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Le blog des collaborateurs de PI Services

ConfigMgr 2012 R2 - Ajout du rôle Reporting Services point - Aucune instance Reporting Services Server disponible

Contexte

System Center Configuration manager offre la possibilité de gérer des rapports via SQL Server. Vous souhaitez ajouter le rôle Reporting Services point sur votre site Config Mgr.
Lors de l’installation du rôle, l’assistant vous demande de renseigner une instance Reporting Services Server sur la page Specify Reporting Services Settings. Vous vous trouvez dans une impasse car aucune instance n’est disponible.

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Explication

L’implémentation du rôle Reporting Services point s’appuie sur la fonctionnalité SQL Reporting Services.

Il est obligatoire de créer une base de données Report Server Database. Sans cette configuration préalable, le service de rapport n’est pas fonctionnel. Dans ses conditions, impossible d'installer le Reporting Services point dans notre site Config Mgr. La résolution du problème consiste donc à configurer le service SQL Reporting Services.

Résolution

1. Dans un premier temps, vérifier que votre instance SQL comporte la fonctionnalité Reporting Services – Native.

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2. Lancer l’utilitaire Reporting Services Configuration Manager

3. Tous d’abord rendez-vous dans l’onglet Web Services URL.

a. Dans cet onglet, il est possible de modifier différents paramètres. Tel que le nom du répertoire virtuel et les paramètres réseaux.

b. Valider la configuration en appuyant sur Apply. Le fait d’appliquer la configuration va permettre de créer la base de données du serveur de rapports. Cliquez sur Apply même si vous n’avez pas modifié les paramètres.

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c. Quelques instants plus tard, la zone Results vous informe que le répertoire virtuel a bien été créé. Vous devriez à présent voir apparaitre le lien dans le champ Report Server Web Service URLs.

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4. Rendez-vous ensuite dans l’onglet « Report Manager URL »

a. Valider la configuration en appuyant sur Apply.

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5. Quelques instants plus tard, la zone Results vous informe que le répertoire virtuel a bien été créé.

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6. Le service SQL Reporting Services est maintenant configuré et fonctionnel. Vous pouvez relancer l’assistant Config Mgr pour ajouter le rôle Reporting Services point à votre site SCCM.

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Quelques outils pour votre infrastructure

Je vous propose ici quelques outils (venant de Microsoft pour la plupart) qui vous permettrons de planifier le déploiement d’un serveur, d’obtenir des statistiques, de gérer plus facilement ou encore de diagnostiquer votre infrastructure.

Active Directory

Générateur de topologie Active Directory :
http://gallery.technet.microsoft.com/Active-Directory-Topology-3a334bba

Active Directory Replication Status Tool :
http://www.microsoft.com/en-us/download/details.aspx?id=30005

Planning de déploiement Active Directory pour MS Project:
http://office.microsoft.com/en-us/templates/microsoft-active-directory-deployment-TC001130774.aspx

Exchange

Calculer les prérequis matériels pour le déploiement de votre infra Exchange 2013
http://gallery.technet.microsoft.com/Exchange-2013-Server-Role-f8a61780

Générer des statistiques sur votre Exchange – Support Ex2010 & 2013
http://gallery.technet.microsoft.com/office/Exchange-Server-Mailbox-7dd53529

Simuler des accès à la base Exchange avec l’outil JetStress
http://www.microsoft.com/en-us/download/details.aspx?id=36849

Visualiser simplement et rapidement les logs Exchange
http://blogs.technet.com/b/exchange/archive/2013/06/17/log-parser-studio-2-2-is-now-available.aspx

Gérer les rôles RBAC (à partir d’Exchange 2010 SP2)(non Microsoft)
http://rbac.codeplex.com/

Générer un rapport sur l’infrastructure Exchange entière (non Microsoft)
http://www.stevieg.org/2011/06/exchange-environment-report/

Tester la connectivité de votre serveur Exchange avec Internet
https://www.testexchangeconnectivity.com/

Lync

Calculer les prérequis matériel pour le déploiement de votre infra Lync 2013
http://www.microsoft.com/en-us/download/details.aspx?id=36828

Tester la connectivité de votre serveur Lync avec Internet
https://www.testexchangeconnectivity.com/

 

Architecture des produits

Microsoft met régulièrement à disposition des posters présentant l’architecture de ses produits phares. Voici les liens pour les télécharger :

Exchange 2013 : http://aka.ms/Ex2013ArchitecturePoster

Lync 2013 : http://www.microsoft.com/en-us/download/details.aspx?id=39968

SharePoint 2013 : http://go.microsoft.com/fwlink/p/?LinkId=271932

Active Directory 2008 : http://www.microsoft.com/en-us/download/details.aspx?id=17881

Si vous avez Windows 8, je vous conseille l’application PosterPedia de Microsoft (http://apps.microsoft.com/windows/fr-fr/app/posterpedia/f988071c-66dc-4281-8028-637ac0f09061). Vous aurez accès à tous les posters très simplement.

