PI Services

Le blog des collaborateurs de PI Services

Windows 8 – Intégration d’Hyper-V dans la version cliente

Les news sur Windows 8 s’enchainent et une bonne nouvelle vient de sortir :

Hyper-V sera intégré dans la version cliente de Windows 8 ! (En effet jusque là Hyper-V était réservé aux versions serveurs)

D’autres informations ont filtré comme la configuration matérielle du poste client qui devra respecter les pré-requis suivant:

  • Processeur gérant le SLAT (Second Level Address Translation)
    • Extended Page Table chez Intel (disponible dans les processeurs Intel Core i3, i5 et i7)
    • Rapid Virtualization Indexing chez AMD (aussi nommé AMD-V Nested Paging et disponible dans les processeurs AMD de la génération “Barcelona” – Phenom II … )
  • 4 GB de RAM (au minimum)
  • Version 64 bits de Windows 8

De nouvelles fonctionnalités apparaissent :

  • Live Storage Move : Déplacement à chaud du VHD de la VM vers un autre disque local, un support USB ou un partage réseau)
  • Support du WiFi lors de la création de vSwitch externe
  • Apparition d’un nouveau format VHDX (qui permettrait d’avoir des disques de 16 To - Cette dernière info n’est pas officielle).
  • Support de l’USB, de l’audio et de l’accélération graphique dans les machines virtuelles (ndlr : très probablement une reprise ou une évolution de la technologie RemoteFX apparue avec 2008 R2 SP1)

N.B. : Ce dernier point nécessite d’utiliser le client connexion Bureau à distance RDC (Remote Desktop Connection).

Des améliorations ont été également réalisées sur le matériel pris en charge dans les machines virtuelles invitées (guest VM) :

Composants

Hyper-V R2 SP1

Hyper-V 3.0 (Windows 8)

CPU (virtuels)

4 vCPU maximum

32 vCPU maximum

Mémoire vive

64 Go / VM maximum

512 Go / VM maximum

Taille max d’un disque VHD

2 To (2040 Go)

16 To avec le format VHDX (information non officielle)

Note : Les fonctionnalités d’ajout de mémoire à chaud (Dynamic Memory) et d’ajout de disques à chaud (nécessite un contrôleur SCSI virtuel) sont bien sûr toujours présentes.

Virtual PC et le XP Mode semblent donc vivre leurs derniers jours…

Pour plus d’informations : http://blogs.msdn.com/b/b8/archive/2011/09/07/bringing-hyper-v-to-windows-8.aspx

HyperV - Virtual Machine Servicing Tool 3.0

La version 3.0 est désormais disponible en Beta Release. Pour rejoindre le programme de beta-test, il suffit de suivre ce lien.

Pour rappel, cet outil permet de déployer des mises à jours de sécurité sur des machines virtuelles non démarrées au sein des bibliothèques de SCVMM.

La version 3.0 peut maintenant gérer :

  1. Les VMs éteintes dans les bibliothèques SCVMM.
  2. Les VMs arrêtées ou en état sauvegardé (Save State) sur les serveurs hôtes.
  3. Les templates des machines virtuelles.
  4. Les disques durs “Offline” au sein de bibliothèques SCVMM par injection de packages de mise à jour.
  5. Les serveurs HyperV 2008 R2 en “Failover Cluster”.

 

VMST 3.0 est développé pour fonctionner avec SCVMM ou SCVMM R2, ainsi qu’avec les technologies suivantes :

  1. Windows Server Update Services (WSUS) 3.0 SP1 ou WSUS 3.0 SP2.
  2. System Center Configuration Manager (SCCM) 2007 SP1, SCCM 2007 R2, or SCCM 2007 SP2.

