PI Services

Le blog des collaborateurs de PI Services

MDT 2013 - Exécuter un script PowerShell – Partie 1

Cet article indique les étapes à réaliser pour exécuter un script PowerShell durant vos déploiements.

Ajout des fonctionnalités

La première étape consiste à mettre à jour votre image de boot pour la rendre compatible avec l’exécution des scripts PS. Pour ce faire, il est nécessaire d’ajouter des fonctionnalités à votre environnement Win PE. Rendez-vous donc dans les propriétés de votre « Deployment Share ».

A

Sélectionner l’onglet « Windows PE », puis l’architecture de votre plateforme (x86 ou x64) et enfin cliquer sur « Features »

Cette fenêtre vous permet de visualiser les fonctionnalités disponibles. Dans notre cas, pour permettre l’utilisation des scripts PowerShell, il est nécessaire d'ajouter les composants suivants :

  • Microsoft Data Access Components (MDAC/ADO) support
  • NET Framework
  • Windows PowerShell

B

Mise à jour de l’image Win PE

Maintenant que les composants ont été sélectionnés, il faut mettre à jour votre Deployment Share. Cette opération va régénérer votre image WinPE avec les nouvelles fonctionnalités. Pour ce faire : Clic droit sur « Deployment Share » puis sélectionner « Update Deployment Share »

1

Sur l’assistant de mise à jour, vous pouvez laisser les options proposées par défaut.

2 

Cliquez sur Next. L’assistant affiche un résumé. Cliquez une nouvelle fois sur Next pour démarrer le processus de mises à jour de l’image.

3

La durée de l’opération peut prendre quelques instants. Patienter jusqu’à la fin du processus.

4

Après avoir vérifié que l’opération s’est déroulée correctement, cliquez sur Finish pour fermer la fenêtre.

Je vous invite à vous rendre sur la seconde et dernière partie. Celle-ci traite l’ajout de l’image Wim dans WDS et l’ajout d’un script Powershell dans une séquence de tâches.

Création d’un groupe de ressource Cluster en Powershell

 

Vous souhaitez créer en ligne de commande un groupe de ressource Cluster.

Pour cela, il faut utiliser la ligne de commande suivante :

([wmiclass]"root\MSCluster:MSCluster_ResourceGroup").CreateGroup(“NomDuGroupe”, XXX)

Ou XXX représente l’identifiant du groupe de ressource que vous voulez créer.

Par exemple : pour créer un groupe de ressource Hyper-V réplica Broker, vous devez saisir l’ID 115 soit :

([wmiclass]"root\MSCluster:MSCluster_ResourceGroup").CreateGroup(“NomDuGroupe”, 115)

 

Maintenant, pour créer un groupe de ressource DHCP Cluster, l’identifiant correspondant est le 102 soit :

([wmiclass]"root\MSCluster:MSCluster_ResourceGroup").CreateGroup(“NomDuGroupe”, 102)

 

Ci-dessous, une capture d’écran qui vous donnera l’ID associé à un type de groupe de ressource Cluster.

 

image

Vérification de droits d’accès à une ressource en Powershell via wmi

 

Vous souhaitez contrôler l’accès à un fichier / répertoire en ligne de commande.

Pour cela, vous pouvez utiliser la classe Win32_Directory qui contient une méthode GetEffectivePermission. Celle ci permet de déterminer si le compte dispose des autorisations qui seront spécifiés dans notre commande.

 

Tout d’abord, récupérer le répertoire (pour l’exemple) que vous désirez contrôler.

image

 

En regardant maintenant les propriétés via la commande (gwmi Win32_directory -filter "name = 'c:\\temp'") |gm , on peut voir l’accès à la méthode GetEffectivePermission.

image

 

Nous voulons contrôler si l’utilisateur courant dispose des droits d’accès en écriture sur le répertoire c:\temp.

Pour cela, il faut saisir la valeur décimale 2 pour la méthode GetEffectivePermission.

Si l’utilisateur à les droits en écriture sur cette ressource, la commande nous renverra True. Dans le cas contraire, la commande nous renverra False.

Exemple :

(gwmi Win32_directory -filter "name = 'c:\\temp'").GetEffectivePermission(X)

X correspondant au droit contrôlé.

image

L’utilisateur peut donc accéder en écriture dans le répertoire.

 

Ci dessous un tableau contenant les valeurs à indiquer à la fonction GetEffectivePermission() pour le contrôle d’un droit spécifique

image

Powershell : Introduction à la gestion d'événements

Introduction

Le thème abordé est la gestion d'événements sous Powershell. Il s'agit d'une notion peu connue dans ce langage de scripting mais permettant d'interagir automatiquement avec le système si un événement est détecté. Ceux-ci peuvent être : 

  • Le démarrage d'un process
  • Un changement sur un dossier
  • La fin d'un timer
  • Un changement d'état dans un job Powershell
  • ...

Dans un premier, nous verrons comment connaître les objets pouvant être observés et comment gérer les événements via la Cmdlet Register-ObjectEvent, ensuite nous traiterons le cas particulier des événements WMI, puis celui des événements liés à la console Powershell. Enfin, un exemple d'utilisation sera montré (détection des changements dans un dossier).

Avant de débuter, il faut savoir que les événéments gérés, ne le sont que dans la session Powershell en cours (c'est à dire que la remontée d'événements s'arrête dès qu'on quitte la session Powershell). Il existe toutefois une méthode pour créer une gestion d'événements permanente, mais elle ne fonctionne que pour les événements en WMI. Pour faciliter sa mise en place, je vous invite à vous tourner vers l'excellent module PowerEvents : http://powerevents.codeplex.com/.