 

Bonus

Si vous êtes un adepte des schémas sous Visio, je ne peux que vous conseillez de télécharger le pack de forme suivant : http://www.microsoft.com/en-us/download/details.aspx?id=35772. Il regroupe les dernières formes pour Visio pour les serveurs Exchange 2013, Lync 2013, SharePoint 2013 et Office 365.

A vos schémas !

Desired State Configuration (Partie 1) : Introduction et syntaxe

Introduction

Powershell 4.0 (introduit avec Windows 2012 R2) apporte son lot de nouveautés. La plus importante est : Desired State Configuration.

En entreprise, il existe deux problématiques récurrentes au sein d’un système d’informations :

  • L’augmentation du nombre de serveurs
  • Le changement

Desired State Configuration apporte une solution à ces questions en proposant une solution pour l’automatisation des déploiements et la maintenance des serveurs (contrôle et retour en conformité).

Avec cette fonctionnalité, il sera possible de déployer rapidement et à grande échelle des améliorations à une infrastructure, tout en s’assurant que les systèmes ne varient pas au cours du temps.

Par exemple, on peut vouloir s’assurer qu’un groupe de serveurs web possède :

  • le rôle adéquat correctement configuré,
  • les services nécessaires démarrés
  • les sources valides d’un site web copiées dans le bon répertoire
  • la bonne adresse IP pour chaque serveur.

DSC permet de configurer un serveur via un script au travers d’une syntaxe simple (similaire aux fonctions Powershell). Les possibilités de configuration sont infinies (rôles, groupes et utilisateurs locaux, registre…). Cette configuration peut se faire en local ou à distance. De plus, au delà de la première application de la configuration du serveur, il existe des mécanismes de contrôles. Avec Desired State Configuration, Windows peut automatiquement vérifier si sa configuration est correcte et la remettre à niveau s’il y a eu un changement anormal. Ainsi, les dérives de configuration sont évitées !

    Pour appliquer une configuration, il existe deux modes :

  • Push : La configuration est envoyé au serveur
  • Pull : La configuration est demandé par le serveur client vers un serveur centrale qui gère toutes les configurations possibles.

Grâce au scripting il va être possible d’appliquer des configuration à des groupes de serveurs.

DSC est basé sur les fichiers “.mof”. Il est possible de les générer de la façon que l’on souhaite (éditeur de texte par exemple). Powershell 4.0 permet de simplifier la génération de ses fichiers notamment grâce à l’auto complétion mais aussi avec syntaxe accessible. Via le module PSDesiredStateConfiguration, on peut créer ses fichiers et les utiliser pour appliquer une configuration.

Cet article fait partie d’une série de 5 billets sur Desired State Configuration :

Desired State Configuration est disponible comme Powershell 4.0 sur Windows 2012 R2/8.1, Winsows 2012/8 et Windows 2008 R2/7.

Les ressources

Les éléments que l’on va pouvoir configurer sont appelés ressources.

Voici quelques exemples de ressources disponibles nativement : l’exécution de services, de clés de registre, de scripts ou de variables d’environnement. Les groupes et utilisateurs locaux ainsi que la copie de fichiers sur un serveur est aussi gérable. Les possibilités sont infinies.

Il est aussi possible de créer ses propres ressources, en définissant la façon de réaliser la configuration sur le serveur et de tester la conformité. Ainsi on peut imaginer une ressource qui s’occupera de la gestion du fichier “hosts”, un autre peut gérer la configuration IP ou même la présence et l’activation de règle firewall.