 

          Virtual Machine Servicing Tool

    DirectAccess - Mise en place d'une ferme NLS en version Core virtualisée sous Hyper-V R2

    Pré-requis et architecture

    Parmis les pré-requis à la mise en place de DirectAccess, un serveur Web répondant en HTTPS est nécessaire. Ce serveur, nommé NLS pour Network Location Server, ne doit pas être joignable depuis l'extérieur. En effet, sa seule et unique fonction est de permettre aux postes clients sous Windows Seven de détecter correctement leur emplacement réseau :

    • Si le serveur NLS est accessible, alors le poste client sait qu'il est connecté à l'intérieur du réseau de l'entreprise (dans ce cas, le poste ne tente pas de se connecter à l'aide des technologies DirectAccess)
    • Si le serveur NLS est inaccessible, alors le poste client sait qu'il est connecté à l'extérieur (dans ce cas, le poste tente de se connecter à l'aide des technologies DirectAccess)

    Le but du serveur NLS n’est pas d’afficher un site Web complexe mais juste de répondre à une simple requête HTTP encapsulé dans du SSL. En ce qui concerne le contenu de cette page, il n'y a pas de pré-requis particulier (une page HTML vide, ou bien la page par défaut de IIS 7.5 peut tout à fait être utilisée!). Pour héberger le "rôle" NLS, Microsoft conseille de respecter les préconisations suivantes :

    • Utiliser un serveur dédié (même si il est tout à fait envisageable de réutiliser un serveur Web existant)
    • Mettre en place un site Web hautement disponible

    La mise en place de la haute disponibilité sur le rôle NLS est extrêmement importante ! En effet, si le serveur NLS tombe, tous les postes de travail situés en LAN pour lesquels DirectAccess est configuré, penseront qu'ils sont à l'extérieur de l'entreprise (car le NLS ne sera pas joignable) et tenteront alors de se connecter en IPv6 à la passerelle DirectAccess ce qui perturbera leur connexion au réseau de l'entreprise !

    Si l'on respecte à la lettre les préconisations de Microsoft, la mise en oeuvre du rôle NLS implique donc l'utilisation de deux serveurs Web avec équilibrage de charge réseau (load balancer matériel ou NLB). Afin de minimiser les coûts en matériel, il est tout à fait possible de virtualiser les serveurs Web sous Microsoft Hyper-V R2 et d'activer le NLB entre les deux machines virtuelles pour fournir la haute disponibilité.

    Dans la suite de ce billet, vous trouverez la procédure complète mettre en place cette configuration (ferme de machines virtuelles NLS en NLB). La petite subtilité étant l'usage d'une version Core de Windows Server 2008 R2 ce qui permet de réduire encore plus l'utilisation en ressources matérielles sur les serveurs Hyper-V tout en minimisant la maintenance.

    Déploiement de 2008 R2 en version core

    Une fois l'installation du système en version Core réalisée dans les deux machines virtuelles, et une fois le mot de passe du compte Administrator défini, une invite de commande telle que celle-ci s'affiche :

    Cmd

    Une série de commande va permettre de mettre en place le serveur Web IIS 7.5.

    Pour commencer la commande sconfig (nouveauté de 2008 R2), permet d'effectuer une configuration rapide (nom de la machine, jointure au domaine, configuration TCP/IP).

    sconfig 

    Je ne détaille pas cette partie qui ne devrait pas poser trop de soucis. En cas de doute vous pouvez vous référer à la documentation sur Technet ( http://technet.microsoft.com/en-us/library/ee441254(WS.10).aspx). Pour les amateurs de l'invite de commande, il est également possible d'exécuter ces différentes opérations à l'aide de netsh (cf. : http://technet.microsoft.com/en-us/library/ee441257(WS.10).aspx).

    Une fois ces différentes opérations effectuées on peut envisager d’activer le bureau à distance pour avoir une administration plus souple.

    MMC-Remote-Management

    Mise en place du rôle IIS 7.5 sur 2008 R2 en version core

    Une fois le système correctement configuré, le rôle serveur Web doit être installé.

    Remarque : Dans un premier temps, seuls les composants basiques de IIS sont déployés afin de pouvoir disposer d'un site (enfin une page ;-) ) complètement statique.