Les événements des objets Powershell

Pour connaître si un objet Powershell peut être géré via des événements, il suffit d'utiliser la commande Get-Member.

En exécutant la commande suivante :

 

Il est aussi possible de les obtenir via la méthode GetEvents :

 

On obtient le résultat :

image

On remarque que 2 de ces membres sont de type Event (Elapsed et disposed). Ces derniers vont donc pouvoir être utilisé via la cmdlet Register-ObjectEvent.

Exemple pour l’événement Elapsed (fin d’un timer) :

Lorsque l'on lance cette commande, elle crée un job Powershell (similaire à ceux lancés par la commande Start-Job). Dans cet exemple nous voulons monitorer la fin d'un timer pour récupérer les données transmises par un job Powershell à chaque seconde. On crée un objet de type Timer qui a un interval de 1 seconde (en millisecondes). Ce dernier tourne en boucle grâce à l'attribut autoreset. L'événements à surveiller est "Elapsed". On le retrouve dans la commande Register-ObjectEvent avec le paramètre EventName. Le paramètre Action définit le processus exécuté lorsque l'événment est détecté. Il s'agit d'un scriptblock (entre accolades, ici notre variable “ActionTimer”).

Il est possible de passer des données pour qu'elles soient traiter dans l'action. Cela se fait via le paramètre MessageData (N'importe quel type d'objet peut être consommé). Ces données sont ensuite accessible via la variable $event.MessageData. Nous récupérons donc la propriété Id de l'objet Job Powershell afin de recevoir les données via la commande Receive-Job. Pour que l'événement soit remonté , il est obligatoire de fournir l'objet Timer en tant qu'InputObject. Enfin, SourceIdentifier est simplement le nom du job.

Si l'on souhaite arrêter d'observer les événements d'un objet Powershell, il faut utiliser la commande Unregister-ObjectEvent conjointement à Get-EventSubscriber qui récupère l'ensemble des événements observés.

 

Cette commande arrête la remontée de tous les événements. On peut bien entendu filtrer les événements à ne plus gérer via la cmdlet Where-Object par exemple.

Les événements en WMI

En WMI, il existe de nombreuses classes WMI permettant la gestion d'événements. Pour toutes les récupérer et retrouver celle qui vous intéresse, utilisez cette commande :
 

On remarque entre autre des classes pour récupérer :

  • les changements dans les clés de registre
  • les démarrages et arrêts de processus
  • l'arrêt ou la fermeture de session d'un utilisateur
  • l'ajout d'un lecteur (disque dur, clé usb)
  • ...

Pour surveiller un événements en WMI on utilise cette fois la commande Register-WMIEvent.

Exemple de détection de lancement d'un nouveau processus :

La requête effectue une recherche toutes les 2 secondes sur la classe __InstanceCreationEvent. Elle est basé sur le langage WQL dont on peut retrouvé la syntaxe sur le lien suivant :
http://msdn.microsoft.com/en-us/library/windows/desktop/aa394606(v=vs.85).aspx

On retrouve les paramètres sourceIdentifier et Action vues précédemment avec la commande Register-ObjectEvent.

Les événements de la console Powershell

On peux écouter deux événements sur la console Powershell. Lorsqu'elle est fermée (Exiting) et lorsqu'elle est en état Idle (OnIdle). Ainsi, on peut exécuter des actions quand l'un de ces états est atteint. Cette opération s'effectue via la commande Register-EngineEvent :

 

La syntaxe est semblable à celle de la commande Register-ObjectEvent sauf que c'est le paramètre SourceIdentifier qui contient le non de l'événement (on aura donc 2 SourceIdentifier possibles : Powershell.Exiting et Powershell.OnIdle).

NB : Depuis Powershell 3.0, un troisième événement semble exister : WorkflowJobStartEvent. Cependant, il n'est à l'heure actuelle (au 23/05/2014) pas documenté.

Exemple d'utilisation :

Le script commenté ci-dessous déplace les fichiers d'un répertoire à un autre lorsqu'un nouveau fichier apparaît. Un premier événement sur l'objet de type FileSystemWatcher est récupéré : Created. Lors de la remontée de cet événement (à chaque création de fichier) le chemin du fichier est retourné. Un second objet de type Timer est surveillé. A chaque seconde, il récupère les résultats du Job précédent (les chemins de fichiers). Il les ajoute à une liste puis il traîte cette liste en essayant de déplacer les fichiers. Deux résultats sont alors possibles :

  • Si le transfert réussi, alors le chemin initial est supprimé de la liste des fichiers à transférer.
  • Si le déplacement échoue (fichier en cours d'écriture par exemple) alors il retentera de le déplacer au prochain déclenchement de l'événement (après 60 tentatives le transfert n'est plus réalisé).

Les différentes opérations sont logguées dans l'observateur d'événements.

NB : Si le fichier existe déjà à la destination, un horodatage est ajouté en suffixe du nom du fichier.

Desired State Configuration (Partie 4) : Configuration du mode pull (via web service)

Introduction

Cet article fait partie d’une série de 5 billets sur Desired State Configuration :

Desired State Configuration est disponible comme Powershell 4.0 sur Windows 2012 R2/8.1, Windows 2012/8 et Windows 2008 R2/7.

Lors du précédent article nous avons vu le fonctionnement du mode Pull puis son implémentation. Cette dernière se base sur un partage SMB permettant à tous les clients d'aller récupérer leur configuration par ce biais.

Dans cette quatrième partie, nous aborderons l'implémentation du mode Pull via un web service.