La liste des ressources disponibles nativement est listé dans le lien suivant : http://technet.microsoft.com/en-us/library/dn249921.aspx

La syntaxe

La syntaxe Powershell implémentée se base sur le mot clé Configuration. Voici un exemple :

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Configuration TestDSC 
{ 

  Node WEBSRV01 #Nom du serveur
  { 
    WindowsFeature IIS 
    { 
      Ensure = “Present” #Vérifie que le rôle est présent
      Name = “Web-Server” #Nom du rôle ou de la fonctionnalité à vérifier
    } 

    File DirectoryCopy
    {
        Ensure = "Present" #Vérifie que les fichiers/dossiers sont présents
        Type = "Directory" #Type d'objet à vérifier
        Recurse = $true #Inclus les fichiers/dossiers enfants
        SourcePath = "\\FILESRV01\MyWebSite" #Chemin des sources
        DestinationPath = "C:\inetpub\wwwroot\MyWebsite" #Destination où doivent se trouver les données
    }
   
    Group ViewerGroup
    {
        Ensure = "Present" #Vérifie qu'un groupe est présent
        GroupName = "Viewer" #Nom du groupe
    }
  } 
}

La déclaration se fait donc via des blocs entre accolades. Dans un bloc de type Configuration, on a un ou plusieurs blocs Node. Pour chaque bloc Node, un fichier MOF sera généré. A côté de ce mot clé, on inscrit le nom du serveur qui possédera cette configuration. A l’intérieur de chacun de ses blocs se trouvent les ressources que l’on souhaitent configurer. Dans l’exemple précédent, on retrouve dans l’ordre les 3 ressources suivantes :

  • WindowsFeature : S’assure que le rôle IIS est installée.
  • File : Vérifie que les fichiers sont bien présents sur le répertoire de destination.
  • Group : Constate que le groupe local Viewer existe.

Dans le cas où l’une des ressources retournerait un résultat incorrect alors l’opération serait réalisée afin de mettre l’ordinateur en conformité. Par exemple, pour les sources du site web (Ressource WebsiteDirectory), le fichier de configuration possède le chemin source et la destination.

Pour générer le fichier MOF, il faut appeler notre configuration comme une fonction Powershell :

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TestDSC -OutputPath c:\DSCConfig

Le paramètre OutputPath (facultatif) définie le dossier où vont être stockés les fichiers de configuration. Le fichier créé portera le nom de la machine portant cette configuration (ici WEBSRV01).

A l’instar des fonctions, on peut utiliser des paramètres. Voici, un exemple similaire au précédent où l’on spécifie la source et la destination des fichiers du site web ainsi qu’une liste de nom d’ordinateur auxquels appliquer cette configuration.

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Configuration TestDSC 
{ 
 
  param(
    [Parameter(Mandatory=$true)]
    [String[]]$Computers,
    [Parameter(Mandatory=$true)]
    [String]$SourceWeb,
    [Parameter(Mandatory=$true)]
    [String]$DestinationWeb 
  )

  Node $Computers 
  { 
    WindowsFeature IIS 
    { 
      Ensure = “Present” 
      Name = “IIS-Server” 
    } 

    File DirectoryCopy
    {
        Ensure = "Present"
        Type = "Directory"
        Recurse = $true 
        SourcePath = $SourceWeb
        DestinationPath = $DestinationWeb 
    }

  } 
}

Il y aura autant de fichiers MOF générés que de noms dans le paramètre Computers. Voici la commande pour créer les fichiers MOF :

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TestDSC -Computers @("WEBSRV01","WEBSRV02","WEBSRV03") `
-SourceWeb "\\FILESRV01\MyWebSite" -DestinationWeb "C:\inetpub\wwwroot\MyWebsite"`
-OutputPath c:\DSCConfig

Application d’une configuration

Ici, nous allons aborder brièvement l’application d’une configuration en local via le mode Push. Le détail de ce mode est expliqué dans la partie 2 de l’article sur Desired State Configuration. On utilise la commande Start-DscConfiguration. Voici l’explication des paramètres utilisées dans la commande ci-dessous :

  • Wait : Ne rend pas la main à l’utilisateur tant que la commande est en cours d’exécution (Par défaut l’exécution de DSC se fait en arrière plan).
  • Verbose : Affiche les opérations effectuées.
  • Path : Le dossier où se toruve le fichier MOF (DSC choisi le fichier portant le nom de l’ordinateur).
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Start-DscConfiguration -Wait -Verbose -Path C:\DSCConfig

Il ne peut y avoir qu’une configuration active par machine. Si une seconde configuration est appliquée, il n’y aura plus de contrôle de conformité sur les ressources non présentes dans la nouvelle configuration.