    Une nouvelle commande est apparue dans 2008 R2 pour installer les rôles et fonctionnalités offerte par la version core :

    dism /online /enable-feature /featurename:IIS-WebServerRole

    Pour faciliter l’administration du site, il faut activer la prise de contrôle à distance au travers de la console d’administration Internet Information Service (IIS) Management et le WAS :

    dism /online /enable-feature /featurename:IIS-ManagementService

    dism /online /enable-feature /featurename:WAS-WindowsActivationService dism /online /enable-feature /featurename:WAS-ConfigurationAPI

    Attention cela ne suffit pas, il faut aussi autoriser l’administration à distance par MMC en ajoutant la clé de registre suivante :

    Reg Add HKLM\Software\Microsoft\WebManagement\Server /V EnableRemoteManagement /T REG_DWORD /D 1

    La dernière étape consiste à démarrer le service de management et à modifier son type de démarrage en automatique pour qu'il se lance à chaque démarrage de la machine :

    sc config wmsvc start= auto

    net start wmsvc

    Une fois ces étapes réalisées, le site Web par défaut de IIS doit être visible en saisissant http://<IP-SERVEUR> et le rôle IIS du serveur Core peut être configuré à distance à la console MMC graphique !

    Installation du certificat et passage en HTTPS

    Pour avoir accès au site en HTTPS il reste deux choses à faire. La première consiste à installer le certificat contenant la clé privée en ligne de commande :

    certutil –importPFX  “C:\certificat.pfx”

    Lors de son exécution la commande certutil nécessite la saisie du mot de passe pour valider l’import du PFX.

    Une fois le certificat importé dans le magasin de certificat de l'ordinateur, il faut configurer IIS de manière à ce qu'il le prenne en compte. Pour cela, vous pouvez utiliser la console IIS Management depuis un poste distant. Il faut cliquer sur le site Web par défaut, puis sur Bindings, et enfin sélectionner le certificat voulu dans la liste déroulante (dans cet exemple le certificat se nomme "PI Services Secure Access").

    Binding

    A l'issue de cette étape, le site Web par défaut doit être accessible en saisissant l'URL https://<IP-SERVEUR>.

    Mise en place du NLB entre les deux machines virtuelles

    Remarque : Avant d'entamer la configuration du NLB sur les deux machines virtuelles, vérifiez que l'option enable spoofing of MAC address est bien activée dans les propriétés de la carte réseau sur les deux machines virtuelles (cette option se configure avec la console MMC Hyper-V Manager). Cette option est apparue avec Hyper-V R2 et permet le bon fonctionnement du NLB au sein des machines virtuelles.

    Pour mettre en place le Network Load balancing, il faut commencer par installer la fonctionnalité sur chacun des serveurs de la ferme. Pour cela, saisissez la commande suivante :

    Dism /online /Enable-Feature /FeatureName:NetworkLoadBalancingHeadlessServer

    Une fois la fonctionnalité installée, le plus simple est d'utiliser la console Network Load Balancing Manager depuis un poste client pour configurer le cluster (la console doit être exécutée avec les "crédentials" d'un compte possédant les droits administrateur sur les serveurs Web).

    Pour créer un nouveau cluster, il faut effectuer un clic droit sur Network Load Balancing Clusters, sélectionner New, puis se laisser guider par l’assistant :

     New-Cluster1 New-Cluster2

    Il est possible d'affiner la configuration de la ferme NLB en précisant les ports TCP et UDP sur lesquels l'équilibrage de charge sera actif. Dans l'exemple ci-dessous, deux règles activent l'équilibrage de charge sur les ports 80 TCP et 443 TCP (seul l'équilibrage de charge sur le 443 est nécessaire à DirectAccess).

    New-Cluster-Rules

    Pour ajouter un nouveau membre à la ferme NLB, il faut effectuer un clic-droit sur le cluster existant, sélectionner Add Host to Cluster, puis préciser l'adresse IP du deuxième serveur Web.

    New-Cluster-Membres

    Une fois le second noeud ajouté et le cluster correctement convergé, il faut vérifier que le site Web est accessible en HTTPs via l'adresse IP virtuelle du cluster (saisir https://<adresse-IP-virtuelle> dans un navigateur).

