreateObject("ADODB.Connection")

objConnection.Open sConnectString

Set objConnection2 = CreateObject("ADODB.Connection")

objConnection2.Open sConnectStringOPSMGR

Set oRS = CreateObject("ADODB.Recordset")

oRS.Open "SELECT ServerName FROM VServers ", objConnection

Set groupInstance = oDiscoveryData.CreateClassInstance("$MPElement[Name=‘TEST.Group’]$")

While Not oRS.EOF

Set oRS2 = CreateObject("ADODB.Recordset")

oRS2.Open "SELECT DISTINCT Id,Path FROM [OperationsManager].[dbo].[ManagedEntityGenericView] WHERE FullName LIKE ‘Microsoft.SystemCenter.HealthService:" + LTRIM(RTRIM(oRS.Fields("ServerName"))) + "%’",objConnection2

If Not oRS2.BOF Then

oRS2.MoveFirst

End If

If Not oRS2.EOF Then

Set serverInstance = oDiscoveryData.CreateClassInstance("$MPElement[Name=’MicrosoftWindowsLibrary7585010!Microsoft.Windows.Computer’]$")

serverInstance.AddProperty "$MPElement[Name=’MicrosoftWindowsLibrary7585010!Microsoft.Windows.Computer’]/PrincipalName$",oRS2.Fields("Path")

Set relationshipInstance = oDiscoveryData.CreateRelationshipInstance("$MPElement[Name=’GroupPopulation.TESTGroupContainsWindowsComputers’]$")

relationshipInstance.Source = groupInstance

relationshipInstance.Target = serverInstance

oDiscoveryData.AddInstance relationshipInstance

End If

oRS.MoveNext

Wend

objConnection.Close

objConnection2.Close

Call oAPI.Return(oDiscoveryData)

</ScriptBody>

<TimeoutSeconds>120</TimeoutSeconds>

</DataSource>

</Discovery>

Section 4: <LanguagePacks>

Il s’agit simplement ici de rajouter les DisplayString pour les classes nouvellement créées, par exemple :

<DisplayStrings>

<DisplayString ElementID="GroupPopulation.TESTGroupContainsWindowsComputers">

<Name>TEST_from_SQL</Name>

</DisplayString>

</DisplayStrings>

Il ne reste plus ensuite qu’à réimporter ce management pack, et au bout de quelques minutes votre groupe devrait être peuplé par les serveurs contenus dans votre table SQL (à condition bien sûr que ces serveurs soient déjà connus par SCOM, et donc qu’un agent soit déployé dessus !).

image