Reporting Services: InvalidReportLink

 

Dans certains cas un message d’erreur est renvoyé lors de l’exécution de rapports sous SQL Reporting Services faisant état d’un lien invalide:

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Si vous ouvrez le même rapport directement depuis le site web de votre instance Reporting Services (Dans cet exemple un rapport sur les performances mémoire de Sharepoint), le message est effectivement le même.

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Pour corriger cela, ouvrez les propriétés du rapport, toujours sur le même site (Pas le fichier .rdpl, mais le fichier du même nom, qui n’a pas d’extension affiché) et sélectionnez Gérer.

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A présent il faut cliquer sur Changer le lien. Vous pouvez vous referez a un environnement de test, de preprod, pour voir quel est le lien vers la définition du rapport (Dans cet exemple il s’agit d’un rapport issu de System Center Operations Manager. La majorité des rapports de performance sont rattaché a Microsoft.SystemCenter.Datawarehouse.Report.Performance).

Cliquez sur Changer le lien, sélectionnez la définition du rapport et cliquez OK

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Le rapport a récupéré son lien. Cliquez Sur Appliquer.

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Et il est a nouveau disponible a l’exécution:

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SCOM – Orchestrator: Vidage automatique du cache de l’agent SCOM

Une des actions récurrentes pour régler certains problèmes d’exécution des règles/moniteurs de supervision consiste en le vidage du cache de données de l’agent SCOM.

Voici un exemple d’implémentation dans un runbook Orchestrator:

Au passage veillez a ranger vos runbook par thèmes et a les nommer de manière explicite

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le runbook débute avec une activité “Initialize Data” mais cela pourrait être en réponse, par exemple a un évènement dans l’eventlog OperationsManager.”

“Initialize Data” permet de débuter un runbook en lui passant des paramètres de départ. Dans cet exemple, on ne passe aucun paramètre.

On arrête le service de l’agent Scom sur une machine:

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On vide le cache de l’agent (dossier …\System Center Operations Manager\Agent\Health Service State\Health Service Store) avec une activité de type Delete File dans l’integration Pack File Management

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La suite du workflow dépend des retours faits par l’activité de vidage du cache

Si le vidage retourne en état Failed (propriétés du lien vers “Vidage cache KO”) on affiche une erreur d’exécution dans la console Orchestrator

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Si le vidage retourne en état Success on affiche un message d’information dans la console Orchestrator

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Et dans tout les cas on redémarre a la suite le service de l’agent Scom:

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Powershell : Gestion à distance

Introduction

L’une des forces de Powershell est la gestion à distance de serveurs, de postes clients et d’applications (comme Exchange, Sharepoint,…). Communément appelée Remote Powershell, elle est apparue avec Powershell 2.0 et donc disponible à partir de Windows Server 2003 (R2) SP2. Cette fonctionnalité n’est pas activée par défaut sur les systèmes d’exploitation Windows hors Windows 2012 (R2). Pour réaliser cette opération il faut lancer la commande suivante en mode administrateur :

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Enable-PSRemoting

Cette commande permet de démarrer le service WinRM et d’ouvrir les règles de firewall adéquates si celui-ci est activé (port 5985).

Dans cet article, nous verrons comment se connecter à une machine (qu’elle soit dans le même domaine ou dans un workgroup) ou à une application comme Exchange, comment donner la possibilité à un utilisateur de se connecter via Remote Powershell et enfin l’accès WMI distant.

Entre deux ordinateurs du domaine

Il s’agit du cas le plus simple. Pour se connecter à une machine du même domaine, il suffit d’utiliser la commande suivante :

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Enter-PSSession -ComputerName SERVER01

Il est possible de spécifier l’utilisateur avec lequel on souhaite se connecter via le paramètre Credential :

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Enter-PSSession -ComputerName SERVER01 -Credential SERVER01\Administrator

Ainsi, un prompt demandant le mot de passe apparaîtra.