    La dernière étape consiste à créer une entrée dans le DNS pour pointer vers l'adresse IP virtuelle. Cette entrée DNS doit correspondre au FQDN du certificat précédemment importé (par exemple NLS.PISERVICES.FR).

    Une fois l'entrée DNS créée, vérifiez que le site Web est accessible via l'URL https://nls.piservices.fr. Aucune erreur de certifiat ne doit s'afficher dans le navigateur !

    Remarque : Il est possible de tester le cluster en mettant en pause l'une des deux machines virtuelles (via la console MMC Hyper-V Manager) !

    A partir de cet instant la ferme de serveurs NLS est pleinement opérationnelle !

    Mise en place d'une page Web dynamique sur la ferme NLS

    Pour faciliter le dépannage lors de la mise en place de DirectAccess, il est souvent nécessaire de connaitre l'adresse IP utilisée par le poste de travail pour accéder au serveur NLS. Cela permet de déterminer quelle technologie de transition a été utilisée (6to4, Teredo, ISATAP, NAT64...).

    Pour cela il suffit de modifier la configuration de la page par défaut des serveurs NLS afin d'afficher l’IP du client. Dans cet exemple, le langage ASP.net est utilisé.

    Pour pouvoir héberger une page en ASP.net des composants supplémentaires doivent être installé sur les serveurs. Tout d’abord, il faut installer les Framework .NET 2 et 3 :

    dism /online /enable-feature /featurename:NetFx2-ServerCore

    dism /online /enable-feature /featurename:NetFx3-ServerCore

    Les fonctionnalités ISAPI et ASP.NET doivent également être installées sur le rôle IIS :

    dism /online /enable-feature /featurename:IIS-WebServerRole

    dism /online /enable-feature /featurename:IIS-ISAPIFilter

    dism /online /enable-feature /featurename:IIS-ISAPIExtensions

    dism /online /enable-feature /featurename:IIS-NetFxExtensibility

    dism /online /enable-feature /featurename:IIS-ASPNET

    Enfin il faut installer le WAS et le service de gestion :

    dism /online /enable-feature /featurename:IIS-ManagementService

    dism /online /enable-feature /featurename:WAS-WindowsActivationService

    dism /online /enable-feature /featurename:WAS-ConfigurationAPI

    Pour démarrer le service de management, le rendre automatique et autoriser la gestion à distance, il faut exécuter les commandes suivantes :

    Reg Add HKLM\Software\Microsoft\WebManagement\Server /V EnableRemoteManagement /T REG_DWORD /D 1

    sc config wmsvc start= auto

    net start wmsvc

    A présent le serveur est capable d’interpréter du code ASP.net, il est donc possible de créer une page ASPX. Dans l'exemple ci-dessous, une page default.aspx a été créée et le site a été reconfiguré pour l'utiliser en document par défaut :

    DefaultDocument

    Voici le résultat obtenu avec les méthodes permettant de récupérer les adresses IP (seul le "body" de la page est affiché) :

    <body>
        <form id="form1" runat="server">
        <div>
            Nom du serveur :    <%= Request.ServerVariables["SERVER_NAME"]%><br />
            Adresse IP du serveur :     <%= Request.ServerVariables["SERVER_ADDR"]%><br />
            Adresse IP du visiteur :     <%= Request.ServerVariables["REMOTE_ADDR"]%>
        </div>
        </form>
    </body>

    NLS

    N'hésitez pas à laisser un commentaire sur cette procédure si vous avez des éléments à ajouter ou des précisions à demander.

    Hyper-V – Gestion dynamique de la mémoire (en approche)

    Ça y est, la gestion dynamique de la mémoire sous Hyper-V arrive !

    Cette fonctionnalité permettra d’allouer plus de mémoire vive qu’il n’y en a de réellement disponible. En effet, il n’est pas possible actuellement de démarrer une machine virtuelle si la mémoire vive demandée n’est pas disponible.

    Cette amélioration autorisera une meilleure utilisation de la mémoire disponible (pas de mémoire vive allouée non utilisée) et donc une meilleure consolidation des serveurs (très pratique pour les environnements de développements/tests).

    La fonctionnalité sera mise à disposition avec le SP1 de Windows Server 2008 R2.