Fonctionnement

Le fonctionnement du mode Pull est expliqué dans la Partie 2 de ce guide sur DSC. Dans le mode Pull via web services, seul la façon de publier les fichiers de configurations et l'implémentation changent. Au lieu d'utiliser un partage, les clients DSC interrogerons à intervalle régulier une URL pour récupérer leur configuration :
http://PullServerName:8080/PSDSCPullServer/PSDSCPullServer.svc" où PullServerName représente le nom du serveur Pull.

Contrairement au mode Pull via partage SMB, il n'est possible de déployer le Web Services que sur une version Serveur de Windows. Celui-ci se base sur la fonctionnalité Windows Powershell Desired State Configuration Service. Cependant, via le web service, il est possible de sécuriser la connexion avec l'usage de certificat.

Nous retrouvons les mêmes étapes que pour un serveur Pull via partage. Les clients ont un GUID unique de configuration. Ils récupèrent le fichier .mof portant ce GUID. Une vérification d'intégrité du fichier est effectuée grâce à un fichier portant le même GUID avec l'extension .mof.checksum.

Implémentation du web service

Dans cette section, j'explique comment mettre en place un serveur Pull avec Web Service de façon manuelle afin de comprendre les différentes briques de cette fonctionnalité. Dans le dernier paragraphe, vous trouverez des liens vers des ressources Desired State Configuration permettant de réaliser toute cette configuration beaucoup plus rapidement.

Tout d'abord, on installe le service DSC en graphique ou via la commande :

Install DSC Service

Toute une série de dépendance est ainsi installée dont notamment IIS et le Windows Process Activation Service.

Capture d_écran 2014-04-20 à 11.52.16

Puis dans IIS, on crée un nouveau pool d'application (DSCApplicationPool) qui sera lancé avec le compte Local System (Sur le pool d’application choisir “Advanced Settings” puis “Identity”).

Add PoolConfigure Pool

On crée un nouveau site (Exemple : DSCPullSite) utilisant notre pool d’application nouvellement créé et on le fait pointer vers un dossier de son choix. Ce dernier contiendra les sources du web service.

Add Site

Dans le dossier du site web IIS, on crée un répertoire bin dans lequel on copie le fichier Microsoft.Powershell.DesiredStateConfiguration.Service.dll contenu dans $pshome/modules/psdesiredstateconfiguration/pullserver ($pshome correpond à C:\Windows\System32\WindowsPowerShell\v1.0 si vous avez une installation classique de Windows). 

Il faut ensuite copier les fichiers suivants contenu dans le dossier  $pshome/modules/psdesiredstateconfiguration/pullserver à la racine du site web :

  • Global.asax 
  • PSDSCPullServer.mof 
  • PSDSCPullServer.svc 
  • PSDSCPullServer.xml 
  • PSDSCPullServer.config : il doit être renommé en web.config

L'arborescence doit être identique à celle ci-dessous :

Arborscence

Il faut ensuite autoriser les différentes méthodes d'authentification en réalisant un "unlock" sur les sections adéquate du fichier web.config que nous avons copié (anciennement PSDSCPullServer.config).

Voici un script permettant de réaliser cette opération :

Le résultat peut être vérifié dans le fichier C:\Windows\System32\inetsrv\config\applicationHost.config 

web.config

Enfin, dans ce même fichier web.config il faut ajouter les lignes suivantes dans le noeud appsettings :

Lors de l'installation du service DSC, une hiérarchie de dossier a été créée dans C:\Program Files\WindowsPowerShell\DscService :

  • Configuration : dans ce dossier, il faut placer les fichiers .mof et .mof.checksum (renommé avec un GUID, voir Partie 2).
  • Modules : Contient les éventuels modules dont on pourrait avoir besoin.

Pour terminer la configuration du serveur Pull, il faut copier le fichier $pshome/modules/psdesiredstateconfiguration/pullserver/Devices.mdb vers le dossier C:\Program Files\WindowsPowerShell\DscService

L'url du web service (http://PullServerName/PSDSCPullServer.svc) est maintenant opérationnelle !

Ressource LocalConfigurationManager

La ressource LocalConfigurationManager (déjà rencontrée dans les autres articles sur DSC) doit être configurée pour utiliser le web service.

Cette configuration est similaire à celle de la Partie 2 et 3. On retrouve le ConfigurationID permettant de récupérer les bons fichiers .mof. Les paramètres à changer sont :

  • DownloadManagerName : Il prend la valeur WebDownloadManager. 
    DownloadManagerCustomData : Il contient un hashtable avec l'url du web service et un second paramètre AllowUnsecureConnection utile si vous n'utilisez pas de certificat.
Voici une configuration d'exemple :

Annexe

Depuis la sortie de Powershell V4.0, Microsoft s'est employé à fournir de nombreuses nouvelles ressources pour DSC. Celles-ci sont disponibles en suivant le lien ci-dessous :
http://gallery.technet.microsoft.com/scriptcenter/DSC-Resource-Kit-All-c449312d

Ces ressources sont précédées d'un "x" car elles sont encore considérées comme expérimentales. Parmis toutes ces nouvelles ressources (plus d'une cinquantaine !), il y en a une pour déployer un server Pull facilement (xDscWebService). Cette dernière permet d'effectuer toutes les opérations fastidieuses que l'on a mis en place dans la section précédente (création d'un pool d'application, d'un site web, copie des différents fichiers,...).

Voici un exemple d'utilisation de cette ressource :

On retrouve les paramètres tel que le nom du pool d'application (EndpointName), le chemin vers le site web (PhysicalPath),... Cela nous permet aussi de pouvoir customiser simplement les chemins qui vont contenir nos fichiers .mof et .mof.checksum ainsi que les ports utilisés par DSC et l'intégration d'un certificat.