Depuis un ordinateur d’un workgroup vers un ordinateur en domaine (et vice versa)

Pour se connecter à une machine appartenant à un domaine différent ou à un workgroup, il est nécessaire que le poste source contienne l’ordinateur distant dans sa liste de client de confiance. Pour ajouter une nouvelle machine, il faut utiliser la commande suivante en mode administrateur :

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Set-Item WSMan:\localhost\Client\TrustedHosts -Value *
#OU
Set-Item WSMan:\localhost\Client\TrustedHosts -Value SERVER02

Le paramètre Value peut prendre les valeurs suivantes :

  • un nom explicit d’une machine (SERV01)
  • * : pour accepter toutes les machines (Ceci n’est pas recommandé)
  • *.myenterprise.com : pour accepter toutes les machines possédant le suffixe DNS myenterprise.com

Connexion à distance à une application (Exchange)

Via le couple de commande New-PSSession / Import-PSSession, il est possible de se connecter à une infrastructure Exchange et importer les commandes relatives à la messagerie de Microsoft sur son poste sans avoir à installer le snapin. De plus, seul les commandes accessibles à l’utilisateur seront chargées sur le poste utilisateur (grâce aux mécanismes de RBAC).

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$Session = New-PSSession –ConfigurationName Microsoft.Exchange -ConnectionUri ` http://MYSERVER/powershell -Credential MYENTERPRISE\User_1
Import-PSSession $Session -AllowClobber | Out-Null

La première ligne de commande crée une session qui se connecte à l’infrastructure Exchange (Attention il faut modifier la valeur MYSERVER et le nom d’utilisateur avec vos valeurs) tandis que la seconde importe les commandes sur l’ordinateur initialisant la connexion.

Sessions distantes et permissions

Afin de se connecter à distance, il est nécessaire de faire partie du groupe Administrators (ou Remote Management Users pour Windows 2012 et supérieur) soit en étant connecté directement avec le bon compte (par exemple via un utilisateur administrateur du domaine) soit en s’authentifiant en tant qu’administrateur via le paramètre Credential vu précédemment. Il est aussi possible de donner l’accès à d’autres utilisateurs via la commande suivante :

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Set-PSSessionConfiguration Microsoft.Powershell -ShowSecurityDescriptorUI -Force
#Si l'on est sur un système 64 bits.
Set-PSSessionConfiguration Microsoft.Powershell32 -ShowSecurityDescriptorUI -Force

Une fenêtre s’affiche et il est possible d’ajouter un utilisateur ou un groupe (via le bouton Add) ainsi que des permissions associées. La permission Execute est suffisante  pour se connecter à distance.

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NB : Sur Windows 2012 et supérieur, il est nécessaire d’ajouter une clé de registre sur l’ordinateur distant pour que les groupes Administrators et Remote Management Users aient le droit de se connecter via Remote Powershell :

Dans le noeud : HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Windows\CurrentVersion\policies\system

Il faut ajouter la clé DWord : LocalAccountTokenFilterPolicy avec la valeur 1.

Cette clé de registre s’applique aussi au chapitre suivant.

Gestion WMI à distance

Pour gérer le WMI à distance (via la commande Set-WmiInstance par exemple). Il faut réunir les 3 conditions suivantes sur le serveur auquel on souhaite se connecter :

  • Faire partie du groupe Administrators ou Remote Management Users ou WinRMRemoteWMIUsers__.
  • Avoir les permissions suffisantes sur la classe WMI.
  • Autoriser l’utilisateur dans la configuration DCOM du serveur.

Les deux dernières conditions sont seulement utiles dans le cas d’un utilisateur qui ne fait pas partie du groupe Administrators (ce dernier possède déjà toutes les permissions nécessaires).

    Gestion des permissions via WMI Control :
Pour cette opération il faut lancer une console MMC et ajouter le composant WMI Control. Effectuer un clic droit et choissisez Properties puis naviguer dans l’onglet Security. Dans la MMC, on sélectionne l’espace de noms qui nous intéresse et on clique sur le bouton Security. Cliquez sur Advanced (cette option plus complète, permet éventuellement d’étendre les permissions au classes enfantes).

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On ajoute l’utilisateur ou le groupe avec au minimum les permissions Enable Account et Remote Enable. Il sera surement nécessaire d’ajouter d’autres droits suivants l’action que l’on souhaite réaliser.

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Autorisation de l’utilisateur dans la configuration DCOM :

En lançant la console dcomcnfg, aller dans Component Services, Computers, My Computer et effectuer un clic droit et choisir Properties.

Dans l’onglet COM Security, choisir Edit Limits dans la section Launch and Activation Permissions. Ajoutez l’utilisateur ou le groupe souhaité et activez l’ensemble des permissions pour avoir accès en local et à distance en WMI via Powershell.