    Pour plus d’information, vous pouvez vous rendre sur le blog de l’équipe « virtualisation » de Microsoft :

    http://blogs.technet.com/virtualization/archive/2010/03/18/dynamic-memory-coming-to-hyper-v.aspx

    Hyper-V – Performance des disques virtuels

    Microsoft a mis en ligne un livre blanc sur les performances des différents types de disques virtuels (vhd) que l’on peut rencontrer dans Hyper-V, à la fois sous Windows 2008 et 2008 R2.

    Les tests sont réalisés à l’aide d’IOMeter sur différents types de disques VHD (fixe, dynamique et de différenciation) et physiques (pass-through).

    Sont également évoqués les avantages/inconvénients des différentes possibilités, le temps de création, l’impact de la taille de block, ainsi que les différentes limitations.

    Le document est téléchargeable ici:

    http://download.microsoft.com/download/0/7/7/0778C0BB-5281-4390-92CD-EC138A18F2F9/WS08_R2_VHD_Performance_WhitePaper.docx

    Hyper-V V2 – Débrancher un disque externe hébergeant des VMs

    Contexte

    Il va de soit que cette situation ne doit pas se produire dans un environnement de production. En revanche, il en est autrement pour les environnements de test/maquette utilisé entre autre pour faire des présentations.

    Il s'agit en effet bien souvent (comme moi) d'ordinateur portable sur lesquels un disque externe a été ajouté pour répondre à des problématiques d'espace disque voir même de performance (utilisation de disque eSata/SSD? par exemple).

    Problématique

    Les personnes dans ce cas ont toutes été confrontées à la problématique de débrancher proprement le disque externe sans endommager les machines virtuelles (hyper-v) hébergées dessus.

    En effet, non seulement le débranchement violent du disque est à proscrire, mais l'utilisation du "Safely Remove Hardware and Eject Media" ne fonctionne pas car un processus y accède toujours! :

    image

    image

    Que faire?

    Solution

    Commencer par arrêter ou mettre en état sauvegardé les machines virtuelles hébergées sur le disque. (devais-je vraiment le préciser ? ;-) )

    Ensuite, aller dans les services Windows, puis arrêter le service "Hyper-V Virtual Machine Management":

    image

    ATTENTION: Le service va être automatiquement redémarré après quelques secondes. Ne perdez pas de temps à lire cette phrase :-)

    La/les consoles Hyper-V ont perdues la connexion (c’est normal), mais ne vous inquiétez pas les machines virtuelles actives restantes fonctionnent toujours.

    image

    Procéder à la déconnexion propre du périphérique et là, plus aucune résistance (sous réserve de ne pas avoir d’autre processus actif sur le disque):

    image

    Vous pouvez redémarrer le service s’il ne s’est pas automatiquement redémarré:

    image

    De retour dans la console de management d’hyper-v, vous retrouvez l’ensemble des machines virtuelles active ou non des disques restants, et celles qui étaient hébergées sur le disque retiré apparaitrons en Saved-Critical (comportement normal, ne vous inquiétez pas).

    En espérant que ce post vous a été utile, je vous souhaite une bonne présentation ou un bon maquettage ;-)

    Hyper-V – Nouvelle version de Offline Virtual Machine Servicing Tool

    Une nouvelle version de l’outil d’installation des correctifs sur les machines virtuelles en mode hors ligne est sorti. Il s’agit de la version 2.1 que l’on peut télécharger ici.

    Pour rappel, cet outil permet de maintenir les machines virtuelles éteintes à jour au niveau des correctifs, afin d’éviter les éventuels problèmes de sécurités au prochain redémarrage.

    Cette nouvelle version est désormais compatible avec SCVMM 2008 R2 et supporte les solutions de mises à jour suivantes:

    • - Windows Server Update Services (WSUS) 3.0 SP1 ou SP2
      - System Center Configuration Manager 2007 SP1, Configuration Manager 2007 R2 ou Configuration Manager 2007 SP2.

    image

    Voici un schéma sur le fonctionnement de l’outil:

    image

    Hyper-V V2 – Installation d’une machine virtuelle Red Hat Enterprise


    Commencer par créer une machine virtuelle vierge.