Vérifier l’installation d’un KB sur plusieurs serveurs

Contexte

Dans certains cas, il faut déployer un patch Microsoft sur plusieurs serveurs. Mais comment savoir simplement et rapidement si le patch est bien installé, surtout si vous ne disposez pas de la solution System Center ?

Tout simplement avec un script Powershell. Voyons comment faire.

Dans mon exemple ci dessous, je veux savoir si un KB est installé sur tous les contrôleurs de domaine de tous les domaines de toute ma forêt Active Directory.

Compatibilité

Tout d’abord, ce script s’appuie sur des cmdlets (Get-Job et Get-Hotfix notamment) qui ne sont disponibles qu’avec Powershell version 2 minimum. Pensez à vérifier votre version de Powershell.

Fonctionnement

Dans un premier temps, il faut passer le paramètre “hotfix” au script.

Lors du lancement du script, voici les étapes :

  1. 1- Vérification de la syntaxe du paramètre. Il doit être au format “KBxxxxxx”.
  2. 2- Récupération de la liste de tous les domaines de la forêt Active Directory.
  3. 3- Interroge Active Directory pour récupérer la liste des contrôleurs de domaines en demandant les membres du groupe 'Domain Controllers' pour chaque domaine.
  4. 4- Récupération des identifiants pour se connecter à tous les DC.
  5. 5- Création des jobs, avec un job par serveur et maximum 15 jobs simultanés (paramètre $MaxThreads ligne 9).
  6. 6- Récupération des résultats des jobs.
  7. 7- Affichage d'un résumé.
  8. 8- Exportation des résultats.

 

Les jobs Powershell sont utilisés ici afin d’augmenter la rapidité d’exécution. Sinon, les serveurs serait interrogés les uns après les autres. Cette solution fonctionne tout aussi bien, mais demande beaucoup de temps. L’intérêt des jobs est de pouvoir lancer plusieurs requêtes en parallèle. Toutefois, attention à la consommation mémoire car il y’a autant de processus Powershell en mémoire, qu’il y’a de jobs.

Script

Utilisation

Il faut sauvegarder le script ci dessus avec le nom “Check_Hotfix_Installation.ps1”. Ensuite il suffit d’appeler le script dans une console Powershell (en Administrateur) comme ceci : “Check_Hotfix_Installation –Hotfix KB2413670

Conclusion

Avec un simple script Powershell et l’utilisation des jobs, on peut vérifier énormément de serveurs et très rapidement. Rien empêche de modifier le script pour déclencher l’installation du hotfix avant la vérification, ou encore de cibler des serveurs plutôt que des contrôleurs de domaine.

Libre à vous d’adapter ce script selon vos besoins !

Powershell V5 Preview est sorti ! DSC, Switch, OneGet et du chocolat.

Introduction

Après le Management Framework 4.0 qui apportait Desired State Configuration, la Powershell Team vient de publier Management Framework 5.0 Preview (le 03/04/2014). Cette nouvelle version intervient seulement 6 mois après la sortie de la V4.0. Microsoft accélère son cycle de développement avec des versions contenant moins de nouveautés mais celles-ci restent tout de même importantes.

Le Management Framework 5.0 est pour l'instant compatible uniquement avec Windows Server 2012 R2, Windows 8.1 Pro et Enterprise mais Microsoft parle d'une rétrocompatibilité avec d'autres versions à venir.

Voici le lien vers l'update a installé :
http://www.microsoft.com/en-us/download/details.aspx?id=42316

Il contient Powershell V5.0 et Powershell ISE.

Capture d’écran 2014-04-17 à 19.00.43

Il est temps de faire le tour des nouveautés !

Générales

Comme à chaque nouvelle version de Powershell, on nous annonce moins de bugs, de meilleures performances et des nouvelles Cmdlets.

Desired State Configuration

Des corrections de bug et des améliorations de performances sont au programme. La Team Powershell indique que Desired State Configuration est une technologie importante pour eux. C'est logique quand on voit le nombre de ressources (plus de 50) qui a été développé depuis la sortie de Powershell V4.0 : http://blogs.msdn.com/b/powershell/archive/2014/03/28/dsc-resource-kit-wave-3.aspx . Ils indiquent que la stratégie de Microsoft est de pousser l'intégration de DSC avec les outils de gestion de configuration (SCCM ?) et que lors d'un choix de ce type de solution, il sera important qu'elle soit compatible avec DSC.

Switch

Powershell V5.0 propose un module natif permettant de manipuler ses switchs. Microsoft a travaillé avec les leaders de l'industrie afin d'élaborer un standard. Les équipements compatibles porteront la certification "Certified for Windows". Au delà de Powershell, ce standard est utilisé dans SCVMM 2012. Cette technologie fait partie de la politique "Datacenter Abstraction Layer" de Microsoft. Elle vise à gérer l'intégralité d'un Datacenter via un même outil de management au lieu d'avoir une vision réduite à un équipement. Elle permettra d'éviter la multiplication des outils de gestion.

Le module qui permet de manipuler les switchs est : NetworkSwitch. Pour être compatible avec ce standard, le switch devra supporté les sessions distantes CIM. Pour rappel, c'est un standard ouvert développé par la DMTF (Distributed Management Task Force) qui définit les interractions entre des équipements ainsi que leur gestion, supervision, etc sous la forme d'un schéma. Ce schéma est orienté objet. WMI est notamment compatible avec ce standard (depuis Powershell V3.0 via les Cmdlets comme Get-CIMClass, Set-CIMInstance, ...).