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Service Pack 4 pour Symantec Enterprise Vault 10

Il y’a quelques jours Symantec à sorti un nouveau service pack pour son logiciel d’archivage, Enterprise Vault, qui passe maintenant en version 10.0.4.

Voyons quelles sont les nouveautés de cette version :

- Enterprise Vault Extensions
Cette fonctionnalité apporte la possibilité aux développeurs membres du STEP, Symantec Technology Enabled Program, de programmer des extensions pour du contenu non géré nativement par Enterprise Vault. Ces extensions seront visibles depuis la console d’administration du logiciel.

- Amélioration de la migration des PST
Ajout des notifications mails pour l’utilisateur lors de l’archivage d’un de ses PST, ajout d’un bouton d’import de PST dans la barre d’outils EV dans Outlook ou encore définir des priorités dans le processus d’import de PST.

- Mise à jour des options pour les catégories de rétentions
Les catégories de rétentions SharePoint sont également mises à jours.

- Possibilité d’ajouter des exclusions pour l’indexation
Par exemple, il est inutile d’indexer le disclaimer ou la signature mails des collaborateurs.

- Domino 9.0 est maintenant supporté pour l’archivage

- Support de Windows Server 2012
Grosse nouveauté ! Enterprise Vault supporte Windows Server 2012, à condition d’installer un hotfix Microsoft. Pour information, Windows Server 2012R2 est en cours de validation.

Ce service pack corrige bien sûr plusieurs problèmes connu des versions précédentes. On retrouve notamment un meilleur support pour Exchange 2013, la taille maximum des archives est maintenant de 200Gb, et pleins d’autres corrections.

Prenez contact avec nous dès maintenant, nous pouvons vous aider à planifier et installer cette nouvelle version.

Bon archivage !

SCOM - Modifier la criticité d’une alerte Exchange

Modifier la sévérité d’une alerte est une problématique qui peut sembler des plus basique dans le suivi d’une infrastructure SCOM, mais pour laquelle il est utile de préciser quelques subtilités lorsqu’il s’agit du management pack Exchange 2010 et de son correlation engine.

Comme vous ne l’ignorez probablement pas, le fonctionnement de ce management pack est particulier : la génération d’alertes repose sur un service externe, le correlation engine, qui s’occupe d’agréger toutes les remontées d’erreur afin d’en générer une seule alerte la plus pertinente possible.

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Première subtilité : si pour créer votre override vous cliquez directement sur le champ Alert Rule contenant le nom de la règle KHI […], puis allez dans l’onglet Overrides et faites un Override > For all of Objects of Class […], cette dernière sera incorrecte.

Cette procédure est parfaitement valable en temps normal, mais pas ici. En effet, l’override doit être créée pour le serveur d’où provient réellement l’alarme, c'est-à-dire celui qui exécute le Correlation Engine, donc le RMS (ou RMS Emulator sous SCOM 2012). Or, par défaut la procédure mentionnée va cibler le rôle d’où l’alerte est supposée provenir, c'est-à-dire OWA dans notre exemple :

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Il est donc ici nécessaire de créer l’override For all objects of another class, et de sélectionner la classe RMS (ou RMS Emulator sous SCOM 2012) :

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Voilà déjà un écueil évité.

Seconde subtilité : une fois arrivé à l’écran de création de l’override à proprement parler, vous pouvez être surpris par la valeur par défaut du paramètre Severity, traditionnellement utilisé pour modifier la criticité d’une alerte. C’est là aussi dû au Correlation Engine.

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Mais ne vous laissez pas impressionner par cette longue variable : il suffit d’indiquer en valeur d’override 0, 1 ou 2 selon la criticité souhaitée (info, warning, critical) !

N’oubliez pas d’enregistrer cet override dans un management pack dédié à Exchange.

Exchange 2013 - Erreur 5203 (source WAS) sur un serveur multi-rôles Exchange 2013 CU2

Symptômes

Ce type d’erreur peut se rencontrer sur un serveur multi-rôles (Client Access et Mailbox) en version Exchange Server 2013 CU1 ou Exchange Server 2013 CU2.