    Démarrer ensuite la machine virtuelle avec les sources d’installations (ici, Red Hat Enterprise Linux 5)

    Pré-requis


    Les drivers mentionnés dans cet article nécessitent une compilation. Pour cette raison et pour vous simplifier la tâche, cocher l’installation des outils de développement lors de l’installation du système d’exploitation:

    image

    Suivre l’assistant d’installation, puis, se loguer une fois l’installation terminée:

    Redhat - Hyper-V - 1Redhat - Hyper-V - 2 

    Installation des Linux Integrated Component


    Une fois la session ouverte, insérer les composants d’intégrations d’Hyper-V dans la machine virtuelle. Il s’agit d’un fichier ISO (LinuxIC v2.iso) disponible ici:

    Pour Hyper-V V2 (Windows 2008 R2): http://www.microsoft.com/downloads/details.aspx?familyid=C299D675-BB9F-41CF-B5EB-74D0595CCC5C&displaylang=en

    (Le fichier téléchargé “Linux_IC_v2.exe” est auto-extractible)

    Extraire le fichier téléchargé et monter le fichier ISO résultant (LinuxIC v2.iso) sur la machine virtuelle (cd-rom)

    image

    Le contenu doit alors apparaitre automatiquement dans la session ouverte:

    Redhat - Hyper-V - 3 - LinuxIC

    Sélectionner les fichiers/dossiers présents puis, faire un clic droit et ”copy”

    image

    Sur le “bureau”, ouvrir le “home” de l’utilisateur. Ici, le compte utilisateur est “Redhat”, il s’agit donc du raccourcit “Redhat’s home”:

    image

    Créer ensuite un nouveau dossier: (clic droit “Create Folder”)

    image

    Donner par exemple pour nom “LinuxIC”.

    ATTENTION, éviter de choisir un nom avec des espaces. Le script d’installation en Perl risque de ne pas les gérer.

    Coller ensuite les fichiers précédemment copiés dans le nouveau dossier: (clic droit, “Paste”)

    image

    Sur le script Perl (setup.pl), faire un clic droit puis “Properties”

    image

    Aller ensuite dans l’onglet Permissions et cocher la case “Allow executing file as program”:

    image 

    Pour installer les drivers, ouvrir un terminal. Pour cela, faire un clic droit sur le “bureau”, puis “Open Terminal”:

    image

    Aller dans le dossier précédemment créé (LinuxIC) à l’aide de la commande “cd LinuxIC/”:

    image

    Elever les droits d’exécution pour la suite des commandes. Pour cela, taper “su”, puis saisir le mot de passe root:

    image

    S’assurer ensuite que “/sbin” soit présent dans la “variable d’environnement” “$PATH”:

    pour afficher le contenu de la variable d’environnement, saisir

    echo $PATH

    Pour ajouter un chemin, saisir “export PATH=$PATH:<nouveauChemin>”. Dans notre cas, il s’agit de:

    export PATH=$PATH:/sbin

    image

    Lancer ensuite l’installation des drivers à l’aide de la commande

    ./setup.pl drivers

    image

    patienter pendant l’installation.

    Redémarrer la machine virtuelle à l’aide de la commande “shutdown –r now” ou à l’aide du menu “System”, ”Shut down…” puis “Restart” pour les allergiques aux terminaux ;-)

    image

    Patienter pendant l’arrêt…

    image

    puis le redémarrage…

    image

    Ouvrir une session au redémarrage:

    image

    puis, ouvrir un terminal de manière à vérifier la présence des services en saisissant la commande:

    /sbin/lsmod | grep vsc

    NB: “| grep vsc” n’est pas obligatoire. Cela permet de restreindre l’affichage aux lignes contenants la chaine “vsc” (équivalent de la commande “find” sous dos)

    clip_image002

    et en vérifiant la présence de:

    netvsc, storvsc, blkvsc et vmbus

    netvsc” permet le support du driver synthétique* pour la carte réseau.
    storvsc” permet le support des drivers synthétiques* pour les contrôleurs SCSI et disques.
    blkvsc” permet le support des drivers synthétiques* IDE et améliore le démarrage.
    vmbus” permet la communication entre la machine virtuelle et le serveur Hyper-V hôte.