Voici la liste des commandes de ce module :

Capture d’écran 2014-04-17 à 19.07.54

Parmi les fonctionnalités, il est ainsi possible de :

  • réaliser la configuration générale du switch : nom d’hôte, bannière, activation/désactivation de fonctionnalités
  • gérer les vlan : création, suppression, activation, désactivation, listing
  • configurer les ports : activation, désactivation, listing, définition des propriétés

OneGet

On termine ce tour des nouveautés, avec la fonctionnalité qui va sans doute faire le plus parlée d'elle : OneGet. C'est tout simplement un gestionnaire de paquet comme on peut en rencontrer sur Unix !

Pour obtenir la liste des commandes disponibles :

Capture d’écran 2014-04-17 à 19.07.16

On peut utiliser la commande Find-Package pour chercher 7zip par exemple :

Capture d’écran 2014-04-17 à 19.14.18

Puis-on l'installe (Install-Package) :

Capture d’écran 2014-04-17 à 19.14.36

Bien entendu, comme tout gestionnaire de paquet, il s’occupe également d’installer automatiquement les dépendances.

La commande Get-Package permet de récupérer les packages déjà installé. Le package apparaît dorénavant dans le Start Screen (ou dans Program Files) comme n’importe quel autre programme :

Capture d’écran 2014-04-17 à 19.16.11

Dans cette version preview, OneGet ne possède qu'une seule source (ou repository) : Chocolatey (https://chocolatey.org/packages) qui contient actuellement plus de 1700 package. Ce dernier est basé sur NuGet (connu des utilisateurs de Visual Studio) qui est justement un gestionnaire de package. Microsoft ajoutera le support d'autres repositories ultérieurement. On peut même imaginer qu'il sera possible de créer sa propre source et de l'ajouter via la commande Add-PackageSource. Certaines personnes ont d'ailleurs déjà commencé à le faire : http://learn-powershell.net/2014/04/11/setting-up-a-nuget-feed-for-use-with-oneget/.

Desired State Configuration (Partie 3) : Configuration du mode pull (via smb)

Introduction

Cet article fait partie d’une série de 5 billets sur Desired State Configuration :

Desired State Configuration est disponible comme Powershell 4.0 sur Windows 2012 R2/8.1, Winsows 2012/8 et Windows 2008 R2/7.

Après avoir montré la configuration du mode Push, cette troisième partie est consacrée au mode Pull et plus particulièrement lorsqu'on l'utilise conjointement à un partage de fichier Samba.

Ainsi, j'expliquerai comment fonctionne le mode Pull ainsi que les différentes étapes de configuration.

Fonctionnement

Pour rappel, DSC fonctionne de la manière suivante :

  • Récupération de la configuration
  • Application de la configuration

Ces deux étapes se répètent indéfiniment selon le temps d'actualisation qui a été défini pour chacune d'entre elles.

La principale différence entre les modes Pull et Push concerne la récupération de la configuration. Le mode Pull utilise le principe inverse du mode Push. Au lieu de transmettre les modifications de configurations à nos serveurs, ces derniers vont interroger eux-même un "dépôt" central (appelé serveur Pull) qui contiendra l'ensemble des configurations gérées par DSC. Le serveur appliquant sa configuration et donc aussi à l'origine de la connexion pour vérifier s'il y a une nouvelle version de sa configuration. Lors de la récupération d'une nouvelle version, le fichier MOF récupéré est vérifié via un fichier checksum présent sur serveur Pull. Ci-dessous un schéma récapitulatif des deux modes (Pull et Push) :

image 

En mode Pull, nous n'avons plus à nous préoccuper de savoir si un de nos serveurs possède la bonne configuration (si elle lui a bien été transmise). Concernant le mode Pull, il existe actuellement deux types de dépôts pour centraliser les fichiers de configurations :

  • Un partage de fichier (expliqué dans cet article)
  • Un web service (son fonctionnement sera détaillé dans la partie 4 de ce guide sur DSC).

Ceux-ci seront interrogés par les serveurs utilisant DSC.

Comme pour le mode Push, il est nécessaire de configurer la ressource LocalConfigurationManager qui définira les différents paramètres de fonctionnement de DSC sur les machines clientes.
L'un des principaux paramètres configuré est le ConfigurationId. Il s'agit d'un GUID utilisé pour reconnaître le bon fichier de configuration à télécharger depuis le serveur Pull. Ce GUID est inscrit dans le nom du fichier de configuration (exemple : 6c7544f9-4fa9-4a62-a715-04aebfd70b85.mof).

La configuration du mode Pull s'effectue en différentes étapes :

  • Configuration de la ressource LocalConfigurationManager. Un fichier .meta.mof est créé par serveur pour appliqué la nouvelle configuration de la ressource sur chaque serveur.
  • Génération des fichiers de configuration des serveurs : il s'agit des fichiers .MOF contenant les configurations des serveurs utilisant DSC (un fichier par serveur).
  • Copie des fichiers sur le partage (serveur Pull).
  • Renommage des fichiers MOF avec le GUID de chaque machine concerné.
  • Création des fichiers checksums afin de vérifier l'intégrité des fichiers MOF lors de la récupération d'une configuration par un client (fichier .mof.checksum).

Dans la suite de cet article, je fournis des scripts pour automatiser l'ensemble de ces étapes. Certaines fonctions sont inspirés par l'article de Johan Akerström (http://blog.cosmoskey.com/powershell/desired-state-configuration-in-pull-mode-over-smb/) sur le sujet. Les scripts présents en fin d’article sont compatibles avec Windows 7/2008R2 car ils n'utilisent pas les nouvelles Cmdlet Powershell 3.0 et 4.0 uniquement disponibles sur Windows 8/2012 et supérieur. Cela permet de mettre en place un environnement DSC sur une infrastructure ne possédant pas les toutes dernières version des systèmes d'exploitation Microsoft. Avec ces scripts, il est possible de déployer un serveur Pull via DSC, d'automatiser la configuration de DSC sur les serveurs à gérer ainsi que la génération des fichiers de configuration.