Les symptômes sont les suivants :

  • Les services Web Exchange (OWA, Outlook Anywhere…) dysfonctionnent
  • L’erreur 503 (source WAS) est présente en boucle dans le journal d’évènement Système

    Voici le détail de l’erreur concernée :

    Journal : System
    Source: Microsoft-Windows-WAS
    Event ID : 5203
    Level : Error
    Description: A process serving application pool 'MSExchangeRpcProxyAppPool' reported a failure trying to read configuration during startup. The process id was '27620'.  Please check the Application Event Log for further event messages logged by the worker process on the specific error.  The data field contains the error number.

Explication

Cette erreur est généralement due à la présence d’un fichier de configuration IIS corrompu.

Cela peut être mis en évidence en lançant la console d’administration IIS Manager.

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Dans notre exemple, la console fait très clairement référence à un fichier de configuration nommé applicationHost.config et stocké dans le répertoire C:\Windows\System32\Inetsrv\Config.

Lorsque l’on tente d’éditer le fichier, ce dernier peut apparaitre remplis d’espace blancs ou bien ma formaté (selon les cas de figure).

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Résolution

Pour résoudre ce problème il suffit de recopier le fichier sur le serveur applicationHost.config à partir d’un autre serveur Exchange en même version ou bien à partir d’une sauvegarde.

Dès le fichier copié, il devient  possible de démarrer les services IIS et les services Web sont de nouveau opérationnels.

Sortie de Varonis Data Governance Suite version 5.9

Le 11 Septembre, Varonis, société spécialisée dans la gouvernance des données, à annoncé la disponibilité de la version 5.9 béta de sa suite logiciels.

En quelques lignes, qui est Varonis ?

Varonis à été créé en 2005 par deux experts reconnus dans le monde du stockage et du réseau. La société a développé la suite logiciel que nous connaissons maintenant, qui permet de d’analyser et déterminer les bons niveaux de permissions associés aux données, de localiser les données critiques et d’identifier les propriétaires métiers des données. Le résultat s’est concrétisé via une interface interactive, simple et efficace pour l’utilisateur.

Aujourd’hui, Varonis est le principal innovateur et fournisseur de solutions de gouvernance de données non structurées et semi structurées, avec plus de 4500 installations dans le monde dans tous secteurs d’activités confondus. Reposant sur des technologies brevetées, les solutions Varonis fournissent aux organisations une visibilité et un contrôle total sur leurs données en s’assurant à tout moment que les utilisateurs ont accès aux seules données dont ils ont besoin.

Varonis est présent dans le monde entier avec des bureaux en Europe, Russie et Amérique du nord.

Présentation de Varonis Data Governance Suite

La suite logiciel Data Governance Suite comprend les composants suivant :

  • Varonis DatAdvantage pour Windows
  • Varonis DatAdvantage pour SharePoint
  • Varonis DatAdvantage pour Exchange
  • Varonis DatAdvantage pour les Services d’Annuaires
  • Varonis DatAdvantage pour UNIX/Linux
  • Varonis DataPrivilege
  • Varonis IDU Classification Framework

Avec cette suite, vous pouvez avoir une visibilité complète sur toutes les autorisations accordées aux utilisateurs/groupes et ce, quel que soit la nature du stockage (SharePoint, Exchange, NAS, Windows,…). Des audits et des recommandations viennent compléter les rapports fournis par les différents composants.

Nouveautés de la version 5.9

Voici une liste des nouvelles fonctionnalités de cette version :

  • Détection automatique de partages
  • Support de Microsoft Windows server 2012
  • Support de Microsoft Windows 8 pour la console DatAdvantage
  • Nouveau rôles utilisateurs pour une meilleur délégation
  • Mise à jour des règles de classification prédéfinies

    Mais la nouveauté majeur de cette version reste l’ajout d’un nouveau logiciel dans la suite : DatAlert. Voici ses fonctionnalités :

    Alertes en temps réel :
  • sur l’accès, la modification, la suppression des données
  • Modification des groupes, GPO dans Active Directory
  • Modification des ACLs

Types d’alertes gérées :

  • Trap SNMP, journaux d’évènements, Syslog, Email
  • Exécution de ligne de commande

A titre de comparaison, avec les versions antérieures à la 5.9, les alertes ne sont générées qu’une fois par jour, le soir, lors de la consolidation des données recueillis à travers les différentes sondes.

Avec cette nouvelle version de la suite logiciel, vous avez la garantie de savoir exactement ce qui se passe sur votre réseau et en temps réel !