    * également appelé générique

    ça y est, les Linux IC (Lunix Integrated Component) sont installés.

    Cependant, vous avez du vous apercevoir que la souris n’est pas encore gérée, autrement dit elle n’est pas capable de sortir du contexte de la machine virtuelle lorsque le curseur est déplacé au delà de la zone!

    C’est normal, les Linux IC n’intègrent pas les drivers souris. Il faut les installer manuellement en commençant par les télécharger chez Xen…

    Installation des drivers souris


    ATTENTION: L’installation des drivers souris (InputVSC) nécessitent au préalable l’installation des Linux Integrated Component (Linux IC) détaillé ci-dessus.

    Aller sur le site du projet “Satori” de “Xen”:

    http://www.xen.org/download/satori.html

    Télécharger le fichier “inputvsc.iso” puis le « monter » dans la machine virtuelle:

    image

    image

    Le contenu du fichier ISO doit alors s’afficher dans la machine virtuelle.

    Reproduire les étapes précédentes, à savoir, copier les sources d’installations en local, modifier les droits pour l��exécution sur le script Perl local…

    image

    image

    Ouvrir ensuite un terminal (si le précédent est fermé), se rendre dans le dossier où vient d’être copié le contenu du CD-ROM (fichier ISO) et effectuer une élévation de droit (su):

    image

    ATTENTION: Avant de procéder à l’installation, vous devez procéder à l’installation du package RPM suivant (le plus récent et pour la plateforme en question):

    xorg-x11-server-sdk-xxxx.rpm

    Si vous disposez du fichier RPM, simplement double cliquer dessus pour l’installer et saisir le mot de passe du compte root pour l’installer:

    image

    Cliquer sur “Apply”

    image

    Patienter pendant l’installation du package…

    image

    et cliquer sur OK en fin d’installation:

    image

    Retourner dans le terminal, et s’assurer que /sbin soit présent dans la “variable d’environnement” PATH à l’aide de la commande

    echo $PATH

    Le cas échéant, l’ajouter:

    export PATH=$PATH:/sbin

     

    Installer ensuite les drivers souris à l’aide de la commande:

    ./setup.pl inputdriver

    et patienter pendant l’installation du driver de la souris…

    image

    L’installation est terminée. La souris est maintenant synchronisée avec celle du serveur hôte Hyper-V:

    image

    A noter qu’au stade actuel du développement du driver, j’ai constaté une désynchronisation entre le curseur du serveur hôte et celui de la machine virtuelle. En effet, ce dernier se déplace plus rapidement que celui du serveur hôte!

    Ce comportement rappel certaine carte iLo de certains serveurs et peu s’avérer gênant, surtout dans le cas inverse (curseur hôte plus rapide).

    En attendant une version plus aboutie des drivers souris, j’espère que cet article vous aura aidé.

    Je tiens à préciser que cet article a été orienté pour les personnes ayant peu ou pas de connaissance en environnement Unix/Linux.

    Hyper-V - Réactivation d’hyper-v dans bcdedit

    Si l’enregistrement bcdedit pointe vers un Windows 2008 R2 (par exemple en vhd) utilisant hyper-v, il est possible que le message d’erreur ci-dessous apparaisse lors du démarrage d’une machine virtuelle:

    2) depuis 2008 R2, pb avec hyper-v - set hypervisor auto start bcdedit 1

    Il faut alors modifier l’entrée bcdedit correspondant à Windows 2008 (R2) de manière a redémarrer automatiquement hyper-v.

    Saisir la commande suivante sous Windows 2008 (R2) dans une invite de commande (en administrateur):

    bcdedit /set hypervisorlaunchtype auto

    3) depuis 2008 R2, pb avec hyper-v - set hypervisor auto start bcdedit 2

    Redémarrer ensuite Windows 2008 (R2). Hyper-v est à nouveau actif