Ressource LocalConfigurationManager

La ressource LocalConfigurationManager est expliquée dans la Partie 2 ; je vous invite donc à vous y référer en complément des paramètres liés au mode Pull.

  • RefreshMode : C’est le mode de fonctionnement du client DSC, la valeur attendue est Pull (pour que cela soit fonctionnel les paramètres DownloadManager et DownloadManagerCustomData sont obligatoire)
  • DownloadManager : Les valeurs possibles sont WebDownloadManager ou DSCFileDownloadManager. Lorsque l'on utilise le mode Pull en mode fichiers (et non web service) alors il faut choisir DSCFileDownloadManager.
  • DownloadManagerCustomData : Il s'agit ici d'indiquer dans un hashtable (via la clé SourcePath), le chemin d'accès aux fichiers MOF.
  • RefreshFrequencyMins : C'est le temps de refresh du fichier de config à partir de la source (ici SMB)).
  • ConfigurationModeFrequencyMins : C'est le temps entre chaque vérification de conformité.
  • ConfigurationId : Un GUID pour récupérer les bons fichiers de configurations. La machine n'appliquera que le .MOF portant son ConfigurationID.
  • RebootNodeIfNeeded : C’est un booléen autorisant ou non le redémarrage automatique de la machine si celui-ci est nécessaire.
  • ConfigurationMode : Apply, ApplyAndMonitor, ApplyAndAutoCorrect (voir partie 2 pour l'explication).

Exemple de reconfiguration du LocalConfigurationManager pour le mode Pull via partage SMB :

NB : Pour appliquer cette configuration, le remote Powershell doit être activé sur les machines clientes (actif par défaut sur Windows 2012/R2)

Partage SMB

Le partage SMB est crucial car il contiendra l'intégralité des fichiers MOF et des fichiers checksums. A partir de Windows 8/2012 est supérieur, il existe un module permettant de gérer simplement les partages SMB (création avec New-SMBShare). Voici une méthode en WMI pour les postes n'ayant pas ce module. Cette dernière ajoute aussi les permissions de partage de contrôle total pour le groupe Everyone.

Ensuite, il est nécessaire d'appliquer des permissions NTFS en lecture et exécution pour le groupe Everyone :

ConfigurationID

Le GUID attendu par le paramètre ConfigurationId peut être généré automatiquement :

On peut aussi utiliser le GUID de l'ordinateur dans Active Directory comme l'explique Johan Akerström dans son article sur DSC : http://blog.cosmoskey.com/powershell/desired-state-configuration-in-pull-mode-over-smb/

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# Define Get Computer GUID Function
# Credit: Johan Åkerström
# http://blog.cosmoskey.com/powershell/desired-state-configuration-in-pull-mode-over-smb/
 
Function Get-ComputerGuid {
param(
[Parameter(Mandatory=$true)]
[string]$ComputerName
)
 
process {
([guid]([adsisearcher]"(samaccountname=$ComputerName`$)").FindOne().Properties["objectguid"][0]).Guid
}
}

On peut ensuite copier tous nos fichiers MOF de configuration sur le partage en changeant leurs noms avec le GUID.

Checksum des fichiers MOF

Depuis Powershell 4, il existe une cmdlet permettant de généré un hash : "Get-FileHash". L'algorithme à choisir est SHA256 (celui par défaut).Voici le lien vers la documentation :
http://technet.microsoft.com/en-us/library/dn520872.aspx

Il nous suffit ensuite de créer les fichiers checksum contenant ce hash.

Scripts

Deux scripts sont accessibles via les liens ci-dessous.

Configuration du serveur Pull avec DSC : ici

Librairie de fonctions nécessaires au serveur Pull : ici

L'outil permet de déployer un serveur DSC en mode PULL via DSC. Toutes les étapes sont automatisées. Les fichiers de configurations des clients sont automatiquement générés (copy et renommage avec le guid, création des fichiers checksum, création de tous les fichiers .meta.mof contenant la configuration du LocalConfigurationManager avec la commande Set-DSCLocalConfigurationManager). Il n'y a plus qu'à déployer les ressources LocalConfigurationManager sur les clients (avec un compte possédant les droits nécessaires). Voici les différentes étapes réalisées par le script par ordre d’exécution (chacune d’entre elles nécessite la réussite de la précédente via le paramètre de ressource DSC  DependsOn) :

  1. Un dossier contenant le partage avec les configurations est créé.
  2. La permission NTFS "ReadAndExecute" est ajouté au group everyone ainsi que la permission "FullControl" pour le compte ordinateur du serveur Pull. En effet, il va créer des dossiers et générer des fichiers. C'est ce compte qui exécute les fichiers de configuration dans DSC.
  3. Un partage est généré.
  4. Sur ce partage, le groupe everyone possède la permission "Change". Le compte ordinateur du serveur Pull a des droits "FullControl".
  5. Une arborescence de dossier est généré :
        image Il y a un dossier contenant les configurations créées par l'administrateur (OriginalConfiguration). Un second répertoire (Configuration) a les même configurations renommées avec le GUID de l'ordinateur (pré requis du mode Pull pour que le client récupère sa configuration, voir explication sur le ConfigurationId). Ce dernier contient aussi un fichier checksum pour chaque fichier de configuration .MOF. Un script de librairie est présent dans un troisième dossier (Scripts). Enfin, un répertoire nommé LCM possède tous les fichiers ".meta.mof" de configuration de la ressource LocalConfigurationManager des machines clients.
  6. Le script Powershell contenant les fonctions suivantes est copié dans le répertoire des scripts du serveur Pull :
    • Récupération d'ordinateurs sans module Active Directory (via adsisearcher)
    • Génération automatique des fichiers checksum à partir d'un fichier .MOF
    • Récupération du GUID d'un ordinateur
    • Configuration de la ressource LocalConfigurationManager
  7. Les fichiers de configuration de la ressource LocalConfigurationManager sont générées pour chaque machine client via le filtre qui a été convenu. Il est possible de sélectionner des ordinateurs par unité d'organisation ou par groupe Active Directory suivant les paramètres entrées lors de la génération du fichier de configuration MOF du serveur Pull.
  8. Copie des fichiers de configurations créer par l'utilisateur sur le répertoire contenant les .MOF renommés avec un GUID ; ainsi que création des fichiers checksum associés pour que les clients vérifient l'intégrité de la configuration récupérée. Gràce à cette étape dès qu'une nouvelle configuration ou une modification de l'une d'entre elles a lieu, elle est automatiquement mis à jour avec un une regénération du fichier checksum.

Les étapes 1,2,3,4,5,7,8 sont des ressources DSC de types "script" tandis que l'étape 6 est de type "file".

NB : DSC possède son propre journal d'événements pour vérifier son bon fonctionnement : Applications and Services Logs / Microsoft / Windows Desired State Configuration. Ce dernier permet de superviser DSC lorsqu’on ne déploie plus les configurations manuellement (en mode Push).

Powershell / Exchange : Erreur 9323 - Certificat expiré sur un objet AD

Introduction

Cet article permet de montrer la gestion des certificats via Powershell au travers d'un problème concret rencontré sur une infrastructure Exchange. Une solution basée sur un script Powershell sera détaillée.

Erreur rencontrée

Contexte : Infrastructure Exchange 2010 avec plusieurs dizaine de milliers de contacts Active Directory importés et mis à jour par un outil tierce.

Dans l’observateur d’événements de nombreux événements 9323 apparaissent.

9323

Ces derniers sont liés à la génération de l'OAB. Exchange détecte un utilisateur dont un certificat est expiré. Ces événements n'apparaissent que sur des objets de type "Contact"  La solution doit contrôler tous les objets Active Directory de ce type.

Solution

La soluton proposée pour purger les certificats invalides des contacts Active Directory se base sur un script Powershell V2. Ce dernier analyse l'attribut UserCertificate (il s'agit d'une liste de certificat).

Avec le type d'objet "System.Security.Cryptography.X509Certificates.X509Certificate2", il est possible d'obtenir des informations sur les certficats contenus dans cet attribut sous forme lisible (et non pas un tableau de bytes ou de valeur hexadécimal comme sur la console Active Directory Users and Computers).

Ci-dessous, un exemple de données récupérées sur les certificats d'un objet Active Directory (ici, il n'y a qu'un seul certificat et la variable $User est un utilisateur Active Directory).

Certificate

On remarque qu'on accède à des renseignements comme l'émetteur ou le sujet. Les informations qui nous interessent (dates de validité du certificat) sont aussi présentes. Il suffit donc de comparer la date d'expiration contenue dans l'attribut "notAfter" avec la date du jour en cours pour détecter les certificats expirés.

Grâce à la cmdlet "Set-ADObject", il sera ensuite possible de supprimer les certificats qui ne sont plus valides.

Script

En amont de ce script, un transcript est lancé afin de loguer toute les opération effectuées. Une vérification de la présence du module ActiveDirectory ainsi que son chargement sont ensuite réalisées.

Le script appelle une fonction créée pour traiter tout objet AD (ou tableau d'objets AD) qui lui est passé. Pour ma part, je transmets en paramètre tous les contacts présents dans Active Directory. Cependant cette fonction peut très bien être utilisée avec des utilisateurs. Voici l'algolrithme mis en place dans la fonction Test-CertExpiration :

  1. Filtrage des objets pour ne conserver que ceux ayant au moins un certificat présent dans l'attribut userCertificate.
  2. Boucle ForEach sur tous les utilisateurs :
    1. Boucle For sur tous les certificats de l'utilisateur (pas de ForEach afin d'être certain de la position du certificat dans l'attribut userCertificate)
    2. Analyse de la date d'expiration
    3. Si le paramètre DeleteExpired est présent alors on supprime le certificat dans Active     Directory s'il n'est plus valide.
    4. Si le paramètre DeleteExpired n'est pas présent alors deux attributs sont ajoutés à l'objet     AD :
      1. CertExpired : contient les index des certificats expirés dans le tableau de l'attribut userCertificate
      2. CertValid : contient les index des certificats valides dans le tableau de l'attribut userCertificate
  3. Si le paramètre Export et ExportPath ont été renseigné alors le tableau d'objet AD est exporté sous format CSV avec la liste des index des certificats valides et expirés.

Ci-dessous, vous trouverez le script intégralement commenté. A noter, que le compte exécutant ce script doit posséder les droit suffisants à la modifications des objets AD concernés (via une délégation par exemple).

Ici, la fonction Test-CertExpiration, est utilisée en mode suppression, cependant il est aussi possible de se servir du mode Export pour n'effectuer qu'un simple audit (logué dans un fichier) des objets concernés via la commande suivante :

$ADObjets est un tableau d'objets Active Directory.

Il est enfin possible de ne donner qu'un tableau d'objets AD à traiter sans spécifier le mode export ou suppression :

Dans ce cas, un tableau d'objets AD est retourné. Pour chaque objet, les attributs CertExpired et CertValid sont ajoutés.

Quelques points clés du fonctionnement de la fonction Test-CertExpiration :

Les paramètres Export et DeleteExpired sont de type switch et ne peuvent apparaître ensemble. Le paramètre ExportPath est dynamique et n'est disponible que si le paramètre Export a été choisi.

Pour information, il n'est pas nécessaire de paralléliser le processus de contrôle du certificat. Après un test effectué sur plus de 90000 contacts Active Directory, il s'avère que ce dernier a duré moins de 5 minutes. Utiliser du multi thread (workflow ou job Powershell) alourdirai le script et ralentirai le processus au lieu de l'accélérer.

Powershell : Connexion à Exchange Online

Introduction

Powershell est intégré dans tous les nouveaux produits et services de Microsoft. Grâce à ce langage de scripting il est tout naturellement possible d'administrer Exchange Online via le Remote Powershell. Au delà d'offrir des possibilités d'automatisation, certaines opérations ne sont réalisables que par ce biais.

La gestion d'Exchange Online se décompose en 2 parties :
L'installation d'un module Powershell pour la gestion des utilisateurs dans l'Active Directory Azure
La connexion à Exchange Online pour l'administration des paramètres de la messagerie et des boîtes aux lettres.

Cet article s'adresse donc aux personnes souhaitant administrer Exchange Online mais aussi à ceux qui utilisent Active Directory dans le cloud Azure.

Nous allons voir comment accéder à la gestion des utilisateurs sur Office 365, à leurs boîte email Exchange Online. Je montrerai aussi quelques erreurs courantes (problème d'installation et connexion derrière un proxy) que l'on peut rencontrer lors d'une interaction avec Office 365 ainsi que leurs résolutions.

A noter que, comme les sessions distantes Powershell sont apparues avec la version 2, il est nécessaire de posséder à minima cette version pour exécuter les opérations que nous allons voir.

Gestion des utilisateurs Microsoft Online (Azure Active Directory)

Installation :

L'administration des utilisateurs ne peut se faire que via l'installation d'un module Powershell. Ce dernier nécessite un prérequis : Microsoft Online Services Sign-In Assistant. Ci dessous, vous trouverez les liens de téléchargement de ce dernier :

Microsoft Online Services Sign-In Assistant– 32 bit version
http://go.microsoft.com/fwlink/?linkid=236299
Microsoft Online Services Sign-In Assistant – 64 bit version
http://go.microsoft.com/fwlink/?linkid=236300

Voici maintenant les liens pour récupérer le module Powershell :

Microsoft Online Services Module for Windows PowerShell (32-bit version)
http://go.microsoft.com/fwlink/?linkid=236298
Microsoft Online Services Module for Windows PowerShell (64-bit version)
http://go.microsoft.com/fwlink/?linkid=236297

Vérification de l'installation :

Pour vérifier que le module est opérationnel, il suffit de l'importer et de se connecter aux services MSOnline (en s'authentifiant lorsque c'est demandé) :
On peut ensuite utiliser les commandes comme :

Erreurs rencontrées :

1/ Lors de l'installation de Microsoft Online Services Sign-In Assistant, j'ai rencontré l'erreur suivante :

In order to install Windows Azure Active Directory Module for Windows PowerShell, you must have Microsoft Online Services Sign-In Assistant version 7.0 or greater installed on this computer.

Pour résoudre ce problème, il m'a fallu installer la beta de ce prérequis disponible dans le lien ci-dessous :
http://www.microsoft.com/en-us/download/details.aspx?id=39267

2/ Si un proxy est utilisé lors de la connexion au cloud de Microsoft, alors on obtient l'erreur suivante :

Erreur Proxy

Pour résoudre ce problème, il faut configurer le proxy ainsi que les paramètres d'authentification à utiliser :

Par défaut Powershell utilise le proxy d'Internet Explorer ; on peut reconfigurer le paramétrage du proxy avec la commande « netsh ».

On spécifie une URL de proxy (première ligne) ou on indique que l'on souhaite utiliser les paramètres présents dans Internet Explorer (seconde ligne) :
Aussi, on peut aussi supprimer toute configuration du proxy via la commande suivante :
Pour que Powershell puisse s'authentifier, il faut indiquer un couple login / mot de passe. En général, on utilisera ceux de la session actuellement ouverte. Pour effectuer cette opération, il suffit d'exécuter la commande suivante :

Connexion à Exchange Online

Implémentation :

Le but de l'opération est d’importer toutes les commandes que l’on connait sous Exchange comme « Get-Mailbox » qui existent aussi sous Exchange Online.
Voici les quelques lignes Powershell permettant d'ouvrir une PSSession vers Exchange Online en spécifiant un compte utilisateur pour s'authentifier puis d'importer les cmdlets Exchange. A noter que la liste des commandes disponibles variera en fonction des droits du compte utilisé (grâce à RBAC).

Erreur rencontrée :

Comme pour la gestion des utilisateurs Active Directory dans le cloud, une configuration particulière est attendue lorsque l'on essaie de se connecter en passant par un proxy. L'erreur générique suivante apparaît :

Erreur Proxy Exchange

Pour résoudre ce problème, il est possible d'utiliser la même méthode que précédemment. Cependant, on peut aussi définir les paramètres des sessions Powershell distantes et ainsi configurer un proxy. Dans l'exemple ci-dessous nous utiliserons le proxy défini dans Internet Explorer :

La variable $Credential contient les paramètres d’authentification.